Aller au contenu

Projet de loi sur le Mois du patrimoine ukrainien

Deuxième lecture--Ajournement du débat

3 juin 2025


L’honorable Stan Kutcher [ + ]

Propose que le projet de loi S-210, Loi instituant le Mois du patrimoine ukrainien, soit lu pour la deuxième fois.

— Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui au sujet du projet de loi S-210, Loi instituant le Mois du patrimoine ukrainien. Une fois adopté, ce projet de loi désignera le mois de septembre de chaque année comme Mois du patrimoine ukrainien partout au Canada pour célébrer les contributions apportées par les Canadiens d’origine ukrainienne à notre pays.

Ce projet de loi est identique à celui que le Sénat a adopté en novembre 2024. Il avait été présenté à la Chambre, mais y a été arrêté. Il y a déjà quelqu’un pour parrainer le présent projet de loi à la Chambre, et, compte tenu des messages de soutien à l’Ukraine que nous avons entendus de la part de nos collègues dans cette enceinte, j’ai bon espoir que l’adoption rapide du projet de loi au Sénat encouragera nos amis de l’autre endroit à agir rapidement.

Il est important d’agir rapidement parce que, comme nous le savons, la guerre génocidaire menée par la Russie contre une Ukraine souveraine et démocratique entre désormais dans une phase plus violente. La Russie ne se contente pas de combattre sur le front : elle s’en prend à des civils innocents et les tue dans les écoles, sur leur lieu de travail, dans la rue, chez eux, dans les hôpitaux et dans les lieux de culte. La Russie enlève des enfants ukrainiens à leur communauté, les place dans des goulags, élimine de force leur identité ethnoculturelle et endoctrine même certains d’entre eux pour qu’ils attaquent leurs propres parents et amis. Elle détruit l’environnement, plante des centaines de milliers de mines dans des champs essentiels à la culture céréalière mondiale, détruit à l’explosif des sites religieux et culturels, et crée un enfer pour des gens qui veulent simplement vivre en paix.

Cette guerre génocidaire fait des ravages. Une génération entière de jeunes a été traumatisée. Des milliers de personnes ont perdu la vie. Des milliers d’autres ont perdu un membre ou leur moyen de subsistance. Les dégâts sont inimaginables. Et tout cela pour quoi? Pour que la Russie puisse rêver à nouveau d’un empire?

L’approche conciliante de l’endiguement progressif promue sous l’administration Bush — laisser l’Ukraine saigner, mais pas complètement — a été aggravée par l’ineptie et la corruption de l’équipe de Trump. L’Ukraine — et, en fait, l’Europe — se bat aujourd’hui pour sa survie. C’est un combat de la démocratie contre la tyrannie, un combat de l’espoir contre le désespoir, un combat pour la victoire de la justice sur la force.

Ce projet de loi célèbre le patrimoine ukrainien au Canada. Il nous rappelle ce que les personnes qui s’identifient comme Canadiens d’origine ukrainienne ont apporté à l’édification de notre pays. À ce titre, il est similaire à de nombreux autres projets de loi que nous avons adoptés pour reconnaître l’importante contribution de toutes les personnes qui ont bâti notre pays.

Nous savons que le « patrimoine » désigne tout ce que nous avons hérité du passé, ce que nous apprécions et savourons dans le présent et ce que nous nous efforçons de préserver et de transmettre aux générations futures. Notre patrimoine est une célébration de qui nous sommes, de ce que nous aspirons à devenir et du lien qui nous unit les uns aux autres.

Je présente aussi ce projet de loi pour honorer mon patrimoine ukrainien, avec le soutien et les encouragements du Congrès ukrainien canadien, de la diaspora ukrainienne et des nouveaux arrivants ukrainiens qui cherchent refuge au Canada. Dans ce contexte, je saisis l’occasion pour signaler à chaque sénateur que je veux moi aussi en apprendre davantage sur leur patrimoine, car, dans ce parcours axé sur les découvertes mutuelles, nous pouvons espérer mieux nous comprendre et, par le fait même, définir et bâtir un meilleur avenir.

