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Un voyage inspirant — Jeux Olympiques spéciaux mondiaux d’hiver de 2017 en Autriche : Sénateur Munson

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Le sénateur Jim Munson est président du Comité sénatorial des droits de la personne et un ardent défenseur des personnes qui ont une déficience intellectuelle. Il revient tout juste de Graz et de Schladming, en Autriche, où il est allé encourager les 108 athlètes canadiens qui prenaient part aux Jeux Olympiques spéciaux mondiaux d’hiver de 2017.

Alors que nous quittons en voiture la ville historique de Graz, en Autriche, et que nous traversons un magnifique paysage champêtre, je suis rempli des souvenirs d’une semaine remplie d’émotions passée avec de nouveaux amis — des athlètes des Jeux Olympiques spéciaux de partout dans le monde.

Quelle semaine mémorable ! Ces jeux ont été l’occasion pour des athlètes qui ont une déficience intellectuelle de démontrer leur capacité à gagner, à ressentir les choses et à aimer.

Le sénateur Jim Munson se joint aux représentants d’Équipe Canada sur les lieux de la compétition de ski alpin, à Schladming en Autriche : (de gauche à droite) Blair McIntosh, vice‑président, sports d’Olympiques spéciaux Canada, Sharon Bollenbach, PDG d’Olympiques spéciaux Canada, Mark Bailey, ambassadeur canadien en Autriche, et le sénateur Munson.

Aux Jeux Olympiques spéciaux, personne ne se soucie de finir en première place, en dernière, ou à n’importe quel rang entre les deux parce que, comme le répète ce mouvement sportif, l’important est d’être un gagnant dans la vie en général. Personne ne se souciait de la pluie durant les spectaculaires cérémonies d’ouverture dans le village pittoresque de Schladming. Il n’y avait qu’à ressentir l’énergie dans le stade pour être convaincu de se trouver au meilleur endroit au monde. 

Il est difficile de décrire l’émotion que j’ai ressentie en regardant Équipe Canada, dirigée par Jamie Salé, médaillée d’or olympique et championne mondiale de patinage artistique, entrer dans le stade à ciel ouvert. J’étais tellement fier et excité pour nos athlètes qui avaient passé des années à se préparer en vue de cette compétition mondiale.  

Nos athlètes des Olympiques spéciaux viennent de partout au pays. En leur présence, je me suis souvenu de ce à quoi ressemble le Canada. Des accolades aux gestes de triomphe, ce fut un moment pour partager la joie pure du gagnant et, parfois, la tristesse du perdant. Cependant, personne n’est jamais vraiment perdant aux Jeux Olympiques spéciaux.  

Partout où je regardais, on voyait des drapeaux canadiens et des familles qui appuyaient les athlètes. Ce sont les familles qui se trouvent au cœur de ce mouvement sportif. C’est leur confiance dans les athlètes qui nous relie tous. Nous pouvons encourager les athlètes, le gouvernement fédéral et les commanditaires peuvent appuyer le mouvement, mais c’est au sein de la famille des Olympiques spéciaux que tout commence.

Que ce soit en regardant Peter Snider de Waterloo, en Ontario, traverser la ligne d’arrivée en raquettes, ou Véronique Leblanc de Moncton, au Nouveau‑Brunswick, lors de l’épreuve de  patinage de vitesse, il était évident que ces jeux étaient synonymes de sport, de compétition et, plus important encore, d’inspiration.

Pendant une semaine, en Autriche, le monde du sport a remarqué 3 000 athlètes qui ont donné leur meilleur pour l’amour du sport et pour l’amour qu’ils ont les uns pour les autres. Les athlètes des Jeux Olympiques spéciaux contribuent à nous montrer ce à quoi devrait ressembler l’humanité. Ils peuvent nous apprendre la gratitude – être reconnaissant de pouvoir jouer un rôle dans la société comme n’importe qui d’autre – et l’importance des moments où une étreinte veut tout dire et où le partage d’un instant est la seule chose qui importe.

J’ai pris part à de nombreux moments comme ceux‑là en Autriche et je me souviendrai toujours des larmes qui coulaient lorsque je remettais des médailles sur la place principale de Graz. À cet instant précis, je me suis dit : « Voilà le sens de la véritable inclusion ».

Le serment des athlètes des Olympiques spéciaux est le suivant : « Que je sois victorieux, mais si je n’y parviens pas, que je donne le meilleur de moi-même ». Nous devons tous retenir cette leçon.

Justin Sigal de Vernon, C.‑B., se dirige vers la ligne d’arrivée durant la compétition classique de 5 km en ski de fond, où il a remporté la médaille d’argent.

Le sénateur Munson félicite Peter Snider, de Kitchener-Waterloo, Ontario. M. Snider a dominé les épreuves de sprint en raquettes, remportant l’or au 100 m, au 200 m et au relais 4 x 100 m.

Jose Astudillo, du Venezuela (347), Nicholas Danino, de Gibraltar (133) et Abdulla Almannai (269), du Qatar, lors des épreuves finales de sprint de 100 m en raquettes.

Des partisans d’Équipe Canada encouragent leurs athlètes à Schladming, en Autriche.

Mike Langridge de Vernon, C.‑B., reçoit sa médaille d’or pour le Super G novice en ski alpin. Il a également récolté l’or au slalom géant.


