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PÉRIODE DES QUESTIONS — Régie interne, budgets et administration

Les travaux du comité

2 novembre 2022


L’honorable Ratna Omidvar [ + ]

Ma question s’adresse à la présidente du Comité de la régie interne, la sénatrice Moncion, et porte sur les interprètes et les casques d’écoute.

Nous savons tous qu’un très malheureux incident est survenu il y a deux semaines. Les membres du comité directeur du Comité des affaires sociales ont eu une discussion à ce sujet. Quelles sont les stratégies adoptées par le Comité de la régie interne pour garantir la bonne qualité des casques d’écoute et de l’interprétation?

Si je comprends bien votre procédure, les témoins ont le choix suivant : soit ils achètent leur propre casque et demandent à se faire rembourser leurs dépenses, soit le Sénat leur envoie un casque d’écoute. Je crois comprendre que la deuxième option n’est pas très souvent utilisée. En comparaison, un casque d’écoute est envoyé automatiquement à chaque témoin qui est appelé à témoigner devant un comité de la Chambre des communes.

Pensez-vous que la Direction des finances et de l’approvisionnement du Sénat, et non les greffiers, devrait adopter la pratique d’envoyer aux témoins les casques d’écoute appropriés pour assurer la qualité de la traduction et protéger la santé des interprètes?

Par ailleurs, que comptez-vous faire d’autre pour assurer la sécurité des témoins et des interprètes?

Je vous remercie de la question, sénatrice Omidvar, et merci de m’avoir fourni la question avant mon arrivée au Sénat.

Votre question comprend plusieurs questions. Je vais donc commencer par le premier élément, les écouteurs. Les témoins ont le choix : ils peuvent soit se faire expédier un casque, soit l’acheter. Cela dépend de la date de leur comparution et du temps qu’il faudra pour que le casque leur parvienne. S’ils demandent au Sénat d’expédier le casque, celui-ci leur sera expédié dans la mesure où nous avons suffisamment de temps pour que le colis parvienne au témoin. Si leur comparution a lieu dans un délai qui ne leur laisse pas assez de temps pour recevoir le casque, on leur demandera d’acheter un casque, que le Sénat remboursera.

La Chambre des communes ne fournit pas toujours des casques d’écoute. Elle le fait quand on le lui demande, mais ce n’est pas automatique.

En ce qui concerne le Sénat, en ce moment, un employé de la Direction des services de l’information du Sénat appelle chacun des témoins appelés à comparaître devant chacun des comités dans les 48 heures précédant leur comparution. On procède alors à des tests de son avec l’équipement approprié. Si le témoin n’a pas cet équipement, on lui demande de l’acheter, ou il peut lui être expédié. On procède à des tests avant la comparution de chaque témoin. On vérifie les connexions Internet afin d’être certains que lorsque le témoin se présente devant un comité, l’équipement fonctionne adéquatement pour les interprètes.

Chose très importante — y compris pour tous les sénateurs —, il faut faire attention. Il y a quelques minutes à peine, un collègue a posé des questions et a mis sa main sur son micro. Il faut se rappeler que ces micros sont directement reliés aux oreilles des interprètes. Nous devons faire attention. Lorsqu’on remue des feuilles de papier près du micro, le son aboutit directement dans les oreilles des interprètes. Nous devons faire très attention lorsqu’on utilise ces systèmes, que ce soit aux comités ou ici même.

En ce qui concerne les présidents des comités, le Comité de la régie interne est en train de préparer une série de règles. Si un témoin n’a pas le casque d’écoute approprié, il ne sera pas autorisé à témoigner. Cela va devenir une règle à l’avenir.

Les niveaux sonores sont surveillés dans toutes les salles de comité. Il faut être extrêmement prudents, surtout les présidents des comités, et s’assurer de ne pas demander aux techniciens d’augmenter le volume. Il y a un niveau sonore obligatoire à respecter pour assurer la sécurité de nos interprètes. Il ne faut pas l’oublier.

De plus, en ce qui a trait aux témoins qui doivent avoir l’équipement adéquat, ce sera la responsabilité des présidents des comités de s’assurer que c’est bel et bien le cas.

Un autre élément à mentionner est que nous collaborons avec les interprètes depuis un certain temps déjà pour comprendre tous les problèmes. Nous essayons de travailler avec eux pour faire en sorte qu’ils puissent travailler dans un environnement sain et que nous, les sénateurs, puissions faire notre travail.

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