PÉRIODE DES QUESTIONS — La justice
Le contenu préjudiciable en ligne
10 décembre 2024
Sénateur Gold, je ne peux faire autrement que de poser une question pour faire suite à celle de la sénatrice Petitclerc.
Je suis extrêmement déçue de constater que le gouvernement ne fait pas face aux problèmes aigus de santé mentale qui surviennent à cause d’une trop longue exposition aux médias sociaux. C’est toute une génération qui est menacée. Or, le projet de loi C-63 ne prévoit qu’une mesure qui empêche les images d’exploitation sexuelle sur Internet, des images qui sont déjà illégales.
Pourquoi ne pas en faire davantage? Le Canada accuse du retard sur tous les grands pays occidentaux qui réfléchissent sur le sujet. C’est vraiment un très grave problème de société.
Je suis tout à fait conscient qu’il s’agit d’un problème de société très grave. Je ne suis pas d’accord pour dire qu’il n’y a pas de réflexions qui se font ici ou ailleurs. Tout ce que je peux dire, chère collègue, c’est qu’aucun projet de loi ne traite de ce problème en particulier actuellement.
Encore une fois, je m’engage à poser vos questions ainsi que celles de la sénatrice Petitclerc, mais pour le moment, il n’existe pas de projet de loi comme celui que vous avez mentionné.
Pourtant, je suis la marraine d’un projet de loi qui en est à l’étape du rapport à la Chambre des communes et qui propose de travailler sur une petite partie de ce problème assez pointu, afin à tout le moins de protéger les enfants de l’exposition à la pornographie. Or, le gouvernement est contre.
Je suis au courant de votre projet de loi, qui a été étudié au Sénat. Vous êtes également au courant de la réaction du gouvernement, qui n’est pas de dire que le principe du projet de loi n’est pas important ou qu’il n’y souscrit pas.