Le courage des athlètes olympiques réfugiés: Sénatrice Omidvar
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Tous les quatre ans, des spectateurs du Canada et de partout dans le monde ont les yeux rivés sur les Jeux olympiques d’été. Des milliers d’entre eux se déplacent pour y assister, et des milliards d’autres les regardent à la maison. Au cours du dernier mois, le monde a porté toute son attention sur le Brésil et les Jeux de Rio 2016. Le public a été ébloui par le spectacle des meilleurs athlètes du monde représentant plus de 200 pays dans le haut lieu de la compétition. Alors que nous souhaitons la bienvenue à nos athlètes de retour de Rio et fêtons leur réussite phénoménale, nous réfléchissons aussi à une autre équipe de compétiteurs remarquables : la toute première équipe olympique de réfugiés.
Cette année, 10 réfugiés de quatre pays, soit la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Soudan du Sud et la Syrie, ont été choisis parmi une liste de 43 personnes déplacées à travers le monde pour concourir sous la bannière olympique. L’équipe comprenait deux nageurs, deux judokas, un marathonien et cinq coureurs de demi-fond. Le Comité international olympique (CIO) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont collaboré afin d’appuyer une équipe dans le cadre d’un effort visant à sensibiliser les gens à la crise des réfugiés et à rendre hommage au courage et à la persévérance de tous les réfugiés.
Ce qui rend les Jeux olympiques aussi fascinants, ce sont les histoires personnelles et humaines qui s’y déroulent tout au long des compétitions. Les athlètes de l’équipe olympique des réfugiés ont fourni un récit unique et convaincant à ce drame humain. L’exemple le plus évident est sans aucun doute celui de la nageuse Yusra Mardini, une Syrienne de 18 ans. Alors qu’elle fuyait la Syrie en passant par la Turquie en 2015, elle s’est retrouvée dans la mer Égée, avec 19 autres réfugiés, à bord d’un bateau dont le moteur était en panne. Sa sœur et elle ont décidé de sauter à l’eau et de pousser le bateau pendant plus de trois heures, jusqu’à ce que tous atteignent la côte grecque en toute sécurité. Vivant maintenant en Allemagne, Yusra Mardini puise son inspiration de son expérience : « Je souhaite représenter tous les réfugiés parce que je veux montrer à tous qu’après la souffrance et la tempête, il y a le beau temps. »
L’histoire de Yusra Mardini, tout comme celles des autres olympiens réfugiés, se rattache à un récit plus important : les réfugiés ont les mêmes aspirations et le même potentiel en tant que citoyen d’un pays et peuvent réaliser de grandes choses si l’occasion leur est présentée. Hélas, même si nous applaudissons ces athlètes, nous avons aussi remarqué les absents – ces athlètes qui n’ont pas réussi à se mettre en sécurité, comme Samia Omar, le coureur somalien âgé de 21 ans qui s’est noyé en traversant la mer Méditerranée en 2012. Tant les triomphes que les tragédies sont symboliques d’une crise qui affecte non seulement les athlètes d’élite, mais toute une génération de talents humains: les médecins, les artistes, les enseignants, les entrepreneurs, les dirigeants politiques, tous ont quitté leur communauté d’origine.
Bien qu’aucun d’entre eux n’ait foulé le podium, les membres de l’équipe olympique des réfugiés ont su attirer l’attention des athlètes et des spectateurs du monde entier. Ils ont reçu une vibrante ovation lors de la cérémonie d’ouverture et des dirigeants du monde tels que le pape François et le président des États‑Unis, Barack Obama, leur ont envoyé des messages de soutien et d’encouragement. Dans son discours de clôture, le président du CIO, M. Thomas Bach, a déclaré : « Par votre talent et votre force de caractère, vous êtes une source d’inspiration pour nous tous. Vous êtes un symbole d’espoir pour des millions de réfugiés dans le monde. Nous resterons à vos côtés après les Jeux olympiques. »
Maintenant que les Jeux de Rio de 2016 passent à l’histoire, le défi consiste à faire en sorte que ce soutien perdure. Prenons comme nouvelle source d’inspiration ces olympiens réfugiés et travaillons à faire en sorte que les personnes déplacées à travers ce monde se voient offrir la chance de réaliser leur potentiel et de réussir leur vie.
