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Le sénateur Kelvin Ogilvie : Scientifique au Sénat

Recherche Canada a récemment honoré le sénateur Kelvin Ogilvie pour ses six années de travail en partenariat avec cet organisme de recherche en santé. Le sénateur Ogilvie, chimiste et expert en biotechnologie de formation, a exercé dans le passé les fonctions de président du Comité parlementaire sur la recherche en santé et en est aujourd’hui l’ancien président et conseiller scientifique. Il est également le président du Comité permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie.

Pouvez-vous nous parler davantage du travail que vous avez réalisé auprès du Comité parlementaire sur la recherche en santé au cours des dernières années ?

Lorsque je suis arrivé ici, le Comité sur la recherche en santé venait tout juste d’être créé et il souhaitait amener la science sur la Colline afin d’informer les parlementaires du formidable travail que font les scientifiques financé par le Parlement. Le Comité sur la recherche en santé a commencé ses travaux en 2009, et j’ai pris sa direction en 2010.

J’ai décidé de créer un milieu dans lequel les parlementaires pourraient se déplacer, discuter avec des chercheurs et interagir avec eux afin d’apprendre en quoi leurs travaux peuvent être bénéfiques pour les Canadiens. Très souvent les chercheurs venaient d’universités ou de centres de recherche de leur circonscription, ce qui créait un contexte gagnant-gagnant.

L’étape suivante a consisté à choisir un thème, par exemple, celui de la recherche sur le cancer au Canada. Par la suite, nous avons identifié les principaux chercheurs, d’un bout à l’autre du Canada, dont les recherches avaient passé le stade du développement prometteur, et où la possibilité réelle de traiter le cancer ou de tirer des avantages considérables de ces recherches avait été démontrée.

Cette activité a connu beaucoup de succès. Nous avons donc adopté ce modèle comme thème principal pour ensuite l’élargir à tous les autres domaines de la science. Au cours des années, nous avons parrainés beaucoup d’évènements avec kiosques de recherche sur la Colline. Notre bureau a travaillé en étroite collaboration avec des organisations comme le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Génome Canada, la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), juste pour en nommer quelques-unes. L’intérêt de ce concept c’est que les parlementaires aient la chance de discuter avec des chercheurs éminents et d’apprendre sur des recherches fascinantes et innovatrices qui bénéficient à tous les canadiens.

Comment la recherche affecte-t-elle les Canadiens ? En quoi des activités comme celles‑ci ajoutent-elles à ce potentiel ?

Il s’agit de questions essentielles et la réalité est que l’innovation est alimentée par les découvertes. En elle‑même, la découverte n’est pas synonyme d’innovation; mais il y a innovation lorsque vous utilisez le fruit d’une découverte pour l’appliquer dans un nouveau domaine qui touche la société, comme par exemple pour guérir une maladie.

Les activités que nous menons ont pour but de mettre en lumière tous ces liens. C’est pourquoi dès le début nous avons exprimé notre désir d’inviter des chercheurs arrivés à un point où leurs recherches avaient un impact réel. C’est ce type de recherche et de développement – celui qui se traduit par des avantages sociaux et économiques – qui est essentiel pour l’économie et le développement du pays.

Il est absolument essentiel que les parlementaires se rendent compte de l’importance du financement de la recherche de base puisque c’est ainsi qu’on peut atteindre une telle transition.

Quel rôle joue l’éducation à cet égard ? À quelle étape devons-nous commencer à motiver les jeunes à devenir des scientifiques ? Avez-vous un message à communiquer aux jeunes qui souhaitent se lancer dans une carrière scientifique ?

Il n’est jamais trop tôt pour essayer de motiver les jeunes à devenir des scientifiques, et cela a lieu évidemment dans le cadre du système d’éducation.

Une autre façon d’encourager les jeunes à effectuer une carrière dans les sciences serait que nos médias fassent la promotion des réalisations scientifiques des Canadiens dès que l’occasion se présente. Nous ne sommes malheureusement pas très bons à cet égard.

De plus, nous devons avoir des universités très progressistes qui offrent des possibilités intéressantes et qui permettent aux étudiants de cheminer dans des domaines d’intérêt où il y a des problèmes à résoudre.

