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Rencontre avec la Sénatrice Raymonde Gagné

Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique ?

La vie associative a joué un rôle fondamentale dans ma vie personnelle et professionnelle et ce, dès mon adolescence. Les milieux scolaire et universitaire que j’ai fréquentés se distinguaient par le dynamisme et la diversité de leur vie associative. J’ai réalisé très jeune que c’est collectivement que nous pouvons faire une différence dans une communauté.

2. Selon vous, quel est le plus important enjeu de politique publique auquel le Canada fait face à l’heure actuelle ?

Il y a plusieurs enjeux de politique publique auxquels le Canada fait face à l’heure actuelle et je ne peux me limiter à un seul enjeu.

La sénatrice Gagné (droite) a récemment participé à un évènement qui célébrait le 35e anniversaire de la Women’s Health Clinic de Winnipeg.

Le Canada doit stimuler davantage l’innovation étant donné l’évolution d’un marché mondial qui devient de plus en plus compétitif. Le pays n’est pas à la hauteur lorsqu’il s’agit d’investir dans la recherche et développement (R-D) ou d’attirer des investissements en R-D. Une meilleure coordination des activités de recherches collaboratives est nécessaire entre les divers partenaires universitaires, publiques et privés mais il faut également s’assurer de faire en sorte que les ressources soient attribuées de façon optimale. Les universités canadiennes doivent être soutenues en matière de recherche car elles stimulent l’innovation, renforcent l’économie et, par ricochet, améliorent la qualité de vie des Canadiennes et des Canadiens.

Il va sans dire que le vieillissement de la population transforme le visage du Canada. Afin de répondre aux besoins grandissants de cette population partout au pays, il faudra bien comprendre la diversité et le dynamisme des Canadiennes et des Canadiens âgés lorsqu’il s’agira d’intervenir de manière intelligente, ciblée et novatrice. Les choix que font aujourd’hui les gouvernements ont un effet direct sur le bien-être de la population et donne le ton aux développements futurs, que ce soit en matière de santé, de logement, de transport et de services.

Malgré les efforts constants en matière des droits pour toutes et tous, le Canada doit renouveler son rôle en tant que défenseur de ces droits. Il s’agit de soulever les questions des droits des autochtones, des francophones en situation minoritaire, des personnes transgenres, de l’équité hommes-femmes… pour constater qu’en tant que pays, le travail n’est pas terminé.

Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devrait s’intéresser aux travaux du Sénat ?

Le Sénat est un outil précieux qui donne lieu à un second examen objectif sur tous les projets de lois.  De plus, la recherche entreprise par les comités permanents donne lieu à des politiques publiques que je considère plus équilibrées et qui reflètent mieux les besoins des Canadiens et des Canadiennes.

La sénatrice Gagné <a href='https://sencaplus.ca/fr/nouvelles/defendre-les-droits-linguistiques-des-minorites' target='_blank'>a récemment voyagé en Colombie-Britannique</a> avec le Comité sénatorial des langues officielles. Le comité y a entre autres entendu les témoignages d’étudiants qui sont inscrits dans des programmes francophones à l’Université Simon Fraser.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé ?

En tant que francophone vivant en situation minoritaire, je connais bien les enjeux qui entourent le développement et l’épanouissement des communautés de la francophonie canadienne. Mon rôle à titre de rectrice de l’Université de Saint-Boniface m’a amené à participer aux diverses consultations relatives aux langues officielles dans le domaine de la petite enfance, de l’éducation, de la santé, du développement économique et communautaire, etc., afin d’enrichir les politiques publiques dans ce domaine. Au Sénat, je souhaite poursuivre les travaux entrepris par l’Honorable Maria Chaput du Manitoba et participer à d’autres travaux dans le domaine des langues officielles.

Pouvez-vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir ?

Pour les amoureux du plein air, les 100 000 lacs et les innombrables rivières et ruisseaux du Manitoba sont à découvrir. Pour les mordus de canotage, il y en a pour tous les goûts.  Le circuit de canotage du parc provincial du Whiteshell est celui que je trouve le plus attrayant pour les jeunes familles. C’est d’ailleurs celui-là qui a servi d’initiation au canotage à mes deux fils. Les voyages de canot en famille figurent parmi nos meilleurs souvenirs de vacances.

La sénatrice Gagné donne un discours à l’Université de Saint-Boniface. Elle a été rectrice de l’établissement de 2003 à 2014.

Pouvez-vous me nommer une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire ? Expliquez pourquoi.

 La chanson Jours de plaine du chanteur franco-manitobain Daniel Lavoie raconte « comment je vie qui je suis. » À chaque fois que j’écoute cette chanson, elle me rappelle mes racines, l’histoire de mes ancêtres et la fierté que je ressens d’être francophone.

« J’ai des racines en France aussi fortes que la mer

Une langue qui pense une langue belle et fière

Et des milliers de mots pour dire comment je vis qui je suis »

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?

Tout dernièrement, j’ai recommandé l’excellent film dramatique Mustang, une production franco-turco-germano qui raconte l’histoire de cinq sœurs turques élevées par leur grand-mère dans un petit village de la Turquie.  À la suite d’un événement innocent, mais jugé obscène, leur environnement devient plus strict et la maison familiale se transforme en prison et des mariages arrangés se préparent tour à tour pour les jeunes filles. Les cinq sœurs se rebellent contre la tradition.  Ce film raconte ce que c’est d’être une femme aujourd’hui en Turquie.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadienne ?

Je suis fière d’être Canadienne pour de multiples raisons. Je valorise mes droits et libertés, je suis fière de ma culture, de ma langue maternelle et j’adore mon pays, ses valeurs, sa diversité culturelle, son bilinguisme, sa grandeur et sa splendeur.

