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Une industrie des produits du phoque forte est une bonne chose pour le Canada : sénateur Manning

Le sénateur Fabian Manning et l’artiste métisse Cheryl Fennell examinent un sac en peau de phoque lors d’un événement célébrant les produits du phoque.

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La durabilité de la chasse au phoque, la prospérité de l’industrie des produits du phoque et la bonne gestion de la population de phoques revêtent une importance culturelle, économique et écologique pour les communautés côtières, les peuples autochtones et le pays dans son ensemble. 

Pendant des milliers d’années, ces mammifères marins ont été une source essentielle de nourriture, de vêtements, de combustible et de revenus pour les communautés situées le long des côtes canadiennes. 

En vertu des lois canadiennes actuelles, certaines espèces de phoques peuvent être chassées sans cruauté, selon une quantité réglementée, dans le cadre de la pêche de subsistance et de la pêche commerciale. Les phoques pêchés à des fins commerciales sont transformés en une large gamme de produits durables de haute qualité; ces produits aident les communautés côtières à gagner leur vie et contribuent au succès du marché d’exportation du Canada.

La fourrure et le cuir de phoque sont transformés en une variété de vêtements, d’accessoires et d’articles d’ameublement. La graisse et l’huile de phoque, riches en acides gras oméga-3, sont utilisées dans les compléments alimentaires. La viande de phoque est vendue sous différentes coupes pour la consommation humaine et animale. Il est encourageant de constater que des marchés nouveaux et émergents sont actuellement mis à l’essai pour les produits du phoque, notamment l’utilisation d’appâts de phoque pour la pêche. 

Grâce au projet de loi d’un ancien sénateur, adopté en 2017, les Canadiens peuvent célébrer ces produits chaque année le 20 mai. En effet, la Journée nationale des produits du phoque est une excellente occasion de reconnaitre et d’honorer l’importance culturelle, traditionnelle et économique de la chasse au phoque pour les communautés autochtones et côtières. 

C’est aussi l’occasion de souligner l’importante contribution de l’industrie des produits du phoque à l’économie canadienne. En plus des produits vendus sur le marché national, le Canada vend des produits du phoque dans plus de 40 pays. Les exportations de peaux de phoque ont totalisé à elles seules 24,8 millions de dollars en 2021, et le Canada reste le premier exportateur mondial de produits du phoque.

Cependant, les campagnes contre la chasse au phoque et l’interdiction injustifiée de l’importation et de la vente de produits du phoque décrétée par l’Europe en 2009 ont freiné la croissance de l’industrie. La baisse de la demande pour ces produits a fait chuter leur valeur. La chasse au phoque étant devenue moins rentable, la participation à cette chasse annuelle a diminué.

Parallèlement, la population de phoques dans l’Atlantique n’a cessé de croitre. Le Canada tente aujourd’hui de comprendre les effets de l’augmentation du nombre de phoques en mer sur les pêches, les stocks de poissons et l’écosystème océanique dans son ensemble. 

Préoccupé par ces questions interdépendantes, le Comité sénatorial des pêches et des océans a entrepris, à l’automne 2022, une étude sur les populations de phoques du Canada et leurs effets sur les pêches nationales.

Dans le cadre de cette étude, le comité examine en particulier la manière dont les populations de phoques ont été gérées par le gouvernement fédéral, les moyens les plus appropriés et les plus efficaces pour les gérer à l’avenir, et la manière dont les priorités de recherche et le financement liés aux phoques sont déterminés. 

Les sénateurs en apprennent plus sur les données existantes et les lacunes scientifiques concernant les stocks de poissons et le rôle des phoques dans les écosystèmes océaniques, sur les technologies qui peuvent aider à suivre les phoques et leurs interactions avec d’autres espèces, sur la façon dont les changements climatiques influent sur les populations de phoques et sur la façon dont le Canada investit dans son industrie des produits du phoque. 

Du ministère des Pêches et des Océans, le comité a appris que le nombre total de phoques que les chasseurs sont autorisés à pêcher chaque année n’a pas été atteint depuis de nombreuses années et que, par conséquent, le gouvernement n’a pas fixé de total autorisé des captures depuis 2016.

L’étude se poursuit; jusqu’à maintenant, parmi les témoins ayant comparu, il y avait des représentants de tous les ministères et organismes fédéraux, ainsi que des scientifiques et des chercheurs dans le domaine des pêches et des océans. Le comité a l’intention d’en entendre d’autres au cours du printemps.

Alors que nous poursuivons notre travail, je me réjouis d’en apprendre plus sur la manière dont le gouvernement et les intervenants pourront gérer efficacement nos populations de phoques et soutenir les personnes qui dépendent des océans pour gagner leur vie dans les prochaines décennies. 

Aujourd’hui, arrêtons-nous pour célébrer la résilience de l’industrie des produits du phoque, ainsi que les chasseurs passionnés, les transformateurs, les communautés autochtones, les artisans, les concepteurs et les chefs qui la composent. 

Le sénateur Fabian Manning représente Terre-Neuve-et-Labrador. Il est président du Comité sénatorial des pêches et des océans.