Cependant, je présente à nouveau ce projet de loi aujourd’hui, car je suis convaincu que tous les citoyens épris de liberté qui croient en la primauté du droit, en la démocratie et en la souveraineté des États sont consternés par ce qui se passe en Ukraine. Je présente à nouveau ce projet de loi parce que, dans cette enceinte, par le simple fait d’adopter cette mesure législative, nous pouvons montrer à l’Ukraine, au Canada et au reste du monde épris de liberté que nous défendons ce qui est juste, que nous nous soucions de ce qui se passe, que nous abhorrons la tyrannie et que nous voulons préserver la justice.

Chers collègues, les temps sont durs en Ukraine et ils sont durs pour tous ceux d’entre nous qui ont de la famille dans ce pays ou qui ont des liens avec lui. Mes amis, chaque matin, lorsque je me réveille, la première chose que je fais est de consulter WhatsApp pour voir si ma famille là-bas a survécu à la nuit. J’espère que le projet de loi sera un coup de pouce qui montrera aux Ukrainiens que nous les soutenons et qui encouragera les Canadiens qui soutiennent l’Ukraine à ne pas baisser les bras et à continuer de se battre aussi longtemps que nécessaire.

J’ai le privilège de raconter au Sénat l’histoire de mes parents et de mes grands-parents. Ils ont quitté l’Ukraine pour s’installer au Canada après avoir perdu tous leurs biens, la plupart de leurs amis et la plupart de leurs proches aux mains des forces russes et nazies. Ils faisaient partie des nombreux Ukrainiens qui ont cherché refuge au Canada après la Deuxième Guerre mondiale. Ils y ont trouvé un lieu sûr pour leurs familles, un endroit où celles-ci pouvaient vivre dans la paix, sans peur, et s’épanouir pendant des générations.

Une fois ici, ils se sont intégrés à une vaste diaspora ukrainienne qui remonte à l’appel lancé par Clifford Sifton, ministre de l’Intérieur du gouvernement Laurier, qui a choisi d’accueillir des Européens de l’Est au Canada dans le cadre d’une stratégie d’immigration pour coloniser l’Ouest du pays. M. Sifton voulait des « paysans robustes, vêtus de manteaux de peau de mouton, nés de la terre, dont les ancêtres sont agriculteurs depuis dix générations ».

Des milliers de personnes ont répondu à cet appel pour se rendre dans l’Ouest du Canada et, grâce à leur dur labeur, elles ont contribué à faire du Canada la puissance agricole qu’il est aujourd’hui. D’ailleurs, les origines de certains sénateurs remontent à cette époque.

Le lien qui unit le Canada et l’Ukraine a été tissé au fil des décennies et il continue de se renforcer. Depuis février 2022, plusieurs Canadiens ont pris conscience des liens qui unissent le Canada et l’Ukraine, ainsi que de l’histoire qui s’y rapporte. En effet, chers collègues, cette histoire fait partie du patrimoine qui définit les Canadiens d’origine ukrainienne et qui les lie aux autres personnes qui vivent au Canada et dont le patrimoine comprend des souvenirs d’horreur semblables. Cette histoire a des racines profondes et tragiques : environ 4 millions de personnes ont perdu la vie pendant l’Holodomor, la famine provoquée par Staline, et entre 8 et 14 millions de personnes ont été tuées pendant la Seconde Guerre mondiale. Tous les Canadiens dont les familles ont vécu des circonstances semblables, où que ce soit dans le monde, comprennent cette histoire.

De nos jours, plus de 1,4 million de personnes d’origine ukrainienne vivent au Canada, soit près de 4 % de notre population. Ma famille compte parmi ce groupe, notamment mes grands-parents maternels, mes parents, moi-même, mes deux frères, nos enfants et nos neuf petits-enfants.

