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L’importance de l’art : la sénatrice Salma Ataullahjan donne libre cours aux couleurs et à l’inspiration

La sénatrice Ataullahjan a choisi cette aquarelle impressionniste pour une carte de Noël.

Pourquoi j’ai commencé à peindre

Enfant, je m’intéressais à l’art et j’avais l’habitude de peindre à l’école. J’ai ensuite été happée par le tourbillon de la vie : je me suis mariée, j’ai eu des enfants et j’ai laissé tomber la peinture.

Alors que mon deuxième enfant avait environ quatre ans, une amie m’a proposé de suivre quelques cours de peinture avec elle. Je me suis dit : « Pourquoi pas? » C’est à ce moment que j’ai recommencé à peindre.

Comment je peins

J’aime peindre en un seul jet. Si je m’interromps, ma peinture a tendance à se subdiviser en deux œuvres distinctes.

Je donne très rarement un titre à mes œuvres. Une peinture achevée suscite différentes interprétations; je n’aime pas limiter l’expérience des gens. À mon avis, donner un titre à une peinture en oriente la perception.

Mes techniques

J’utilise surtout l’aquarelle. Je travaille avec souplesse et rapidité pour créer des coups de pinceau fluides.

Je mouille le papier des deux côtés et je choisis les couleurs que j’utiliserai. J’applique ensuite la peinture directement sur le papier humide. Je recule d’un pas pour évaluer le résultat et déterminer ce que je ferai ensuite.

Il arrive que mes peintures évoluent au cours du processus. Un jour, plus je travaillais sur une œuvre, plus elle s’embrouillait. Je me suis dit : « C’est un véritable gâchis. Voyons voir ce que je peux en faire. »

Je pensais que l’œuvre était irrécupérable, alors je n’avais aucune inhibition. J’ai passé la peinture sous le robinet en la frottant avec une brosse. Je travaillais dans la liberté la plus complète. À ma surprise, j’ai obtenu une œuvre finale fluide et impressionniste. Le résultat m’a tellement plu que j'ai utilisé cette œuvre pour une de mes cartes de Noël.

La sénatrice Salma Ataullahjan peint des scènes inspirées de ses voyages et de la littérature pakistanaise. Plusieurs de ses œuvres ornent son bureau de l’édifice de l’Est.

Mes sources d’inspiration

Mes voyages et mon enfance au Pakistan sont de grandes sources d’inspiration. Je suis fortement influencée par la littérature et l’art de ce pays.

Une de mes œuvres met en scène une femme et une colombe. Cette composition résonnait en moi parce que, dans notre poésie, la colombe symbolise un amour disparu. L’expression de la femme montrait à elle seule que quelqu’un avait disparu de sa vie.

Pourquoi je peins

La peinture est une forme de thérapie. Je me plonge complètement dans la peinture, ce qui chasse toutes les autres pensées de mon esprit.

C’est un passe-temps extrêmement accessible. Il n’est pas nécessaire d’avoir de grandes ambitions pour commencer à peindre. On peut le faire par simple plaisir.

Si vous en avez envie, faites-le. Je peins pour la simple et bonne raison que j’aime peindre. Si d’autres personnes apprécient mes œuvres, je le prends comme un cadeau.

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