Rencontre avec la sénatrice Rosa Galvez
La sénatrice Rosa Galvez, originaire du Pérou, est l’une des plus grandes expertes au Canada en matière de contrôle de la pollution et de ses effets sur la santé humaine. La sénatrice Galvez a été nommée au Sénat le 6 décembre 2016 pour représenter le Québec (circonscription de Bedford). Elle est membre du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, du Comité sénatorial des banques et du commerce, du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles, ainsi que du Comité sénatorial des transports et des communications.
D’où vient votre désir de participer à la vie publique ?
J’en étais arrivée à un point dans ma vie sociale et professionnelle où j’avais pris conscience du fait que prendre la parole lors de rencontres publiques et de conférences scientifiques n’était pas suffisant pour disséminer l’information sur la science, le progrès ainsi que sur les questions environnementales et économiques.
Seul un petit segment de la population a accès à des connaissances scientifiques avancées. Cependant, une société et un gouvernement ne pourront prendre de bonnes décisions que s’ils sont bien informés. Je ressentais le besoin de démocratiser les connaissances et l’éducation.
Selon vous, quels sont les principaux enjeux de politique publique auxquels le Canada fait face à l’heure actuelle ?
L’écart de revenu entre les travailleurs et les entreprises se creuse de manière astronomique, ce qui cause des perturbations sociales qui se traduisent par de faibles niveaux de scolarité, des problèmes sociaux, par exemple les dépendances et la discrimination, et la dégradation de l’environnement. Je crois fermement qu’il existe des solutions à ces enjeux, mais ces solutions ne porteront leurs fruits que si nous nous attaquons aux causes profondes de ces problèmes.
Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat ?
Le Sénat devrait être vu comme un conseil des aînés qui offre sagesse, expérience, surveillance, perspective à long terme, analyse et réflexion pour créer une société qui fonctionne mieux. Pour cela, les sénateurs doivent être en mesure de faire passer le bien commun de la société canadienne avant leurs propres intérêts ou ceux d’un parti politique. Ils doivent avoir la liberté de dire ce qu’ils pensent et d’exprimer leurs opinions en ce qui concerne des questions sur lesquelles ils possèdent des connaissances et de l’expérience. Le Sénat est en plein processus de transition pour acquérir une plus grande indépendance. Les Canadiens pourront ainsi retrouver la confiance en cette importante institution.
Que représente pour vous le fait d’avoir été nommée sénatrice indépendante ?
Simplement dit, je crois que tout gouvernement au pouvoir devrait avoir pour rôle de 1) promouvoir des idées, des approches et des concepts, sous la forme de politiques, de lois et de projets de loi, qui améliorent la qualité de vie de sa population, 2) tolérer des pratiques qui ne sont pas idéales, mais qui ne peuvent pas, pour des raisons économiques ou sociales, être changées aussi rapidement qu’il le souhaiterait, tout en travaillant avec une vision de changement et 3) interdire ou encadrer les pratiques qui dégradent la société ou qui la privent, ainsi que ses membres, de leurs valeurs et de leurs droits fondamentaux.
Le Sénat peut aider le gouvernement, les entreprises et la société à trouver cet équilibre et à atteindre cette efficacité. En tant que sénatrice, j’estime qu’il est important d’être autonome dans mon action en ce sens.
À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fière d’avoir participé ?
Tous les sujets abordés et toutes les questions étudiés par les comités sont très importants. J’apprends beaucoup de choses en participant aux travaux des comités dont je suis membre. En ce moment, je siège à trois comités, qui réalisent tous des études importantes pour les Canadiens : le Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles (ENEV), le Comité sénatorial des transports et des communications (TRCM) et le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts (AGFO).
Prenons l’exemple des changements climatiques : les débats qui concernent cet enjeu sont permanents. Quatre-vingt-dix pour cent des scientifiques qui étudient les changements climatiques s’entendent sur les caractéristiques générales du réchauffement de la planète, ses tendances et les effets dévastateurs que celui-ci aura sur les milieux naturels et construits. Néanmoins, il existe encore des forces (politiques et économiques, qui sont en étroite relation) qui souhaitent continuer comme si de rien n’était, pensant probablement que la richesse économique et le pouvoir les protégeront des perturbations climatiques (inondations, sécheresses, phénomènes atmosphériques). Cela est illusoire. La nature a déjà prouvé à de multiples reprises depuis l’apparition de l’être humain qu’elle peut survivre avec ou sans lui.
Par ailleurs, des climatosceptiques qui se réfugient dans le fatalisme affirment qu’il est trop tard et que les humains ne peuvent rien faire pour mettre fin au processus. Pourtant, il y a tellement de choses que nous pouvons faire à l’échelle de la planète pour influer sur la vitesse du réchauffement et la finalité du phénomène. Voilà pourquoi je suis heureuse de pouvoir contribuer à l’étude sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone du Comité de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles. Je suis motivée de voir le Canada être un chef de file mondial en matière de développement durable.