Quand j’étais enfant, j’ai commencé à parler anglais uniquement à l’école primaire. Comme c’était le cas dans de nombreux foyers de réfugiés, la langue maternelle était la langue parlée à la maison. Comme mes grands-parents n’ont jamais appris l’anglais, l’ukrainien était la langue qui me liait à eux. Les années ont passé, et je me suis de plus en plus éloigné de ma langue maternelle. Ma familiarité avec cette langue s’est estompée. Je parlais ukrainien uniquement avec ma baba et mon dido, soit ma grand-mère et mon grand-père. Malheureusement, après leur mort, j’ai arrêté de parler l’ukrainien. Il n’y avait plus personne dans ma vie avec qui je devais utiliser ma langue maternelle.

Depuis que la guerre génocidaire de la Russie contre l’Ukraine a éclaté et que le Canada a commencé à accueillir des Ukrainiens nouvellement déplacés, j’ai eu le privilège de rencontrer de nombreuses personnes de mon pays d’origine. J’ai appris à connaître un certain nombre de ces nouveaux arrivants, ce qui m’a encouragé à renouveler mes liens culturels. J’ai même commencé à réapprendre ma langue maternelle. Je m’améliore chaque semaine — merci, Duolingo — et j’espère bientôt, à 73 ans, pouvoir parler l’ukrainien presque aussi bien que lorsque j’avais 6 ans.

Le mois de septembre est un mois important pour les Canadiens d’origine ukrainienne, car c’est en septembre, il y a plus de 125 ans, que les premiers Ukrainiens seraient arrivés au Canada. Nombre d’entre eux se sont installés dans les Prairies et sont devenus cultivateurs. On raconte que ces premiers colons des Prairies ont été aidés par leurs voisins autochtones. Ces liens entre les peuples autochtones et les communautés ukrainiennes sont symbolisés par le motif kokum. D’ailleurs, c’est le motif kokum que l’on voit sur ma cravate aujourd’hui.

On ne compte plus les Canadiens d’origine ukrainienne qui ont laissé leur marque dans notre pays. Je vais prendre un moment pour en mentionner quelques-uns. Roberta Bondar était une neurologue pionnière dans la recherche en médecine spatiale. Elle a été la première Canadienne et la deuxième personne du Canada à aller dans l’espace.

Sylvia Fedoruk était elle aussi une pionnière, mais dans le domaine médical. Elle travaillait avec des isotopes radioactifs pour traiter le cancer. Elle a été la première femme à occuper le poste de chancelière de l’Université de la Saskatchewan et elle a été intronisée au Temple de la renommée du curling du Canada. En 1988, elle est devenue lieutenante-gouverneure de la Saskatchewan.

Le père de Ray Hnatyshyn a été le premier sénateur canadien d’origine ukrainienne. Ray a été député de la Chambre des communes, dans les Cabinets de Joe Clark et de Brian Mulroney. En janvier 1990, il a été assermenté gouverneur général du Canada, où il a déclaré : « [...] le gouverneur général appartient aux citoyens du Canada. »

Pendant des dizaines d’années, les ménages canadiens ont mis leurs connaissances à l’épreuve avec l’animateur de l’émission Jeopardy, dont le père est né en Ukraine. De nombreux athlètes sont d’origine ukrainienne, comme les hockeyeurs de la LNH Wayne Gretsky et mon propre cousin, Mark Osborne. Mark est beaucoup moins connu que M. Gretzky et, bien malheureusement, il a passé plus d’une dizaine d’années à jouer pour les Maple Leafs de Toronto. J’ai vu une affiche l’autre jour qui disait « Le printemps est arrivé, mais les Leafs eux, sont déjà partis ».

