Il est temps de protéger la côte nord de la Colombie-Britannique contre les pétroliers : sénatrice Jaffer
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Près de 30 ans se sont écoulés depuis que le pétrolier Exxon Valdez s’est échoué et a causé le déversement de 40 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Prince William, en Alaska — une catastrophe environnementale qui a eu des effets dévastateurs.
Le déversement a touché 2 100 kilomètres de littoral et a tué environ 250 000 oiseaux marins, 2 800 loutres de mer, 300 phoques communs, 250 pygargues à tête blanche et 20 épaulards. Il a aussi eu un effet dévastateur sur les cycles de reproduction du saumon et du hareng.
Imaginez qu’un désastre semblable frappe le littoral nord de la Colombie-Britannique.
Pour éviter un tel désastre, une zone d’exclusion volontaire des pétroliers a été mise en place en 1985. Cette protection n’est toutefois pas encore inscrite dans la loi, même si un déversement pétrolier serait beaucoup plus difficile à contenir et à nettoyer dans cette région sauvage et éloignée.
C’est la raison pour laquelle je suis fière de parrainer le projet de loi C-48, la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers, qui officialisera le moratoire de longue date sur la circulation des pétroliers le long de la côte nord de la Colombie-Britannique.
La loi interdirait aux gros pétroliers qui transportent du pétrole brut et du pétrole lourd de s’arrêter, de procéder au chargement ou de procéder au déchargement dans les ports de la côte nord de la Colombie‑Britannique. La zone couverte par le moratoire proposé s’étendrait de la frontière Canada‑Alaska à la pointe nord de l’île de Vancouver.
Si le projet de loi C-48 est adopté, la nouvelle loi protégerait Haida Gwaii, le détroit de la Reine‑Charlotte, Kitimat, Prince Rupert et de nombreuses autres régions contre un risque de déversement majeur.
Une telle protection est essentielle. La beauté de cette région côtière et l’abondance d’espèces fauniques en ont fait une destination d’écotourisme reconnue dans le monde entier, où les visiteurs peuvent voir des merveilles naturelles comme l’ours Kermode, des forêts pluviales anciennes, les épaulards emblématiques, des pygargues à tête blanche et des peuplements d’algues brunes. Cette richesse écologique a permis de créer des emplois et des possibilités de développement économique durable. On estime qu’en Colombie-Britannique, l’industrie du tourisme en milieu sauvage s’élève à plus de 782 millions de dollars par année et emploie quelque 40 000 personnes.
Un déversement nuirait aussi aux communautés des Premières Nations, tant sur le plan économique que sur le plan culture, et le projet de loi C-48 bénéficie d’un ferme soutien des communautés les plus à risque. Plus de 12 000 Canadiens, dont des membres de nations autochtones, ont déposé une pétition à la Chambre des communes pour que cette dernière adopte le projet de loi C-48.
La réalité est la suivante : le transport de pétrole présente des risques, particulièrement dans les eaux tumultueuses le long des côtes du nord de la Colombie-Britannique. Malheureusement, les régions côtières éloignées du nord de la Colombie-Britannique n’ont tout simplement pas la capacité d’intervenir assez rapidement à une échelle suffisante.
Le projet de loi vise à atténuer les risques de déversement de pétrole. Le projet de loi reconnaît toutefois que des communautés côtières dépendent en partie du pétrole brut, c’est pourquoi il permet que le transport de petites quantités se poursuive.
De plus, aux termes du projet de loi, le moratoire ne s’appliquerait pas aux produits énergétiques qui se dissipent plus rapidement par évaporation, comme le gaz naturel liquéfié. Le projet de loi C-48 est donc conforme à l’annonce qui a récemment été faite concernant l’approbation finale d’un projet de 40 millions de dollars de LNG Canada pour la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié et d’un gazoduc dans le nord de la Colombie-Britannique.
La Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers a déjà obtenu le soutien de la Chambre des communes et il en est à l’étape de la deuxième lecture au Sénat. Lors d’un discours que j’ai prononcé en juin pour soutenir le projet de loi, j’ai rappelé que celui-ci permet d’établir un équilibre approprié entre la protection de l’environnement et une économie vigoureuse.
Les ports du sud de la Colombie-Britannique, où le système de sécurité maritime est plus robuste, demeureront, comme auparavant, ouverts à la circulation des pétroliers. De plus, les pétroliers de plus petite taille pourront continuer de desservir les communautés du nord de la Colombie-Britannique pour réapprovisionner les industries existantes et pour répondre aux besoins résidentiels.
Les Britanno-Colombiens sont très conscients des risques associés aux déversements de pétrole et de la nécessité de travailler ensemble pour protéger la côte du Pacifique. Lorsque la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers cheminera au Sénat, je travaillerai avec vous pour que le projet de loi C-48 soit adopté.
La sénatrice Mobina Jaffer est la marraine de la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers. Elle représente la Colombie-Britannique.
L’honorable sénatrice Mobina Jaffer a pris sa retraite du Sénat du Canada en août 2024. Visitez le site web Parlinfo de la bibliothèque du parlement et apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.