Avis aux lecteurs : L’honorable Jim Munson a pris sa retraite du Sénat du Canada en juillet 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le sénateur Jim Munson est président du Comité sénatorial des droits de la personne et un ardent défenseur des personnes qui ont une déficience intellectuelle. Il revient tout juste de Graz et de Schladming, en Autriche, où il est allé encourager les 108 athlètes canadiens qui prenaient part aux Jeux Olympiques spéciaux mondiaux d’hiver de 2017.

Alors que nous quittons en voiture la ville historique de Graz, en Autriche, et que nous traversons un magnifique paysage champêtre, je suis rempli des souvenirs d’une semaine remplie d’émotions passée avec de nouveaux amis — des athlètes des Jeux Olympiques spéciaux de partout dans le monde.

Quelle semaine mémorable ! Ces jeux ont été l’occasion pour des athlètes qui ont une déficience intellectuelle de démontrer leur capacité à gagner, à ressentir les choses et à aimer.

Le sénateur Jim Munson se joint aux représentants d’Équipe Canada sur les lieux de la compétition de ski alpin, à Schladming en Autriche : (de gauche à droite) Blair McIntosh, vice‑président, sports d’Olympiques spéciaux Canada, Sharon Bollenbach, PDG d’Olympiques spéciaux Canada, Mark Bailey, ambassadeur canadien en Autriche, et le sénateur Munson.

Aux Jeux Olympiques spéciaux, personne ne se soucie de finir en première place, en dernière, ou à n’importe quel rang entre les deux parce que, comme le répète ce mouvement sportif, l’important est d’être un gagnant dans la vie en général. Personne ne se souciait de la pluie durant les spectaculaires cérémonies d’ouverture dans le village pittoresque de Schladming. Il n’y avait qu’à ressentir l’énergie dans le stade pour être convaincu de se trouver au meilleur endroit au monde. 

Il est difficile de décrire l’émotion que j’ai ressentie en regardant Équipe Canada, dirigée par Jamie Salé, médaillée d’or olympique et championne mondiale de patinage artistique, entrer dans le stade à ciel ouvert. J’étais tellement fier et excité pour nos athlètes qui avaient passé des années à se préparer en vue de cette compétition mondiale.  

Nos athlètes des Olympiques spéciaux viennent de partout au pays. En leur présence, je me suis souvenu de ce à quoi ressemble le Canada. Des accolades aux gestes de triomphe, ce fut un moment pour partager la joie pure du gagnant et, parfois, la tristesse du perdant. Cependant, personne n’est jamais vraiment perdant aux Jeux Olympiques spéciaux.  

Partout où je regardais, on voyait des drapeaux canadiens et des familles qui appuyaient les athlètes. Ce sont les familles qui se trouvent au cœur de ce mouvement sportif. C’est leur confiance dans les athlètes qui nous relie tous. Nous pouvons encourager les athlètes, le gouvernement fédéral et les commanditaires peuvent appuyer le mouvement, mais c’est au sein de la famille des Olympiques spéciaux que tout commence.

Que ce soit en regardant Peter Snider de Waterloo, en Ontario, traverser la ligne d’arrivée en raquettes, ou Véronique Leblanc de Moncton, au Nouveau‑Brunswick, lors de l’épreuve de  patinage de vitesse, il était évident que ces jeux étaient synonymes de sport, de compétition et, plus important encore, d’inspiration.

Pendant une semaine, en Autriche, le monde du sport a remarqué 3 000 athlètes qui ont donné leur meilleur pour l’amour du sport et pour l’amour qu’ils ont les uns pour les autres. Les athlètes des Jeux Olympiques spéciaux contribuent à nous montrer ce à quoi devrait ressembler l’humanité. Ils peuvent nous apprendre la gratitude – être reconnaissant de pouvoir jouer un rôle dans la société comme n’importe qui d’autre – et l’importance des moments où une étreinte veut tout dire et où le partage d’un instant est la seule chose qui importe.

J’ai pris part à de nombreux moments comme ceux‑là en Autriche et je me souviendrai toujours des larmes qui coulaient lorsque je remettais des médailles sur la place principale de Graz. À cet instant précis, je me suis dit : « Voilà le sens de la véritable inclusion ».

Le serment des athlètes des Olympiques spéciaux est le suivant : « Que je sois victorieux, mais si je n’y parviens pas, que je donne le meilleur de moi-même ». Nous devons tous retenir cette leçon.

Justin Sigal de Vernon, C.‑B., se dirige vers la ligne d’arrivée durant la compétition classique de 5 km en ski de fond, où il a remporté la médaille d’argent.

Le sénateur Munson félicite Peter Snider, de Kitchener-Waterloo, Ontario. M. Snider a dominé les épreuves de sprint en raquettes, remportant l’or au 100 m, au 200 m et au relais 4 x 100 m.

Jose Astudillo, du Venezuela (347), Nicholas Danino, de Gibraltar (133) et Abdulla Almannai (269), du Qatar, lors des épreuves finales de sprint de 100 m en raquettes.

Des partisans d’Équipe Canada encouragent leurs athlètes à Schladming, en Autriche.

Mike Langridge de Vernon, C.‑B., reçoit sa médaille d’or pour le Super G novice en ski alpin. Il a également récolté l’or au slalom géant.


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