Tous les quatre ans, des spectateurs du Canada et de partout dans le monde ont les yeux rivés sur les Jeux olympiques d’été. Des milliers d’entre eux se déplacent pour y assister, et des milliards d’autres les regardent à la maison. Au cours du dernier mois, le monde a porté toute son attention sur le Brésil et les Jeux de Rio 2016. Le public a été ébloui par le spectacle des meilleurs athlètes du monde représentant plus de 200 pays dans le haut lieu de la compétition. Alors que nous souhaitons la bienvenue à nos athlètes de retour de Rio et fêtons leur réussite phénoménale, nous réfléchissons aussi à une autre équipe de compétiteurs remarquables : la toute première équipe olympique de réfugiés.
Cette année, 10 réfugiés de quatre pays, soit la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Soudan du Sud et la Syrie, ont été choisis parmi une liste de 43 personnes déplacées à travers le monde pour concourir sous la bannière olympique. L’équipe comprenait deux nageurs, deux judokas, un marathonien et cinq coureurs de demi-fond. Le Comité international olympique (CIO) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont collaboré afin d’appuyer une équipe dans le cadre d’un effort visant à sensibiliser les gens à la crise des réfugiés et à rendre hommage au courage et à la persévérance de tous les réfugiés.
Ce qui rend les Jeux olympiques aussi fascinants, ce sont les histoires personnelles et humaines qui s’y déroulent tout au long des compétitions. Les athlètes de l’équipe olympique des réfugiés ont fourni un récit unique et convaincant à ce drame humain. L’exemple le plus évident est sans aucun doute celui de la nageuse Yusra Mardini, une Syrienne de 18 ans. Alors qu’elle fuyait la Syrie en passant par la Turquie en 2015, elle s’est retrouvée dans la mer Égée, avec 19 autres réfugiés, à bord d’un bateau dont le moteur était en panne. Sa sœur et elle ont décidé de sauter à l’eau et de pousser le bateau pendant plus de trois heures, jusqu’à ce que tous atteignent la côte grecque en toute sécurité. Vivant maintenant en Allemagne, Yusra Mardini puise son inspiration de son expérience : « Je souhaite représenter tous les réfugiés parce que je veux montrer à tous qu’après la souffrance et la tempête, il y a le beau temps. »
L’histoire de Yusra Mardini, tout comme celles des autres olympiens réfugiés, se rattache à un récit plus important : les réfugiés ont les mêmes aspirations et le même potentiel en tant que citoyen d’un pays et peuvent réaliser de grandes choses si l’occasion leur est présentée. Hélas, même si nous applaudissons ces athlètes, nous avons aussi remarqué les absents – ces athlètes qui n’ont pas réussi à se mettre en sécurité, comme Samia Omar, le coureur somalien âgé de 21 ans qui s’est noyé en traversant la mer Méditerranée en 2012. Tant les triomphes que les tragédies sont symboliques d’une crise qui affecte non seulement les athlètes d’élite, mais toute une génération de talents humains: les médecins, les artistes, les enseignants, les entrepreneurs, les dirigeants politiques, tous ont quitté leur communauté d’origine.
Bien qu’aucun d’entre eux n’ait foulé le podium, les membres de l’équipe olympique des réfugiés ont su attirer l’attention des athlètes et des spectateurs du monde entier. Ils ont reçu une vibrante ovation lors de la cérémonie d’ouverture et des dirigeants du monde tels que le pape François et le président des États‑Unis, Barack Obama, leur ont envoyé des messages de soutien et d’encouragement. Dans son discours de clôture, le président du CIO, M. Thomas Bach, a déclaré : « Par votre talent et votre force de caractère, vous êtes une source d’inspiration pour nous tous. Vous êtes un symbole d’espoir pour des millions de réfugiés dans le monde. Nous resterons à vos côtés après les Jeux olympiques. »
Maintenant que les Jeux de Rio de 2016 passent à l’histoire, le défi consiste à faire en sorte que ce soutien perdure. Prenons comme nouvelle source d’inspiration ces olympiens réfugiés et travaillons à faire en sorte que les personnes déplacées à travers ce monde se voient offrir la chance de réaliser leur potentiel et de réussir leur vie.