Comment votre expérience vous aidera-t-elle à faire avancer des enjeux stratégiques au Sénat ?
Grâce à mon parcours dans le milieu universitaire, je suis en mesure de proposer une approche axée sur les faits et les connaissances scientifiques. Je recourrai à des analyses rigoureuses au moment de prendre des décisions. J’ai l’intention d’aider à forger des opinions qui reposent sur des connaissances scientifiques, des données, des résultats tangibles et des prévisions des modèles. Plus généralement, je vise la prise en compte de multiples aspects (environnementaux, sociaux, techniques, économiques) lorsqu’il est question de planification à court et à long termes.
Par ailleurs, l’éthique, la collégialité, la transparence et l’équité sont des valeurs et des principes qui ont orienté le parcours et l’évolution de ma carrière. Ces principes et ces valeurs doivent être appliqués horizontalement dans l’ensemble des secteurs, peu importe le moment ou le lieu.
De quelle réalisation êtes-vous le plus fière dans votre carrière ? Pourquoi ?
J’ai aidé à sensibiliser la population aux enjeux environnementaux comme l’eutrophisation des lacs et les problèmes de cyanobactéries connexes, la pollution de l’eau par les produits chimiques, la réduction des déchets et le recyclage, le transport en toute sécurité des produits dangereux, les projets de développement respectueux de l’environnement ainsi que le développement durable.
Quels sont vos activités et vos passe-temps ?
Dans la vie, il faut des moments de plaisir avec la famille, les amis et les collègues. Il faut également accorder une place aux arts pour extérioriser ses émotions et les pressions de la vie. J’aime aussi cuisiner et je me considère comme une bonne cuisinière. J’ai voyagé partout dans le monde et j’ai appris à apprécier les saveurs, les sons et les couleurs. Ma cuisine est remplie d’épices qui proviennent de partout dans le monde. Tajine, osso buco ou ragoût de quinoa des Andes, peu importe : ces repas permettent tous de dialoguer sereinement avec des personnes de diverses cultures autour d’une même table. Idem pour la musique et la danse.
Quel est le dernier livre ou le dernier film que vous recommanderiez ? Pourquoi ?
J’aime plusieurs films différents. J’ai aimé Le dernier des Mohicans, Le pouilleux millionnaire et The Grand Budapest Hotel… peut-être parce que ce ne sont pas des films d’action comme les autres. J’ai aussi aimé les films de la série La matrice ainsi que Cartographie des nuages. Ces films vous incitent à penser autrement et à sortir de notre zone de confort. En ce qui me concerne, ces films ont ouvert mon esprit et m’ont appris des leçons. Je ne me considère pas comme une personne qui aime prendre des risques, mais je suis consciente que la relation que l’être humain entretient avec le risque est au centre même de toute son existence et de son évolution. L’outil le plus utile que celle-ci a donné à l’être humain est la faculté d’apprendre de ses erreurs. Nous avons bâti des civilisations par des essais et des erreurs. Nous pouvons apprendre des messages qui sont véhiculés dans ces films.
En ce moment, je lis Du bonheur : un voyage philosophique, du philosophe français Frédéric Lenoir. « Connais-toi toi-même » était un dicton populaire à l’époque de Socrate. À celle où nous vivons, une période difficile, il est crucial de réfléchir à ce que nous sommes et à ce qui nous motive.
Quels sports aimez-vous pratiquer ?
J’aime le sport. Le sport nous permet d’apprendre un grand nombre d’attitudes à entretenir et qui sont utiles dans la vie : la persévérance, la patience, « l’entraînement mène à la perfection, » la concentration, la stratégie. Il aide aussi à maintenir une bonne santé tant mentale que physique. Au cours de ma vie, j’ai pratiqué le kung-fu (11 ans), j’ai joué au volleyball (plus de 30 ans) et au soccer et j’ai fait du ski de fond, de la danse latine et de la course à pied.
Pourquoi êtes-vous fière d’être Canadienne
L’amour que je porte au Canada est infini, bien que je sois native du Pérou. Je ne tiens pas pour acquis les avantages dont on jouit quand on vit dans ce magnifique pays. Je suis Canadienne par choix : j’aurais pu choisir un pays parmi plusieurs autres pour y vivre et comme pays d’accueil. Je suis fière d’être Canadienne en raison de l’ouverture d’esprit, des valeurs et des milieux naturels du Canada, de ses vaillants travailleurs et de l’honnêteté et de la gentillesse de ses habitants. Je me sens chez moi ici même, au Canada.
De plus, le Canada est un leader pacifique dans le monde et peut devenir un modèle pour les économies émergentes et les pays en développement.
