Saluons les héros bénévoles de recherche et de sauvetage : les sénateurs Manning et Gold
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Des centaines de fois par année, ils sont appelés à intervenir dans certaines des conditions les plus éprouvantes qui soient pour sauver la vie d’étrangers en risquant la leur. Or peu de Canadiens savent qu’ils existent.
La Garde côtière auxiliaire canadienne est un organisme privé sans but lucratif et caritatif agréé par le gouvernement fédéral. Ses 4 200 membres apportent un soutien vital à certaines des opérations maritimes de recherche et de sauvetage les plus périlleuses.
Chaque année, ces bénévoles interviennent en réponse à 2 000 incidents en moyenne et sont en disponibilité 24 heures par jour, toute l’année. Ils sont parfois les seuls intervenants auprès de personnes en détresse.
D’innombrables bénévoles partout au Canada méritent des éloges à l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole, mais en tant que président et vice-président du Comité sénatorial des pêches et des océans, nous avons cru bon d’attirer l’attention sur les membres de la Garde côtière auxiliaire, dont le travail passe souvent inaperçu ou n’est pas estimé à sa juste valeur.
La Garde côtière auxiliaire existe depuis plus de 40 ans. Sans elle, la Garde côtière canadienne serait amputée de ressources considérables : les auxiliaires effectuent 25 % des missions de recherche et sauvetage chaque année.
Ces bénévoles sauvent véritablement des vies.
Le 8 février 2019, à Squamish, en Colombie-Britannique, une violente tempête de vent avec des rafales à 90 km/h s’est abattue sur un voilier de 27 pieds qui transportait deux hommes. L’un d’entre eux, Evan, a consacré à cette mésaventure un billet de blogue intitulé « The night we almost died » (La nuit où nous avons frisé la mort), où il relate qu’un feu s’est déclaré dans la cage d’escalier vers le pont inférieur pendant que des vagues de 10 pieds faisaient tanguer le Dulcinea.
Comme le raconte Evan : « Ceux d’entre vous qui n’ont jamais crié “MAYDAY! MAYDAY! MAYDAY!” dans une radio rendue si glissante par leur sang qu’ils ont du mal à appuyer sur le bouton d’émission, je vous souhaite sincèrement de ne jamais avoir l’occasion de le faire! »
Evan a tiré quatre fusées éclairantes pour capter l’attention de la Garde côtière. Les sauveteurs lui ont donné les instructions nécessaires par radio pour manœuvrer l’embarcation vers un lieu sûr, d’où elle a pu être remorquée.
Après cette expérience terrifiante qui leur a laissé des engelures aux doigts et aux orteils, à lui et à son compagnon, Evan a exprimé sa gratitude aux équipes bénévoles de recherche et de sauvetage qui leur ont sauvé la vie : « Je remercie de tout cœur chacun des membres de l’équipe de la Garde côtière qui nous a secourus! NOUS AVONS BEAUCOUP DE CHANCE DE NOUS EN ÊTRE TIRÉS VIVANTS! »
Nous avons eu l’occasion de rencontrer des auxiliaires pendant des missions d’étude l’an dernier à des endroits comme Kuujjuaq, au Québec, et Victoria, en Colombie-Britannique.
Tout au long de l’étude, on nous a maintes fois répété que ces hommes et ces femmes sont vraiment la crème de la crème, et qu’ils font passer la sécurité et le bien-être d’autrui avant les leurs.
Malheureusement, un financement inadéquat de la part du gouvernement fédéral nuit au travail des auxiliaires, et leur effectif ne s’est pas accru au rythme du nombre des appels de détresse. Le financement assuré par la Garde côtière canadienne ne tient pas compte de l’inflation, et faute de ressources financières, certains membres ne reçoivent pas une formation conforme aux normes nationales.
C’est la raison pour laquelle dans notre rapport intitulé Quand chaque minute compte – Recherche et sauvetage maritimes, le comité a recommandé que le gouvernement fédéral augmente le financement de la Garde côtière auxiliaire et mette sur pied un fonds pour la recherche et le sauvetage maritimes afin que les auxiliaires puissent se procurer l’équipement nécessaire pour les aider dans leur travail.
Cette année, la Semaine nationale de l’action bénévole se déroule sous le thème « Le facteur bénévole : pour élever les collectivités ». Nous croyons fermement que les auxiliaires, où qu’ils soient, contribuent à rendre plus sûres les communautés côtières.
Nous vous remercions de votre dévouement.
Le sénateur Fabian Manning est président du Comité sénatorial des pêches et des océans. Il représente Terre-Neuve-et-Labrador.
Le sénateur Marc Gold est vice-président du Comité sénatorial des pêches et des océans. Il représente la division Stadacona du Québec.
