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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère des Pêches et des Océans et la Garde côtière canadienne

La pêche commerciale à la morue

4 juin 2024


L’honorable Mohamed-Iqbal Ravalia

Je vous remercie d’être parmi nous, madame la ministre. Selon une étude récente publiée dans le Journal canadien des sciences halieutiques et aquatiques, la morue du Nord qui se trouve à Terre-Neuve-et-Labrador a retrouvé les habitudes migratoires qu’elle avait auparavant. De plus, d’après le nouveau modèle d’évaluation du ministère des Pêches et des Océans, le stock de morue du Nord n’est plus dans une situation critique depuis 2016, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une réouverture de la pêche commerciale à la morue.

Compte tenu de l’importance historique et économique de la pêche à la morue pour ma province et des profondes conséquences du moratoire de 1992 sur les moyens de subsistance des habitants de Terre-Neuve-et-Labrador, quelles mesures votre ministère prend-il pour évaluer la faisabilité de la réouverture de la pêche commerciale à la morue?

L’honorable Diane Lebouthillier, c.p., députée, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne [ - ]

On m’a mise au courant, effectivement. J’ai eu aussi des séances d’information et je devrais annoncer sous peu comment se fera la réouverture de la pêche à la morue.

Je tiens à préciser que nous sommes quand même en zone de prudence. J’ai vécu le moratoire de la pêche à la morue et j’ai constaté l’effet catastrophique que le moratoire a eu sur les communautés. Je veux vous assurer et vous rassurer sur le fait que je n’ai pas l’intention de revivre un deuxième moratoire sur la pêche à la morue. Les choses vont se faire de façon telle que les générations futures auront accès à ces ressources qui sont si importantes.

Je vous remercie, madame la ministre.

Peut-être pourriez-vous nous parler des leçons que votre ministère a tirées du moratoire de 1992, qui guideront la gestion d’une éventuelle réouverture de cette pêche et en assureront la viabilité à long terme. Merci.

Mme Lebouthillier [ - ]

Comme je vous le mentionnais, nous sommes en zone de prudence et nous allons nous assurer de ne pas aller vers une surpêche, car dans une telle situation, les prix des produits diminuent.

Nous voulons faire une pêche responsable, des pêches avec des certifications MSC (Marine Stewardship Council), en nous efforçant d’utiliser l’entièreté d’un produit. On le voit aussi avec ce qui se passe actuellement sur toute la planète avec le réchauffement climatique et les océans. Nous devons être prudents dans la façon dont nous reprendrons les activités de pêche à la morue.

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