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PÉRIODE DES QUESTIONS — La condition féminine

Le programme national de garderies

16 décembre 2020


Ma question s’adresse au sénateur Gold, le représentant du gouvernement au Sénat. Comme vous le savez, ce mois-ci marque le cinquantième anniversaire du rapport de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada.

En s’engageant à mettre en œuvre un programme national de garderies dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 et de la reprise économique, le gouvernement a rappelé que la Commission royale avait souligné que les services de garde d’enfant étaient nécessaires pour que les femmes puissent atteindre l’égalité sur le plan social et économique. La Commission royale a également proposé une forme de revenu minimum garanti comme autre élément clé pour promouvoir l’égalité des femmes et la reconnaissance de leur contribution à la société et à l’économie canadiennes par leur travail rémunéré et non rémunéré.

Compte tenu de l’engagement pris dans le discours du Trône, quelles mesures envisagées à l’époque par la Commission royale le gouvernement compte-t-il proposer à l’heure où il rencontre ses homologues provinciaux et territoriaux pour coordonner la mise en œuvre d’un programme national de garderie, de manière à ce que ce programme fonctionne en parallèle avec des mesures nationales de soutien du revenu qui répondent adéquatement aux besoins des personnes les plus marginalisées?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Honorable sénatrice, je vous remercie de votre question et de faire valoir inlassablement ces dossiers importants.

Le gouvernement est en communication permanente avec ses homologues provinciaux à l’égard d’enjeux comme les services de garde et le soutien du revenu pour les Canadiens, leur famille et leurs enfants. Il demeure déterminé à collaborer avec ses partenaires provinciaux qui ont compétence exclusive dans de nombreux domaines dont vous avez fait mention. Un engagement et un consensus entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sont nécessaires pour qu’il soit possible d’envisager un plan national concret. La présente crise a montré que la collaboration est au cœur même des relations fédérales-provinciales. Cette collaboration était nécessaire avant la pandémie et elle continuera de l’être après.

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