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La sénatrice Rosa Galvez, originaire du Pérou, est l’une des plus grandes expertes au Canada en matière de contrôle de la pollution et de ses effets sur la santé humaine. La sénatrice Galvez a été nommée au Sénat le 6 décembre 2016 pour représenter le Québec (circonscription de Bedford). Elle est membre du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, du Comité sénatorial des banques et du commerce, du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles, ainsi que du Comité sénatorial des transports et des communications.
D’où vient votre désir de participer à la vie publique ?
J’en étais arrivée à un point dans ma vie sociale et professionnelle où j’avais pris conscience du fait que prendre la parole lors de rencontres publiques et de conférences scientifiques n’était pas suffisant pour disséminer l’information sur la science, le progrès ainsi que sur les questions environnementales et économiques.
Seul un petit segment de la population a accès à des connaissances scientifiques avancées. Cependant, une société et un gouvernement ne pourront prendre de bonnes décisions que s’ils sont bien informés. Je ressentais le besoin de démocratiser les connaissances et l’éducation.
Selon vous, quels sont les principaux enjeux de politique publique auxquels le Canada fait face à l’heure actuelle ?
L’écart de revenu entre les travailleurs et les entreprises se creuse de manière astronomique, ce qui cause des perturbations sociales qui se traduisent par de faibles niveaux de scolarité, des problèmes sociaux, par exemple les dépendances et la discrimination, et la dégradation de l’environnement. Je crois fermement qu’il existe des solutions à ces enjeux, mais ces solutions ne porteront leurs fruits que si nous nous attaquons aux causes profondes de ces problèmes.
Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat ?
Le Sénat devrait être vu comme un conseil des aînés qui offre sagesse, expérience, surveillance, perspective à long terme, analyse et réflexion pour créer une société qui fonctionne mieux. Pour cela, les sénateurs doivent être en mesure de faire passer le bien commun de la société canadienne avant leurs propres intérêts ou ceux d’un parti politique. Ils doivent avoir la liberté de dire ce qu’ils pensent et d’exprimer leurs opinions en ce qui concerne des questions sur lesquelles ils possèdent des connaissances et de l’expérience. Le Sénat est en plein processus de transition pour acquérir une plus grande indépendance. Les Canadiens pourront ainsi retrouver la confiance en cette importante institution.
Que représente pour vous le fait d’avoir été nommée sénatrice indépendante ?
Simplement dit, je crois que tout gouvernement au pouvoir devrait avoir pour rôle de 1) promouvoir des idées, des approches et des concepts, sous la forme de politiques, de lois et de projets de loi, qui améliorent la qualité de vie de sa population, 2) tolérer des pratiques qui ne sont pas idéales, mais qui ne peuvent pas, pour des raisons économiques ou sociales, être changées aussi rapidement qu’il le souhaiterait, tout en travaillant avec une vision de changement et 3) interdire ou encadrer les pratiques qui dégradent la société ou qui la privent, ainsi que ses membres, de leurs valeurs et de leurs droits fondamentaux.
Le Sénat peut aider le gouvernement, les entreprises et la société à trouver cet équilibre et à atteindre cette efficacité. En tant que sénatrice, j’estime qu’il est important d’être autonome dans mon action en ce sens.
À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fière d’avoir participé ?
Tous les sujets abordés et toutes les questions étudiés par les comités sont très importants. J’apprends beaucoup de choses en participant aux travaux des comités dont je suis membre. En ce moment, je siège à trois comités, qui réalisent tous des études importantes pour les Canadiens : le Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles (ENEV), le Comité sénatorial des transports et des communications (TRCM) et le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts (AGFO).
Prenons l’exemple des changements climatiques : les débats qui concernent cet enjeu sont permanents. Quatre-vingt-dix pour cent des scientifiques qui étudient les changements climatiques s’entendent sur les caractéristiques générales du réchauffement de la planète, ses tendances et les effets dévastateurs que celui-ci aura sur les milieux naturels et construits. Néanmoins, il existe encore des forces (politiques et économiques, qui sont en étroite relation) qui souhaitent continuer comme si de rien n’était, pensant probablement que la richesse économique et le pouvoir les protégeront des perturbations climatiques (inondations, sécheresses, phénomènes atmosphériques). Cela est illusoire. La nature a déjà prouvé à de multiples reprises depuis l’apparition de l’être humain qu’elle peut survivre avec ou sans lui.
Par ailleurs, des climatosceptiques qui se réfugient dans le fatalisme affirment qu’il est trop tard et que les humains ne peuvent rien faire pour mettre fin au processus. Pourtant, il y a tellement de choses que nous pouvons faire à l’échelle de la planète pour influer sur la vitesse du réchauffement et la finalité du phénomène. Voilà pourquoi je suis heureuse de pouvoir contribuer à l’étude sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone du Comité de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles. Je suis motivée de voir le Canada être un chef de file mondial en matière de développement durable.
