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Les Canadiens méritent de meilleurs soins de santé et le Centre de médecine de famille peut nous y mener : sénateur Ravalia

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Je suis devenu médecin de famille car offrir des soins complets et avec compassion donne un sens à ma vie. Dans la petite communauté que j’ai desservie à Twillingate, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, j’ai vu des bébés dont j’ai pris soin grandir et j’ai vu des gens atteindre la fin de leur vie. Je fais partie de cette communauté et les relations que j’ai nouées sont au cœur de ce qu’est être un médecin de famille.

Je sais que mes patients apprécient également ces relations. Ils savent que je les vois comme une personne et non pas seulement comme un ensemble de maladies à traiter. Je suis en mesure d’offrir des plans de traitement ou de leur conseiller des modes de vie plus sains en fonction de ce que je sais au sujet de la situation socioéconomique de mes patients ainsi que de leur milieu familial – je vais même jusqu’à savoir s’ils sont susceptibles de suivre mes conseils ou non.

La médecine familiale est enrichissante et complexe, plus que jamais auparavant. Par contre, il est de plus en plus difficile de surmonter cette complexité à l’aide de l’organisation de la pratique traditionnelle.

Par exemple, un patient qui est atteint d’un problème de santé chronique et qui doit aussi gérer une série de médicaments en plus de faire face à des problèmes familiaux a besoin de soutien de la part d’une équipe communautaire de professionnels de la santé pour prendre soin de manière efficace de sa santé. Pour remédier à cette complexité, améliorer les services et répondre aux besoins en constante évolution des patients, les provinces mettent à l’essai une variété de modèles de soins primaires.

En 2011, le Collège des médecins de famille du Canada a lancé sa vision de l’avenir de la médecine familiale. Elle s’appelle le Centre de médecine de famille (CMF) et le modèle a attiré l’attention des décideurs provinciaux et des fournisseurs de soins de santé dans l’ensemble du Canada.

Le CMF est mieux décrit comme étant une pratique familiale qui sert de plaque tournante centrale pour la prestation de soins qui sont adaptés aux besoins de chaque patient et de leurs communautés.

Le modèle englobe la technologie de l’information en santé, ce qui comprend les dossiers électroniques afin d’entreposer et de communiquer des renseignements dans l’ensemble des points de service, ce qui permet aux professionnels de la santé de communiquer efficacement.

Les données probantes montrent que les modèles de pratique familiale de CMF mènent à de meilleurs soins, à de meilleurs résultats, à des coûts moins élevés de soins de santé et à une satisfaction accrue pour les fournisseurs et les patients. Lorsque le modèle fonctionne bien, il est associé à la réduction du recours aux salles d’urgence, à un meilleur respect des plans de traitement, à un meilleur accès aux soins après les heures normales et à une amélioration du suivi des patients.

Reconnaissant la variabilité de la prestation des soins de santé dans l’ensemble du Canada, le CMF n’est pas fondé sur des critères obligatoires, il s’agit plutôt d’un ensemble de piliers qui appuient la nécessité de répondre aux besoins des communautés. Plus une pratique est en harmonie avec la vision du CMF, mieux elle peut réaliser le plein potentiel du modèle.

Pour réaliser la vision d’obtenir de meilleurs soins et de meilleurs résultats pour tous, le CMF a besoin de soutien de la part des provinces, des territoires, du gouvernement fédéral, des décideurs, des fournisseurs de soins de santé et du public, qui finiront par bénéficier des résultats du modèle.

Grâce au soutien du gouvernement et à la participation conjointe des professionnels de la santé qui rendent tout cela possible, le CMF peut offrir des soins accessibles et adaptés aux besoins des Canadiens. Les progrès réalisés au cours des sept dernières années sont impressionnants, mais nous avons plus de travail devant nous.

Ce que j’ai apprécié le plus en tant que médecin de famille à Twillingate, ce fut de travailler avec une bonne équipe ayant l’objectif commun d’améliorer la vie des gens grâce à un meilleur accès à des soins axés sur les personnes.

La vision du Centre de médecine de famille peut rendre cette dernière réalisable et accessible pour tout le monde au Canada.

 

Le sénateur Mohamed‑Iqbal Ravalia est un ancien médecin de famille. Il représente Terre‑Neuve‑et‑Labrador au Sénat.