Près de 30 ans se sont écoulés depuis que le pétrolier Exxon Valdez s’est échoué et a causé le déversement de 40 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Prince William, en Alaska — une catastrophe environnementale qui a eu des effets dévastateurs.
Le déversement a touché 2 100 kilomètres de littoral et a tué environ 250 000 oiseaux marins, 2 800 loutres de mer, 300 phoques communs, 250 pygargues à tête blanche et 20 épaulards. Il a aussi eu un effet dévastateur sur les cycles de reproduction du saumon et du hareng.
Imaginez qu’un désastre semblable frappe le littoral nord de la Colombie-Britannique.
Pour éviter un tel désastre, une zone d’exclusion volontaire des pétroliers a été mise en place en 1985. Cette protection n’est toutefois pas encore inscrite dans la loi, même si un déversement pétrolier serait beaucoup plus difficile à contenir et à nettoyer dans cette région sauvage et éloignée.
C’est la raison pour laquelle je suis fière de parrainer le projet de loi C-48, la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers, qui officialisera le moratoire de longue date sur la circulation des pétroliers le long de la côte nord de la Colombie-Britannique.
La loi interdirait aux gros pétroliers qui transportent du pétrole brut et du pétrole lourd de s’arrêter, de procéder au chargement ou de procéder au déchargement dans les ports de la côte nord de la Colombie‑Britannique. La zone couverte par le moratoire proposé s’étendrait de la frontière Canada‑Alaska à la pointe nord de l’île de Vancouver.
Si le projet de loi C-48 est adopté, la nouvelle loi protégerait Haida Gwaii, le détroit de la Reine‑Charlotte, Kitimat, Prince Rupert et de nombreuses autres régions contre un risque de déversement majeur.
Une telle protection est essentielle. La beauté de cette région côtière et l’abondance d’espèces fauniques en ont fait une destination d’écotourisme reconnue dans le monde entier, où les visiteurs peuvent voir des merveilles naturelles comme l’ours Kermode, des forêts pluviales anciennes, les épaulards emblématiques, des pygargues à tête blanche et des peuplements d’algues brunes. Cette richesse écologique a permis de créer des emplois et des possibilités de développement économique durable. On estime qu’en Colombie-Britannique, l’industrie du tourisme en milieu sauvage s’élève à plus de 782 millions de dollars par année et emploie quelque 40 000 personnes.
Un déversement nuirait aussi aux communautés des Premières Nations, tant sur le plan économique que sur le plan culture, et le projet de loi C-48 bénéficie d’un ferme soutien des communautés les plus à risque. Plus de 12 000 Canadiens, dont des membres de nations autochtones, ont déposé une pétition à la Chambre des communes pour que cette dernière adopte le projet de loi C-48.
La réalité est la suivante : le transport de pétrole présente des risques, particulièrement dans les eaux tumultueuses le long des côtes du nord de la Colombie-Britannique. Malheureusement, les régions côtières éloignées du nord de la Colombie-Britannique n’ont tout simplement pas la capacité d’intervenir assez rapidement à une échelle suffisante.
Le projet de loi vise à atténuer les risques de déversement de pétrole. Le projet de loi reconnaît toutefois que des communautés côtières dépendent en partie du pétrole brut, c’est pourquoi il permet que le transport de petites quantités se poursuive.
De plus, aux termes du projet de loi, le moratoire ne s’appliquerait pas aux produits énergétiques qui se dissipent plus rapidement par évaporation, comme le gaz naturel liquéfié. Le projet de loi C-48 est donc conforme à l’annonce qui a récemment été faite concernant l’approbation finale d’un projet de 40 millions de dollars de LNG Canada pour la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié et d’un gazoduc dans le nord de la Colombie-Britannique.
La Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers a déjà obtenu le soutien de la Chambre des communes et il en est à l’étape de la deuxième lecture au Sénat. Lors d’un discours que j’ai prononcé en juin pour soutenir le projet de loi, j’ai rappelé que celui-ci permet d’établir un équilibre approprié entre la protection de l’environnement et une économie vigoureuse.
Les ports du sud de la Colombie-Britannique, où le système de sécurité maritime est plus robuste, demeureront, comme auparavant, ouverts à la circulation des pétroliers. De plus, les pétroliers de plus petite taille pourront continuer de desservir les communautés du nord de la Colombie-Britannique pour réapprovisionner les industries existantes et pour répondre aux besoins résidentiels.
Les Britanno-Colombiens sont très conscients des risques associés aux déversements de pétrole et de la nécessité de travailler ensemble pour protéger la côte du Pacifique. Lorsque la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers cheminera au Sénat, je travaillerai avec vous pour que le projet de loi C-48 soit adopté.
La sénatrice Mobina Jaffer est la marraine de la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers. Elle représente la Colombie-Britannique.
L’honorable sénatrice Mobina Jaffer a pris sa retraite du Sénat du Canada en août 2024. Visitez le site web Parlinfo de la bibliothèque du parlement et apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.