Le Sénat adopte un projet de loi monumental sur l’autonomie gouvernementale des Cris : Sénatrice Dyck
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La semaine dernière, le travail acharné de la nation crie d’Eeyou Istchee a enfin porté fruit.
Le projet de loi C-70 – adopté rapidement par le Sénat – édicte l’Entente sur la gouvernance de la nation crie et la Constitution crie. Il s’agit d’une entente d’autonomie gouvernementale conclue avec Ottawa. Tout cela va se concrétiser, pour commencer, par l’injection de 200 millions de dollars dans les coffres des Cris – afin d’aider les membres de la nation –, et le retrait de la surveillance de la communauté par la ministre des Relations Couronne-Autochtones.
Les Cris ont travaillé sur cette entente depuis longtemps; tous les sénateurs l’ont compris. Alors, quand cette importante mesure législative s’est retrouvée devant le Sénat, il s’est produit quelque chose d’assez rare et de plutôt spécial : l’unanimité.
En une seule journée, le Comité sénatorial des peuples autochtones a entendu les représentants du gouvernement et des Cris, a procédé à l’étude article par article du projet de loi, a renvoyé la mesure législative au Sénat et l’a mise en tête de liste pour le vote final. Les sénateurs ont ensuite adopté le projet de loi d’un seul coup, en présence de membres de la communauté. Ce fut un bel exemple de solidarité.
La nation crie d’Eeyou Istchee compte plus de 18 000 Eeyous ou Cris qui vivent sur leur territoire traditionnel d’Eeyou Istchee, d’une superficie d’environ 400 000 kilomètres carrés, qui s’étend à l’est et au sud de la baie James et de la baie d’Hudson.
En tant que présidente du Comité sénatorial des peuples autochtones, j’ai eu le privilège, au cours de la dernière année, de rencontrer des membres de communautés autochtones de partout au pays dans le cadre de l’étude qu’a entreprise le comité sur les relations de nation à nation. Plusieurs communautés nous ont parlé de l’importance, pour chaque nation, d’avoir sa propre constitution, et il est clair que les Cris ont su montrer l’exemple – que d’autres nations pourront décider de suivre.
Soit dit en passant, nous avons appris que près de la moitié des chefs élus sont des femmes — preuve que certains ont la sagesse de reconnaître que l’équilibre entre les sexes va de pair avec le développement. Félicitations.
Les Cris d’Eeyou Istchee se sont battus très fort pour arriver à leurs fins. Ils ont mobilisé les membres de leur communauté à chacune des étapes du processus. Ils n’ont rien laissé au hasard.
Je me réjouis de savoir que nous avons pu contribuer à cette réalisation.
Avis aux lecteurs : L’honorable Lillian Dyck a pris sa retraite du Sénat du Canada en août 2020. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.
La semaine dernière, le travail acharné de la nation crie d’Eeyou Istchee a enfin porté fruit.
Le projet de loi C-70 – adopté rapidement par le Sénat – édicte l’Entente sur la gouvernance de la nation crie et la Constitution crie. Il s’agit d’une entente d’autonomie gouvernementale conclue avec Ottawa. Tout cela va se concrétiser, pour commencer, par l’injection de 200 millions de dollars dans les coffres des Cris – afin d’aider les membres de la nation –, et le retrait de la surveillance de la communauté par la ministre des Relations Couronne-Autochtones.
Les Cris ont travaillé sur cette entente depuis longtemps; tous les sénateurs l’ont compris. Alors, quand cette importante mesure législative s’est retrouvée devant le Sénat, il s’est produit quelque chose d’assez rare et de plutôt spécial : l’unanimité.
En une seule journée, le Comité sénatorial des peuples autochtones a entendu les représentants du gouvernement et des Cris, a procédé à l’étude article par article du projet de loi, a renvoyé la mesure législative au Sénat et l’a mise en tête de liste pour le vote final. Les sénateurs ont ensuite adopté le projet de loi d’un seul coup, en présence de membres de la communauté. Ce fut un bel exemple de solidarité.
La nation crie d’Eeyou Istchee compte plus de 18 000 Eeyous ou Cris qui vivent sur leur territoire traditionnel d’Eeyou Istchee, d’une superficie d’environ 400 000 kilomètres carrés, qui s’étend à l’est et au sud de la baie James et de la baie d’Hudson.
En tant que présidente du Comité sénatorial des peuples autochtones, j’ai eu le privilège, au cours de la dernière année, de rencontrer des membres de communautés autochtones de partout au pays dans le cadre de l’étude qu’a entreprise le comité sur les relations de nation à nation. Plusieurs communautés nous ont parlé de l’importance, pour chaque nation, d’avoir sa propre constitution, et il est clair que les Cris ont su montrer l’exemple – que d’autres nations pourront décider de suivre.
Soit dit en passant, nous avons appris que près de la moitié des chefs élus sont des femmes — preuve que certains ont la sagesse de reconnaître que l’équilibre entre les sexes va de pair avec le développement. Félicitations.
Les Cris d’Eeyou Istchee se sont battus très fort pour arriver à leurs fins. Ils ont mobilisé les membres de leur communauté à chacune des étapes du processus. Ils n’ont rien laissé au hasard.
Je me réjouis de savoir que nous avons pu contribuer à cette réalisation.
Avis aux lecteurs : L’honorable Lillian Dyck a pris sa retraite du Sénat du Canada en août 2020. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.