Comment votre expérience vous aidera-t-elle à faire avancer des enjeux stratégiques au Sénat ?
Grâce à mon parcours dans le milieu universitaire, je suis en mesure de proposer une approche axée sur les faits et les connaissances scientifiques. Je recourrai à des analyses rigoureuses au moment de prendre des décisions. J’ai l’intention d’aider à forger des opinions qui reposent sur des connaissances scientifiques, des données, des résultats tangibles et des prévisions des modèles. Plus généralement, je vise la prise en compte de multiples aspects (environnementaux, sociaux, techniques, économiques) lorsqu’il est question de planification à court et à long termes.
Par ailleurs, l’éthique, la collégialité, la transparence et l’équité sont des valeurs et des principes qui ont orienté le parcours et l’évolution de ma carrière. Ces principes et ces valeurs doivent être appliqués horizontalement dans l’ensemble des secteurs, peu importe le moment ou le lieu.
De quelle réalisation êtes-vous le plus fière dans votre carrière ? Pourquoi ?
J’ai aidé à sensibiliser la population aux enjeux environnementaux comme l’eutrophisation des lacs et les problèmes de cyanobactéries connexes, la pollution de l’eau par les produits chimiques, la réduction des déchets et le recyclage, le transport en toute sécurité des produits dangereux, les projets de développement respectueux de l’environnement ainsi que le développement durable.
Quels sont vos activités et vos passe-temps ?
Dans la vie, il faut des moments de plaisir avec la famille, les amis et les collègues. Il faut également accorder une place aux arts pour extérioriser ses émotions et les pressions de la vie. J’aime aussi cuisiner et je me considère comme une bonne cuisinière. J’ai voyagé partout dans le monde et j’ai appris à apprécier les saveurs, les sons et les couleurs. Ma cuisine est remplie d’épices qui proviennent de partout dans le monde. Tajine, osso buco ou ragoût de quinoa des Andes, peu importe : ces repas permettent tous de dialoguer sereinement avec des personnes de diverses cultures autour d’une même table. Idem pour la musique et la danse.
Quel est le dernier livre ou le dernier film que vous recommanderiez ? Pourquoi ?
J’aime plusieurs films différents. J’ai aimé Le dernier des Mohicans, Le pouilleux millionnaire et The Grand Budapest Hotel… peut-être parce que ce ne sont pas des films d’action comme les autres. J’ai aussi aimé les films de la série La matrice ainsi que Cartographie des nuages. Ces films vous incitent à penser autrement et à sortir de notre zone de confort. En ce qui me concerne, ces films ont ouvert mon esprit et m’ont appris des leçons. Je ne me considère pas comme une personne qui aime prendre des risques, mais je suis consciente que la relation que l’être humain entretient avec le risque est au centre même de toute son existence et de son évolution. L’outil le plus utile que celle-ci a donné à l’être humain est la faculté d’apprendre de ses erreurs. Nous avons bâti des civilisations par des essais et des erreurs. Nous pouvons apprendre des messages qui sont véhiculés dans ces films.
En ce moment, je lis Du bonheur : un voyage philosophique, du philosophe français Frédéric Lenoir. « Connais-toi toi-même » était un dicton populaire à l’époque de Socrate. À celle où nous vivons, une période difficile, il est crucial de réfléchir à ce que nous sommes et à ce qui nous motive.
Quels sports aimez-vous pratiquer ?
J’aime le sport. Le sport nous permet d’apprendre un grand nombre d’attitudes à entretenir et qui sont utiles dans la vie : la persévérance, la patience, « l’entraînement mène à la perfection, » la concentration, la stratégie. Il aide aussi à maintenir une bonne santé tant mentale que physique. Au cours de ma vie, j’ai pratiqué le kung-fu (11 ans), j’ai joué au volleyball (plus de 30 ans) et au soccer et j’ai fait du ski de fond, de la danse latine et de la course à pied.
Pourquoi êtes-vous fière d’être Canadienne
L’amour que je porte au Canada est infini, bien que je sois native du Pérou. Je ne tiens pas pour acquis les avantages dont on jouit quand on vit dans ce magnifique pays. Je suis Canadienne par choix : j’aurais pu choisir un pays parmi plusieurs autres pour y vivre et comme pays d’accueil. Je suis fière d’être Canadienne en raison de l’ouverture d’esprit, des valeurs et des milieux naturels du Canada, de ses vaillants travailleurs et de l’honnêteté et de la gentillesse de ses habitants. Je me sens chez moi ici même, au Canada.
De plus, le Canada est un leader pacifique dans le monde et peut devenir un modèle pour les économies émergentes et les pays en développement.