DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le Mois canadien de l’histoire islamique
6 novembre 2024
Honorables sénateurs, au nom des sénateurs Ataullahjan, Al Zaibak, Gerba et Yussuff, je suis heureux de vous rappeler que le mois d’octobre était le Mois canadien de l’histoire islamique.
Dans un monde de plus en plus polarisé, il est crucial de souligner et de célébrer l’histoire et les contributions de nos communautés musulmanes partout au Canada. Il est également essentiel de continuer de lutter contre l’islamophobie, le racisme et la haine sous toutes leurs formes.
Avec des racines dans plus de 50 pays, les musulmans du Canada représentent une grande diversité de groupes racisés et ethnoculturels. Notre pays compte plus de 1,8 million de musulmans, soit près de 5 % de la population canadienne.
Les principes fondamentaux de l’islam sont ancrés dans la paix, la sacralité, la bienveillance et la générosité. Les idéologies extrémistes et fondamentalistes qui cherchent à s’approprier le nom de la religion à des fins de destruction salissent ces principes, que la majorité des musulmans chérissent et aspirent à respecter.
Nous tirons une très grande fierté du patrimoine et des importantes contributions de notre communauté au tissu culturel et social du Canada. Ici même, au Sénat, les sénateurs Ataullahjan, Gerba, Al Zaibak et Yussuff incarnent ces contributions par leur dévouement et leurs interventions marquantes. Les contributions de nos communautés musulmanes s’étendent aux sciences, à l’entrepreneuriat, aux sciences humaines, au syndicalisme, aux droits de la personne, aux sports, au milieu universitaire et à de nombreux autres aspects de la société canadienne, qu’elles continuent d’enrichir.
Chers collègues, cette année, les thèmes du Mois canadien de l’histoire islamique sont sabr et shukr. Il s’agit de principes pouvant nous aider à naviguer entre les écueils de la vie. La notion de sabr englobe la patience, la persévérance et la persistance, qualités essentielles pour atteindre ses objectifs, surmonter les obstacles et composer avec les revers. La notion de shukr, quant à elle, signifie la gratitude, qui permet à chacun de reconnaître les bienfaits dont il bénéficie, et peut prendre la forme de mots, de sentiments ou de comportements. Chaque jour, nous trouvons des moyens de relever les défis, petits et grands, en combinant sabr et shukr.
Par la sensibilisation et le partage de récits positifs, tous les Canadiens peuvent grandir, nouer des relations et favoriser l’épanouissement d’une société pluraliste, à l’appui de notre volonté commune de créer une nation juste et prospère.
Merci, sabr, shukr.