Cet article a été publié le 14 novembre 2018 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

Je suis devenu médecin de famille car offrir des soins complets et avec compassion donne un sens à ma vie. Dans la petite communauté que j’ai desservie à Twillingate, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, j’ai vu des bébés dont j’ai pris soin grandir et j’ai vu des gens atteindre la fin de leur vie. Je fais partie de cette communauté et les relations que j’ai nouées sont au cœur de ce qu’est être un médecin de famille.

Je sais que mes patients apprécient également ces relations. Ils savent que je les vois comme une personne et non pas seulement comme un ensemble de maladies à traiter. Je suis en mesure d’offrir des plans de traitement ou de leur conseiller des modes de vie plus sains en fonction de ce que je sais au sujet de la situation socioéconomique de mes patients ainsi que de leur milieu familial – je vais même jusqu’à savoir s’ils sont susceptibles de suivre mes conseils ou non.

La médecine familiale est enrichissante et complexe, plus que jamais auparavant. Par contre, il est de plus en plus difficile de surmonter cette complexité à l’aide de l’organisation de la pratique traditionnelle.

Par exemple, un patient qui est atteint d’un problème de santé chronique et qui doit aussi gérer une série de médicaments en plus de faire face à des problèmes familiaux a besoin de soutien de la part d’une équipe communautaire de professionnels de la santé pour prendre soin de manière efficace de sa santé. Pour remédier à cette complexité, améliorer les services et répondre aux besoins en constante évolution des patients, les provinces mettent à l’essai une variété de modèles de soins primaires.

En 2011, le Collège des médecins de famille du Canada a lancé sa vision de l’avenir de la médecine familiale. Elle s’appelle le Centre de médecine de famille (CMF) et le modèle a attiré l’attention des décideurs provinciaux et des fournisseurs de soins de santé dans l’ensemble du Canada.

Le CMF est mieux décrit comme étant une pratique familiale qui sert de plaque tournante centrale pour la prestation de soins qui sont adaptés aux besoins de chaque patient et de leurs communautés.

Le modèle englobe la technologie de l’information en santé, ce qui comprend les dossiers électroniques afin d’entreposer et de communiquer des renseignements dans l’ensemble des points de service, ce qui permet aux professionnels de la santé de communiquer efficacement.

Les données probantes montrent que les modèles de pratique familiale de CMF mènent à de meilleurs soins, à de meilleurs résultats, à des coûts moins élevés de soins de santé et à une satisfaction accrue pour les fournisseurs et les patients. Lorsque le modèle fonctionne bien, il est associé à la réduction du recours aux salles d’urgence, à un meilleur respect des plans de traitement, à un meilleur accès aux soins après les heures normales et à une amélioration du suivi des patients.

Reconnaissant la variabilité de la prestation des soins de santé dans l’ensemble du Canada, le CMF n’est pas fondé sur des critères obligatoires, il s’agit plutôt d’un ensemble de piliers qui appuient la nécessité de répondre aux besoins des communautés. Plus une pratique est en harmonie avec la vision du CMF, mieux elle peut réaliser le plein potentiel du modèle.

Pour réaliser la vision d’obtenir de meilleurs soins et de meilleurs résultats pour tous, le CMF a besoin de soutien de la part des provinces, des territoires, du gouvernement fédéral, des décideurs, des fournisseurs de soins de santé et du public, qui finiront par bénéficier des résultats du modèle.

Grâce au soutien du gouvernement et à la participation conjointe des professionnels de la santé qui rendent tout cela possible, le CMF peut offrir des soins accessibles et adaptés aux besoins des Canadiens. Les progrès réalisés au cours des sept dernières années sont impressionnants, mais nous avons plus de travail devant nous.

Ce que j’ai apprécié le plus en tant que médecin de famille à Twillingate, ce fut de travailler avec une bonne équipe ayant l’objectif commun d’améliorer la vie des gens grâce à un meilleur accès à des soins axés sur les personnes.

La vision du Centre de médecine de famille peut rendre cette dernière réalisable et accessible pour tout le monde au Canada.

 

Le sénateur Mohamed‑Iqbal Ravalia est un ancien médecin de famille. Il représente Terre‑Neuve‑et‑Labrador au Sénat.

Cet article a été publié le 14 novembre 2018 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

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