Honorables sénateurs, il se trouve même des gens d’origine ukrainienne parmi notre assemblée. Elle en compte d’ailleurs depuis de nombreuses années déjà. L’un de ces distingués sénateurs s’appelait Paul Yuzyk, et il a été surnommé « le père du multiculturalisme ». Il était convaincu que tous les groupes ethniques méritent d’être considérés comme des partenaires au sein de la mosaïque canadienne. Dans le discours qu’il prononce le 3 mars 1964 et qu’il intitule « Le Canada, une nation multiculturelle », il souligne que les peuples autochtones étaient présents au Canada longtemps avant l’arrivée des colons français et anglais. Il voyait notre réalité multiculturelle comme une source d’unité dans la diversité et il mettait au défi la nation canadienne d’embrasser et de célébrer cette réalité.

J’espère que tout le monde ici présent est conscient de la valeur de l’unité dans la diversité. Notre tâche consiste à apprendre qui peut tirer le maximum des liens qui nous unissent tout en évitant les incitations de ceux qui voudraient se servir de notre diversité pour nous diviser.

Honorables sénateurs, dans cette époque qui est la nôtre, nous devons célébrer davantage ce qui nous unit et faire front commun contre ce qui nous divise. Nous devons soutenir le peuple ukrainien ainsi que les Canadiens qui chérissent les liens qui nous unissent. Voilà pourquoi je vous demande votre soutien afin que ce projet de loi, qui célèbre le patrimoine ukrainien, soit adopté rapidement par le Sénat et puisse être renvoyé à l’autre endroit.

D’akuju. Merci. Wela’lioq.

L’honorable Denise Batters [ + ]

Sénateur Kutcher, pour commencer, je vous signale que ma mère est une grande partisane des Maple Leafs. Pourtant, pour une raison ou une autre, mais toujours sensée, elle dit toujours que les Leafs savent quand le moment est venu d’arrêter de jouer au hockey. Quand il commence à faire chaud, il est temps qu’ils arrêtent. Je vous parle de ma mère parce qu’elle est aussi la gardienne du patrimoine ukrainien de ma famille et elle peut vous broder un chemisier au point de croix dans le temps de le dire, probablement parce qu’elle a quatre filles pour qui elle devait confectionner des costumes de danse ukrainienne.

Je vous remercie de votre discours. Comme vous le savez, j’étais la porte-parole de l’opposition pour ce projet de loi, mais j’y étais favorable, et je pense bien l’être cette fois encore. Je vais sans doute devoir enfiler mon chemisier ukrainien, comme je l’ai fait la dernière fois, pour que mon intervention marque les esprits.

J’ai toutefois une question à vous poser. J’ai comparé ce projet de loi à votre projet de loi précédent. Vous avez dit dans votre discours que c’est exactement la même chose, et c’est aussi ce que j’ai constaté. Dans mon discours précédent à l’étape de la deuxième lecture, j’ai dit que j’étais surprise que vous n’ayez pas inclus le mot « liberté » dans votre préambule lorsque vous avez parlé des liens entre l’Ukraine et le Canada et de la défense des valeurs universelles que sont les droits de la personne, la démocratie et le respect du droit international. Vous avez parlé de ceux qui sont épris de liberté dans votre discours à quelques reprises aujourd’hui, ce que j’ai été heureuse d’entendre parce que je n’avais pas entendu cela l’année dernière. Je me demande cependant pourquoi vous n’avez pas inclus dans votre préambule la liberté comme valeur universelle qui lie le Canada et l’Ukraine.

Le sénateur Kutcher [ + ]

Je vous remercie de votre question, sénatrice Batters. Si cela peut vous consoler, ma mère était également une partisane des Maple Leafs.

Je comprends votre point et j’ai tenté d’inclure cette expression dans mon discours d’aujourd’hui. Je pense que le point que vous soulevez et auquel nous devons tous réfléchir — et je vous remercie de l’avoir soulevé —, c’est que les valeurs communes à ces deux pays comportent de nombreux éléments : la liberté, le respect, la volonté de faire de son mieux et le travail acharné. Ma parole, si quelqu’un nous avait dit en février 2022 que l’Ukraine ferait exploser des chasseurs en Russie en cachant des drones dans le toit de maisons, une opération qui a pris un an et demi à développer, et qu’hier, elle ferait exploser un pont dans la région de Koursk, nous aurions répondu : « Vous avez perdu la tête, car une telle chose n’arrivera jamais. »

Merci d’avoir souligné que nous partageons de nombreuses valeurs. Nous avons beaucoup en commun et beaucoup à faire, alors merci, sénatrice Batters.

