PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère du Patrimoine canadien—L'Agence de promotion économique du Canada atlantique
Les droits linguistiques des minorités
11 mai 2022
Merci, madame la ministre, d’être parmi nous cet après-midi. J’aimerais aborder la question des droits des minorités linguistiques du pays.
Ma question porte sur la protection des droits des minorités anglophones du Québec et des minorités francophones dans l’ensemble du Canada. Même si cette question a déjà été posée, j’ai remarqué que la ministre aurait voulu en dire un peu plus sur le plan du gouvernement pour protéger les droits des minorités du Québec. Je l’invite à poursuivre ses observations sur ce sujet important.
Merci beaucoup. C’est effectivement un sujet très important. Lorsque je suis devenue ministre des Langues officielles, dans le cadre du travail d’élaboration du projet de loi C‑13, je tenais vraiment à ce que tous les Canadiens se reconnaissent dans cette mesure législative. En tant que francophone du Nouveau‑Brunswick et membre d’une communauté de langue officielle en situation minoritaire, je suis consciente de l’importance de la protection et de la promotion de nos droits, qu’il s’agisse des anglophones au Québec ou des francophones ailleurs au pays. C’est pourquoi nous avons inscrit, dans la mesure législative que nous avons présentée, le fait que le Programme de contestation judiciaire ne sera pas facultatif pour les gouvernements futurs. Nous voulons assurer le maintien de ce programme parce qu’il s’agit d’un outil important pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire lorsque leurs droits ne sont pas respectés. Ainsi, en proposant le projet de loi, nous tenions à ce que cette disposition soit incluse.
Enfin, voici mon message aux Québécois anglophones et aux francophones à l’extérieur du Québec : nous voulons être certains que les gens comprennent qu’avec le projet de loi, nous voulons protéger les droits des minorités de langues officielles partout au Canada. Il est absolument impératif de le faire et, comme je l’ai dit, si j’ai eu l’avantage de vivre à Moncton, d’étudier à Moncton et de faire mes études postsecondaires à Moncton, c’est en partie grâce à la loi sur les langues officielles qui était en vigueur lorsque je suis allée à l’école.
Honorables sénateurs, la période des questions est terminée. Je suis certaine que tous les sénateurs se joignent à moi pour remercier la ministre Petitpas Taylor de sa présence parmi nous aujourd’hui et pour l’inviter à revenir nous visiter.