Avis aux lecteurs : Le sénateur Kelvin Ogilvie est retraité du Sénat depuis novembre 2017. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le sénateur Kelvin Ogilvie : Scientifique au Sénat

Recherche Canada a récemment honoré le sénateur Kelvin Ogilvie pour ses six années de travail en partenariat avec cet organisme de recherche en santé. Le sénateur Ogilvie, chimiste et expert en biotechnologie de formation, a exercé dans le passé les fonctions de président du Comité parlementaire sur la recherche en santé et en est aujourd’hui l’ancien président et conseiller scientifique. Il est également le président du Comité permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie.

Pouvez-vous nous parler davantage du travail que vous avez réalisé auprès du Comité parlementaire sur la recherche en santé au cours des dernières années ?

Lorsque je suis arrivé ici, le Comité sur la recherche en santé venait tout juste d’être créé et il souhaitait amener la science sur la Colline afin d’informer les parlementaires du formidable travail que font les scientifiques financé par le Parlement. Le Comité sur la recherche en santé a commencé ses travaux en 2009, et j’ai pris sa direction en 2010.

J’ai décidé de créer un milieu dans lequel les parlementaires pourraient se déplacer, discuter avec des chercheurs et interagir avec eux afin d’apprendre en quoi leurs travaux peuvent être bénéfiques pour les Canadiens. Très souvent les chercheurs venaient d’universités ou de centres de recherche de leur circonscription, ce qui créait un contexte gagnant-gagnant.

L’étape suivante a consisté à choisir un thème, par exemple, celui de la recherche sur le cancer au Canada. Par la suite, nous avons identifié les principaux chercheurs, d’un bout à l’autre du Canada, dont les recherches avaient passé le stade du développement prometteur, et où la possibilité réelle de traiter le cancer ou de tirer des avantages considérables de ces recherches avait été démontrée.

Cette activité a connu beaucoup de succès. Nous avons donc adopté ce modèle comme thème principal pour ensuite l’élargir à tous les autres domaines de la science. Au cours des années, nous avons parrainés beaucoup d’évènements avec kiosques de recherche sur la Colline. Notre bureau a travaillé en étroite collaboration avec des organisations comme le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Génome Canada, la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), juste pour en nommer quelques-unes. L’intérêt de ce concept c’est que les parlementaires aient la chance de discuter avec des chercheurs éminents et d’apprendre sur des recherches fascinantes et innovatrices qui bénéficient à tous les canadiens.

Comment la recherche affecte-t-elle les Canadiens ? En quoi des activités comme celles‑ci ajoutent-elles à ce potentiel ?

Il s’agit de questions essentielles et la réalité est que l’innovation est alimentée par les découvertes. En elle‑même, la découverte n’est pas synonyme d’innovation; mais il y a innovation lorsque vous utilisez le fruit d’une découverte pour l’appliquer dans un nouveau domaine qui touche la société, comme par exemple pour guérir une maladie.

Les activités que nous menons ont pour but de mettre en lumière tous ces liens. C’est pourquoi dès le début nous avons exprimé notre désir d’inviter des chercheurs arrivés à un point où leurs recherches avaient un impact réel. C’est ce type de recherche et de développement – celui qui se traduit par des avantages sociaux et économiques – qui est essentiel pour l’économie et le développement du pays.

Il est absolument essentiel que les parlementaires se rendent compte de l’importance du financement de la recherche de base puisque c’est ainsi qu’on peut atteindre une telle transition.

Quel rôle joue l’éducation à cet égard ? À quelle étape devons-nous commencer à motiver les jeunes à devenir des scientifiques ? Avez-vous un message à communiquer aux jeunes qui souhaitent se lancer dans une carrière scientifique ?

Il n’est jamais trop tôt pour essayer de motiver les jeunes à devenir des scientifiques, et cela a lieu évidemment dans le cadre du système d’éducation.

Une autre façon d’encourager les jeunes à effectuer une carrière dans les sciences serait que nos médias fassent la promotion des réalisations scientifiques des Canadiens dès que l’occasion se présente. Nous ne sommes malheureusement pas très bons à cet égard.

De plus, nous devons avoir des universités très progressistes qui offrent des possibilités intéressantes et qui permettent aux étudiants de cheminer dans des domaines d’intérêt où il y a des problèmes à résoudre.

Avis aux lecteurs : Le sénateur Kelvin Ogilvie est retraité du Sénat depuis novembre 2017. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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