Cet article a été publié le 11 avril 2019 dans le journal The Telegram (en anglais seulement).
Des centaines de fois par année, ils sont appelés à intervenir dans certaines des conditions les plus éprouvantes qui soient pour sauver la vie d’étrangers en risquant la leur. Or peu de Canadiens savent qu’ils existent.
La Garde côtière auxiliaire canadienne est un organisme privé sans but lucratif et caritatif agréé par le gouvernement fédéral. Ses 4 200 membres apportent un soutien vital à certaines des opérations maritimes de recherche et de sauvetage les plus périlleuses.
Chaque année, ces bénévoles interviennent en réponse à 2 000 incidents en moyenne et sont en disponibilité 24 heures par jour, toute l’année. Ils sont parfois les seuls intervenants auprès de personnes en détresse.
D’innombrables bénévoles partout au Canada méritent des éloges à l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole, mais en tant que président et vice-président du Comité sénatorial des pêches et des océans, nous avons cru bon d’attirer l’attention sur les membres de la Garde côtière auxiliaire, dont le travail passe souvent inaperçu ou n’est pas estimé à sa juste valeur.
La Garde côtière auxiliaire existe depuis plus de 40 ans. Sans elle, la Garde côtière canadienne serait amputée de ressources considérables : les auxiliaires effectuent 25 % des missions de recherche et sauvetage chaque année.
Ces bénévoles sauvent véritablement des vies.
Le 8 février 2019, à Squamish, en Colombie-Britannique, une violente tempête de vent avec des rafales à 90 km/h s’est abattue sur un voilier de 27 pieds qui transportait deux hommes. L’un d’entre eux, Evan, a consacré à cette mésaventure un billet de blogue intitulé « The night we almost died » (La nuit où nous avons frisé la mort), où il relate qu’un feu s’est déclaré dans la cage d’escalier vers le pont inférieur pendant que des vagues de 10 pieds faisaient tanguer le Dulcinea.
Comme le raconte Evan : « Ceux d’entre vous qui n’ont jamais crié “MAYDAY! MAYDAY! MAYDAY!” dans une radio rendue si glissante par leur sang qu’ils ont du mal à appuyer sur le bouton d’émission, je vous souhaite sincèrement de ne jamais avoir l’occasion de le faire! »
Evan a tiré quatre fusées éclairantes pour capter l’attention de la Garde côtière. Les sauveteurs lui ont donné les instructions nécessaires par radio pour manœuvrer l’embarcation vers un lieu sûr, d’où elle a pu être remorquée.
Après cette expérience terrifiante qui leur a laissé des engelures aux doigts et aux orteils, à lui et à son compagnon, Evan a exprimé sa gratitude aux équipes bénévoles de recherche et de sauvetage qui leur ont sauvé la vie : « Je remercie de tout cœur chacun des membres de l’équipe de la Garde côtière qui nous a secourus! NOUS AVONS BEAUCOUP DE CHANCE DE NOUS EN ÊTRE TIRÉS VIVANTS! »
Nous avons eu l’occasion de rencontrer des auxiliaires pendant des missions d’étude l’an dernier à des endroits comme Kuujjuaq, au Québec, et Victoria, en Colombie-Britannique.
Tout au long de l’étude, on nous a maintes fois répété que ces hommes et ces femmes sont vraiment la crème de la crème, et qu’ils font passer la sécurité et le bien-être d’autrui avant les leurs.
Malheureusement, un financement inadéquat de la part du gouvernement fédéral nuit au travail des auxiliaires, et leur effectif ne s’est pas accru au rythme du nombre des appels de détresse. Le financement assuré par la Garde côtière canadienne ne tient pas compte de l’inflation, et faute de ressources financières, certains membres ne reçoivent pas une formation conforme aux normes nationales.
C’est la raison pour laquelle dans notre rapport intitulé Quand chaque minute compte – Recherche et sauvetage maritimes, le comité a recommandé que le gouvernement fédéral augmente le financement de la Garde côtière auxiliaire et mette sur pied un fonds pour la recherche et le sauvetage maritimes afin que les auxiliaires puissent se procurer l’équipement nécessaire pour les aider dans leur travail.
Cette année, la Semaine nationale de l’action bénévole se déroule sous le thème « Le facteur bénévole : pour élever les collectivités ». Nous croyons fermement que les auxiliaires, où qu’ils soient, contribuent à rendre plus sûres les communautés côtières.
Nous vous remercions de votre dévouement.
Le sénateur Fabian Manning est président du Comité sénatorial des pêches et des océans. Il représente Terre-Neuve-et-Labrador.
Le sénateur Marc Gold est vice-président du Comité sénatorial des pêches et des océans. Il représente la division Stadacona du Québec.
Cet article a été publié le 11 avril 2019 dans le journal The Telegram (en anglais seulement).