PÉRIODE DES QUESTIONS — L'agriculture et l'agroalimentaire
La grippe aviaire
17 mai 2022
Honorables sénateurs, ma question s’adresse au représentant du gouvernement au Sénat.
Il s’agit d’une question qui porte sur la grippe aviaire, ce dont je ne crois pas que nous ayons déjà discuté au Sénat. L’Alberta se trouve au cœur d’une épidémie de grippe aviaire. À ce jour, 24 fermes sont touchées et 900 000 oiseaux — presque 1 million — ont été euthanasiés. Les producteurs de dindons et les producteurs d’œufs d’incubation sont parmi les plus touchés.
Le représentant du gouvernement au Sénat peut-il expliquer ce que l’Agence canadienne d’inspection des aliments fait pour surveiller et contenir les épidémies de grippe aviaire qui, je pense, sévissent en Alberta, en Ontario et au Québec en ce moment?
Je vous remercie de votre question. En effet, il y a eu une épidémie pas très loin de l’endroit où j’habitais dans les Cantons-de-l’Est, au Québec.
Le gouvernement comprend que la grippe aviaire cause beaucoup de tort à tous les producteurs de volaille, même si ceux-ci se montrent vigilants et rigoureux — et ils le sont — dans l’application des mesures de biosécurité pour protéger leurs animaux. On m’informe que l’Agence canadienne d’inspection des aliments agit rapidement pour empêcher la propagation de la maladie et pour appliquer les protocoles d’abattage intégral et de désinfection dans les installations touchées. Lorsqu’un élevage de volailles est infecté par la grippe aviaire, l’agence suit un protocole pour procéder à l’abattage intégral et pour désinfecter les installations concernées. Le gouvernement suit de près la situation et demeure en contact avec les provinces touchées de même qu’avec l’industrie.
Vous parlez d’abattage intégral et de décontamination, qui sont des processus coûteux pour les agriculteurs qui, en plus de perdre leurs volailles, doivent assumer les coûts liés au nettoyage et à la décontamination de leurs installations. Pouvez-vous nous parler du soutien que le gouvernement fédéral offre aux agriculteurs touchés?
Je vous remercie, chère collègue, de votre question complémentaire.
On m’a informé que les entreprises dont la production est perdue en raison d’un abattage intégral reçoivent une indemnisation selon la juste valeur du marché. Les producteurs ont également accès à une série de programmes de gestion des risques de l’entreprise. Comme il a été indiqué, le gouvernement surveille la situation et s’occupe activement du dossier, notamment en travaillant avec l’industrie pour fournir une indemnisation dans un délai raisonnable et pour soutenir la reprise sécuritaire des opérations le plus rapidement possible.