Rencontre avec la Sénatrice Raymonde Gagné

Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique ?

La vie associative a joué un rôle fondamentale dans ma vie personnelle et professionnelle et ce, dès mon adolescence. Les milieux scolaire et universitaire que j’ai fréquentés se distinguaient par le dynamisme et la diversité de leur vie associative. J’ai réalisé très jeune que c’est collectivement que nous pouvons faire une différence dans une communauté.

2. Selon vous, quel est le plus important enjeu de politique publique auquel le Canada fait face à l’heure actuelle ?

Il y a plusieurs enjeux de politique publique auxquels le Canada fait face à l’heure actuelle et je ne peux me limiter à un seul enjeu.

La sénatrice Gagné (droite) a récemment participé à un évènement qui célébrait le 35e anniversaire de la Women’s Health Clinic de Winnipeg.

Le Canada doit stimuler davantage l’innovation étant donné l’évolution d’un marché mondial qui devient de plus en plus compétitif. Le pays n’est pas à la hauteur lorsqu’il s’agit d’investir dans la recherche et développement (R-D) ou d’attirer des investissements en R-D. Une meilleure coordination des activités de recherches collaboratives est nécessaire entre les divers partenaires universitaires, publiques et privés mais il faut également s’assurer de faire en sorte que les ressources soient attribuées de façon optimale. Les universités canadiennes doivent être soutenues en matière de recherche car elles stimulent l’innovation, renforcent l’économie et, par ricochet, améliorent la qualité de vie des Canadiennes et des Canadiens.

Il va sans dire que le vieillissement de la population transforme le visage du Canada. Afin de répondre aux besoins grandissants de cette population partout au pays, il faudra bien comprendre la diversité et le dynamisme des Canadiennes et des Canadiens âgés lorsqu’il s’agira d’intervenir de manière intelligente, ciblée et novatrice. Les choix que font aujourd’hui les gouvernements ont un effet direct sur le bien-être de la population et donne le ton aux développements futurs, que ce soit en matière de santé, de logement, de transport et de services.

Malgré les efforts constants en matière des droits pour toutes et tous, le Canada doit renouveler son rôle en tant que défenseur de ces droits. Il s’agit de soulever les questions des droits des autochtones, des francophones en situation minoritaire, des personnes transgenres, de l’équité hommes-femmes… pour constater qu’en tant que pays, le travail n’est pas terminé.

Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devrait s’intéresser aux travaux du Sénat ?

Le Sénat est un outil précieux qui donne lieu à un second examen objectif sur tous les projets de lois.  De plus, la recherche entreprise par les comités permanents donne lieu à des politiques publiques que je considère plus équilibrées et qui reflètent mieux les besoins des Canadiens et des Canadiennes.

La sénatrice Gagné <a href='https://sencaplus.ca/fr/nouvelles/defendre-les-droits-linguistiques-des-minorites' target='_blank'>a récemment voyagé en Colombie-Britannique</a> avec le Comité sénatorial des langues officielles. Le comité y a entre autres entendu les témoignages d’étudiants qui sont inscrits dans des programmes francophones à l’Université Simon Fraser.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé ?

En tant que francophone vivant en situation minoritaire, je connais bien les enjeux qui entourent le développement et l’épanouissement des communautés de la francophonie canadienne. Mon rôle à titre de rectrice de l’Université de Saint-Boniface m’a amené à participer aux diverses consultations relatives aux langues officielles dans le domaine de la petite enfance, de l’éducation, de la santé, du développement économique et communautaire, etc., afin d’enrichir les politiques publiques dans ce domaine. Au Sénat, je souhaite poursuivre les travaux entrepris par l’Honorable Maria Chaput du Manitoba et participer à d’autres travaux dans le domaine des langues officielles.

Pouvez-vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir ?

Pour les amoureux du plein air, les 100 000 lacs et les innombrables rivières et ruisseaux du Manitoba sont à découvrir. Pour les mordus de canotage, il y en a pour tous les goûts.  Le circuit de canotage du parc provincial du Whiteshell est celui que je trouve le plus attrayant pour les jeunes familles. C’est d’ailleurs celui-là qui a servi d’initiation au canotage à mes deux fils. Les voyages de canot en famille figurent parmi nos meilleurs souvenirs de vacances.

La sénatrice Gagné donne un discours à l’Université de Saint-Boniface. Elle a été rectrice de l’établissement de 2003 à 2014.

Pouvez-vous me nommer une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire ? Expliquez pourquoi.

 La chanson Jours de plaine du chanteur franco-manitobain Daniel Lavoie raconte « comment je vie qui je suis. » À chaque fois que j’écoute cette chanson, elle me rappelle mes racines, l’histoire de mes ancêtres et la fierté que je ressens d’être francophone.

« J’ai des racines en France aussi fortes que la mer

Une langue qui pense une langue belle et fière

Et des milliers de mots pour dire comment je vis qui je suis »

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?

Tout dernièrement, j’ai recommandé l’excellent film dramatique Mustang, une production franco-turco-germano qui raconte l’histoire de cinq sœurs turques élevées par leur grand-mère dans un petit village de la Turquie.  À la suite d’un événement innocent, mais jugé obscène, leur environnement devient plus strict et la maison familiale se transforme en prison et des mariages arrangés se préparent tour à tour pour les jeunes filles. Les cinq sœurs se rebellent contre la tradition.  Ce film raconte ce que c’est d’être une femme aujourd’hui en Turquie.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadienne ?

Je suis fière d’être Canadienne pour de multiples raisons. Je valorise mes droits et libertés, je suis fière de ma culture, de ma langue maternelle et j’adore mon pays, ses valeurs, sa diversité culturelle, son bilinguisme, sa grandeur et sa splendeur.

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