La sénatrice Batters [ + ]

Pour revenir là-dessus, je pensais que les Ukrainiens en étaient tout à fait capables. Comme je l’ai dit dans mon discours, j’ai un chandail inspiré du président Zelensky sur lequel il est écrit « Fight Like Ukrainians », ce qui signifie « combattez tels des Ukrainiens ». C’est ce qu’ils font et ils ont toujours eu cette réputation. On a repris cette expression, que Churchill avait bien utilisée pour parler des Grecs, et on l’a appliquée aux Ukrainiens, alors je n’ai pas été surprise de voir cela.

Je parlerai d’un autre enjeu dans mon discours. Bien des gens connaissent très bien le patrimoine ukrainien, mais pour permettre de mieux le comprendre, j’en examinerai certains aspects concrets et je donnerai des exemples qui montrent comment les Ukrainiens célèbrent leur patrimoine au Canada. L’un de ces aspects, que je trouve important et qui existe depuis que les Ukrainiens sont arrivés au Canada il y a plusieurs décennies, c’est que bon nombre d’entre eux ont quitté l’Ukraine parce qu’ils voulaient profiter de la liberté de religion. Ils avaient d’abord été persécutés par les Russes, avant de l’être par l’Union soviétique communiste. Les Ukrainiens considèrent que cette question est extrêmement importante depuis des décennies. C’est un aspect que j’essaierai d’approfondir, peut-être à l’aide d’exemples. Nos nouveaux collègues ici présents n’ont peut-être pas tous entendu les discours que nous avons prononcés la dernière fois, alors je vais peut-être me répéter.

Le sénateur Kutcher [ + ]

Merci beaucoup, sénatrice Batters. Dans votre discours précédent, vous avez évoqué les questions de religion et insisté sur l’importance qu’elles ont à vos yeux. Je suis ravi d’apprendre que vous prendrez le temps, dans votre futur discours, de nous en dire plus.

Sur une note plus personnelle, mes grands-parents — tenez-vous bien — étaient baptistes. Croyez-le ou non, un tout petit groupe de baptistes évangéliques en Ukraine est venu au Canada et a fondé la première église baptiste de Toronto, sur la rue Tecumseth. Je devais m’y rendre souvent d’ailleurs quand j’étais jeune; je restais assis des heures durant sur les bancs très durs. Heureusement, la pâtisserie Fortune était située juste à côté. Je me glissais en douce hors de l’église, j’entrais dans la pâtisserie par la porte de derrière et on me donnait alors des beignets. Nous avons beaucoup de choses à célébrer et à partager et je vous remercie de continuer à célébrer notre culture commune.

L’honorable Michael L. MacDonald

J’ai un renseignement que le sénateur aurait peut-être voulu inclure dans son discours, mais qu’il a omis de mentionner. Le premier ministre ukrainien au pays a été Michael Starr, qui, après avoir été maire d’Oshawa de 1949 à 1952, a occupé le poste de ministre du Travail dans le gouvernement de John Diefenbaker. Il a été réélu à six reprises avant d’être défait par Ed Broadbent par 15 voix, en 1968. Il a eu une grande carrière et a reçu de nombreux honneurs par la suite, et je suis sûr que vous l’auriez inclus si vous aviez pensé à lui. Je tenais donc à le signaler.

Le sénateur Kutcher [ + ]

Merci beaucoup. Michael Starr était une vedette, mais je ne pouvais pas inclure tout le monde. Il y a tellement de gens, et je n’en ai choisi que quelques-uns. Merci d’avoir attiré notre attention sur ce point.

Haut de page