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PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique

La Commission des libérations conditionnelles du Canada

10 juin 2025


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition)

Je tiens à me rallier à tous les hommages qui vous ont été rendus. Je vous remercie d’avoir si bien servi le Canada.

Skylar Pelletier est un délinquant à risque élevé qu’on a arrêté à Vancouver après qu’on l’a vu commettre un geste indécent en public et surveiller des résidences. Il fait actuellement l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue durée pour agression sexuelle, agression et introduction par effraction. En mars 2024, la police a clairement signalé que cet homme représentait un risque important pour les femmes, mais il continuait néanmoins de circuler librement dans la collectivité jusqu’à tout récemment. Voilà un exemple flagrant des conséquences des dix années de politiques laxistes du gouvernement libéral en matière de criminalité.

Monsieur le leader, le gouvernement libéral se soucie-t-il davantage du confort et de la liberté des délinquants que de la sécurité des femmes au Canada?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Tout d’abord, sénatrice Martin, merci pour vos bons mots. Ce fut un honneur de travailler avec vous.

La réponse est « non ». La responsabilité première d’un gouvernement est d’assurer la sécurité de son pays et de ses citoyens. Cette responsabilité est au cœur du gouvernement actuel et de tous les gouvernements précédents. Par ailleurs, le gouvernement est conscient de ses obligations constitutionnelles qu’il a de traiter tous les citoyens de manière équitable. Il est également conscient des responsabilités qui lui incombent en vertu de la Constitution et des usages des autres ordres de gouvernement et des autres institutions du régime gouvernemental canadien, qu’il s’agisse des provinces ou des forces de l’ordre, du Service correctionnel du Canada ou d’autres organismes du genre.

Ce n’est donc pas un exemple valide, même s’il s’agit d’une histoire tragique où un individu continue de faire du mal dans une collectivité, quelle qu’elle soit.

Malheureusement, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres dont nous entendons parler partout au Canada. Je peux vous en citer un autre : Albert de Villiers, reconnu coupable d’agressions sexuelles répétées sur un jeune enfant, est déjà libéré après seulement quatre ans, alors que la Commission des libérations conditionnelles du Canada reconnaît qu’il présente toujours un risque moyen de récidive.

Encore une fois, monsieur le leader, le gouvernement libéral se soucie-t-il davantage de la réinsertion des pédophiles que de la sécurité des enfants du Canada?

Le sénateur Gold [ + ]

Malheureusement, sénatrice Martin, dans un pays aussi vaste et diversifié que le Canada, on peut toujours trouver des exemples de systèmes, comme celui de la Commission des libérations conditionnelles ou le Service correctionnel du Canada, qui prennent des décisions pouvant être remises en question après coup.

Cela dit, la réponse à votre question est « non », encore une fois, malgré les dommages regrettables et tragiques que peuvent causer certaines personnes.

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