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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès de Claude B. Gingras

6 mai 2021


Honorables sénateurs, homme d’affaires, philanthrope et ardent défenseur des droits des francophones, Claude Gingras aura été beaucoup mieux connu sous la bannière de la firme Ginsberg Gingras Syndics autorisés en insolvabilité. Né le 12 avril 1944, il est décédé le 26 avril dernier d’un cancer.

Claude B. Gingras a commencé sa carrière au sein du gouvernement fédéral dans le domaine des faillites et de l’insolvabilité en 1973. Puis, en 1980, il fonde, avec son associé Joseph Ginsberg, la firme de syndics de faillites Ginsberg Gingras. Claude y occupera le poste de président-directeur général jusqu’à sa retraite, le 1er janvier 2013. Tout au long de sa carrière, lui et ses collègues s’efforceront de rendre plus humaine la profession de gestion des faillites et de propositions aux créanciers.

En 40 ans, ce modeste bureau s’est transformé en une firme de professionnels en insolvabilité, comptant un nombre important de bureaux d’affaires partout au Québec et dans l’est de l’Ontario.

Bien connu des gens d’Ottawa, Claude s’est impliqué dans un nombre important d’organismes à but non lucratif, que ce soit auprès des jeunes, ou dans les domaines de la francophonie, de la communauté d’affaires, de la santé mentale ou du soutien aux personnes en fin de vie.

Il a été président pendant 20 ans de la Fondation franco-ontarienne, membre du conseil d’administration de La Cité collégiale, de l’Hôpital général d’Ottawa, de la Maison Mathieu-Froment-Savoie et du Festival franco-ontarien. Il s’est engagé auprès de Centraide Outaouais et a agi comme président d’honneur lors de nombreuses activités de collecte de fonds.

Travaillant et généreux, Claude a été récipiendaire de la Médaille du souverain pour les bénévoles, pour l’année internationale des bénévoles, en 2001, de la Médaille du jubilé d’or de la reine Elizabeth II, en 2002, et du grade de chevalier de l’Ordre de la Pléiade, en 2003. Il a été nommé personnalité de l’année de la Chambre de commerce de Gatineau en 2010 et a reçu le Prix Bernard-Grandmaître en 2013, ainsi que l’Ordre d’Ottawa et l’Ordre de l’Ontario, en 2014.

Bon vivant, grand amateur de vin rouge, avide voyageur et fin gourmet, Claude était généreux de sa personne. Il aimait la compagnie des autres, s’amuser et discuter de politiques. Il comptait dans son cercle d’amis un nombre incalculable de gens d’affaires, de politiciens et de proches collaborateurs. Ce grand influenceur a eu un impact très positif sur la vie de toutes les personnes qui ont eu le privilège de le croiser. Il rejoint ses amis Pierre de Blois et Mauril Bélanger, avec qui il pourra améliorer « le paradis » pour les francophones.

Claude quitte notre monde en laissant derrière lui un héritage d’entraide et de générosité.

Repose en paix, cher ami, tu l’as bien mérité, et surtout, merci.

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