Une version de cet article a été publiée le 20 mai 2023 dans le journal The St. John’s Telegram (en anglais seulement).

La durabilité de la chasse au phoque, la prospérité de l’industrie des produits du phoque et la bonne gestion de la population de phoques revêtent une importance culturelle, économique et écologique pour les communautés côtières, les peuples autochtones et le pays dans son ensemble. 

Pendant des milliers d’années, ces mammifères marins ont été une source essentielle de nourriture, de vêtements, de combustible et de revenus pour les communautés situées le long des côtes canadiennes. 

En vertu des lois canadiennes actuelles, certaines espèces de phoques peuvent être chassées sans cruauté, selon une quantité réglementée, dans le cadre de la pêche de subsistance et de la pêche commerciale. Les phoques pêchés à des fins commerciales sont transformés en une large gamme de produits durables de haute qualité; ces produits aident les communautés côtières à gagner leur vie et contribuent au succès du marché d’exportation du Canada.

La fourrure et le cuir de phoque sont transformés en une variété de vêtements, d’accessoires et d’articles d’ameublement. La graisse et l’huile de phoque, riches en acides gras oméga-3, sont utilisées dans les compléments alimentaires. La viande de phoque est vendue sous différentes coupes pour la consommation humaine et animale. Il est encourageant de constater que des marchés nouveaux et émergents sont actuellement mis à l’essai pour les produits du phoque, notamment l’utilisation d’appâts de phoque pour la pêche. 

Grâce au projet de loi d’un ancien sénateur, adopté en 2017, les Canadiens peuvent célébrer ces produits chaque année le 20 mai. En effet, la Journée nationale des produits du phoque est une excellente occasion de reconnaitre et d’honorer l’importance culturelle, traditionnelle et économique de la chasse au phoque pour les communautés autochtones et côtières. 

C’est aussi l’occasion de souligner l’importante contribution de l’industrie des produits du phoque à l’économie canadienne. En plus des produits vendus sur le marché national, le Canada vend des produits du phoque dans plus de 40 pays. Les exportations de peaux de phoque ont totalisé à elles seules 24,8 millions de dollars en 2021, et le Canada reste le premier exportateur mondial de produits du phoque.

Cependant, les campagnes contre la chasse au phoque et l’interdiction injustifiée de l’importation et de la vente de produits du phoque décrétée par l’Europe en 2009 ont freiné la croissance de l’industrie. La baisse de la demande pour ces produits a fait chuter leur valeur. La chasse au phoque étant devenue moins rentable, la participation à cette chasse annuelle a diminué.

Parallèlement, la population de phoques dans l’Atlantique n’a cessé de croitre. Le Canada tente aujourd’hui de comprendre les effets de l’augmentation du nombre de phoques en mer sur les pêches, les stocks de poissons et l’écosystème océanique dans son ensemble. 

Préoccupé par ces questions interdépendantes, le Comité sénatorial des pêches et des océans a entrepris, à l’automne 2022, une étude sur les populations de phoques du Canada et leurs effets sur les pêches nationales.

Dans le cadre de cette étude, le comité examine en particulier la manière dont les populations de phoques ont été gérées par le gouvernement fédéral, les moyens les plus appropriés et les plus efficaces pour les gérer à l’avenir, et la manière dont les priorités de recherche et le financement liés aux phoques sont déterminés. 

Les sénateurs en apprennent plus sur les données existantes et les lacunes scientifiques concernant les stocks de poissons et le rôle des phoques dans les écosystèmes océaniques, sur les technologies qui peuvent aider à suivre les phoques et leurs interactions avec d’autres espèces, sur la façon dont les changements climatiques influent sur les populations de phoques et sur la façon dont le Canada investit dans son industrie des produits du phoque. 

Du ministère des Pêches et des Océans, le comité a appris que le nombre total de phoques que les chasseurs sont autorisés à pêcher chaque année n’a pas été atteint depuis de nombreuses années et que, par conséquent, le gouvernement n’a pas fixé de total autorisé des captures depuis 2016.

L’étude se poursuit; jusqu’à maintenant, parmi les témoins ayant comparu, il y avait des représentants de tous les ministères et organismes fédéraux, ainsi que des scientifiques et des chercheurs dans le domaine des pêches et des océans. Le comité a l’intention d’en entendre d’autres au cours du printemps.

Alors que nous poursuivons notre travail, je me réjouis d’en apprendre plus sur la manière dont le gouvernement et les intervenants pourront gérer efficacement nos populations de phoques et soutenir les personnes qui dépendent des océans pour gagner leur vie dans les prochaines décennies. 

Aujourd’hui, arrêtons-nous pour célébrer la résilience de l’industrie des produits du phoque, ainsi que les chasseurs passionnés, les transformateurs, les communautés autochtones, les artisans, les concepteurs et les chefs qui la composent. 

Le sénateur Fabian Manning représente Terre-Neuve-et-Labrador. Il est président du Comité sénatorial des pêches et des océans.

Une version de cet article a été publiée le 20 mai 2023 dans le journal The St. John’s Telegram (en anglais seulement).

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