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Rencontre avec le sénateur Tony Dean

Tony Dean a été nommé au Sénat du Canada le 10 novembre 2016. De 2002 à 2008, le sénateur Dean a occupé les fonctions de secrétaire du Conseil des ministres et de chef de la fonction publique de l’Ontario. Le sénateur Dean est membre du Comité sénatorial sur la modernisation du Sénat, du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie et du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles.

Le sénateur Tony Dean a été nommé au Sénat le 10 novembre 2016.

Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique ?

Après avoir élevé ses trois enfants, ma mère a travaillé auprès d’enfants placés en foyer d’accueil. Le travail qu’elle a accompli et les histoires qu’elle m’a racontées au sujet des torts intergénérationnels m’ont incité à travailler dans le secteur public. Alors que je faisais un stage dans une usine de pneus, je me suis inscrit au Prix international du Duc d’Édimbourg et j’ai fait du bénévolat dans un hôpital psychiatrique de vieille mentalité. Grâce à cette expérience, j’ai pu en apprendre davantage sur la réalité des personnes vulnérables et constater à quel point les services publics sont importants.

J’ai aussi été inspiré par des dirigeants de la fonction publique, auprès de qui j’ai beaucoup appris, qui ont redoublé d’efforts dans des situations difficiles pour guider leurs organisations en période de changements importants. Rita Burak, qui a été secrétaire du Conseil des ministres de l’Ontario avant moi, est l’une de ces personnes. J’ai également été inspiré par certains chefs politiques que j’ai eu le privilège d’appuyer, quelle que soit leur allégeance politique. 

Selon vous, quel est le plus important enjeu de politique publique auquel le Canada fait face à l’heure actuelle ?

Vous ne serez pas étonné d’apprendre que pour moi, l’inégalité des revenus, l’évolution du marché du travail, le logement et les revenus de retraite adéquats sont des enjeux très importants qui sont tous liés à bien des égards. Nous devons établir un meilleur équilibre entre la croissance de l’économie et la protection de l’environnement, tandis que les gouvernements devront désormais être plus perméables et plus disposés à collaborer pour l’élaboration de politiques et la prestation de services publics importants. Aujourd’hui, les gouvernements peuvent faire bien peu de choses par leurs propres moyens, et cela vaut aussi pour l’élaboration de politiques.

Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat ?

Les Canadiens ont la chance de vivre dans une démocratie et le Sénat joue un rôle important dans notre système de gouvernance démocratique. En 2014, la Cour suprême du Canada a confirmé l’importance du rôle joué par le Sénat; son travail complète celui de la Chambre des communes puisqu’il étudie les mesures législatives proposées en tenant compte des intérêts des régions et des minorités. Les Canadiens ont constaté qu’il est important que le Sénat étudie les projets de loi, entre autres lors des débats sur l’aide médicale à mourir, en 2016. Nous devrions nous baser sur cette expérience dans le cadre de nos efforts visant à rendre le Sénat plus pertinent et plus transparent.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes‑vous le plus fier d’avoir participé ?

Comme j’ai été nommé il y a peu de temps, j’apprends les rouages du métier en participant aux travaux du Comité des affaires sociales, des sciences et de la technologie et du Comité spécial sur la modernisation du Sénat.

Ce qui m’a rendu le plus fier jusqu’à maintenant, c’est de voir le Sénat adopter le projet de loi C-26, visant à améliorer les prestations du Régime de pensions du Canada. Il s’agit d’une étape importante vers l’amélioration de la sécurité du revenu de retraite pour les Canadiens et plus particulièrement, pour les jeunes travailleurs. J’ai parrainé le projet de loi, ce qui veut dire que j’ai dû l’expliquer et le défendre au Sénat et lorsqu’il a été examiné par le Comité des affaires sociales.

Pouvez‑vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir ?

Le Nord de l’Ontario est une région d’une richesse incomparable, qui est reconnue mondialement pour sa beauté naturelle et sa faune. Je possède un chalet très rustique aux abords de la rivière Montréal, près d’Elk Lake (en anglais seulement), où il n’y a ni électricité, ni eau courante, ni réseau cellulaire. C’est loin de Toronto, mais c’est un monde différent où j’aime beaucoup me retrouver.

Disponible en anglais seulement

Quel est votre plaisir coupable, la chanson ou l’album qui vous fait toujours sourire ?

Le chocolat et rien d’autre!

Mon album favori est Astral Weeks de Van Morrison. On y trouve ma chanson préférée, Cyprus Avenue. Pour moi, il y est question de se retrouver à un endroit que l’on aime ou de se remémorer un souvenir qui nous est cher.

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?

C’est le film Moonlight, qui raconte avec sensibilité les tensions et les pressions associées à la masculinité et qui montre comment elles demeurent encore présentes à l’âge adulte.

Quelle équipe de sport (professionnelle ou amateure) appuyez‑vous ?

J’ai grandi dans les Midlands, au Royaume-Uni, j’ai donc fait mon choix vers 10 ou 11 ans et mon équipe de soccer préférée est West Bromwich Albion, qui fait partie de l’English Premier League, tout comme Manchester United et Arsenal. Les choses vont bien pour l’équipe cette saison et je publie souvent des tweets sur les matchs du samedi (surtout quand elle gagne).

Le sénateur Dean avec sa chienne Stella à son chalet aux abords de la rivière Montréal. Stella aimait nager et avait un nez fin pour les ours, les lapins et les gélinottes.

Pourquoi êtes‑vous fier d’être Canadien ?

Pendant la Seconde Guerre mondiale, mon père a été posté en Birmanie et un peu partout en Asie du Sud‑Est. Il a vu sa part de brutalités et d’atrocités, qui ont été commises par des gens de toutes les allégeances, et il n’aimait pas beaucoup aborder ce sujet. Je me souviens cependant de l’avoir entendu dire que les militaires canadiens étaient des gens très décents et impartiaux.

J’ai eu la chance d’immigrer au Canada après avoir fait ma maîtrise en sociologie à Hamilton, en Ontario. J’ai été accueilli chaleureusement et de nombreuses personnes m’ont apporté leur aide. J’ai profité d’occasions extraordinaires et j’ai occupé des emplois où, à mon avis, j’ai pu faire une différence.

Cela dit, personne ne peut faire évoluer les choses seul, et c’est aussi vrai pour les sénateurs. Nous sommes choyés de pouvoir compter sur l’aide d’employés et de fonctionnaires hautement professionnels. Nous avons raison d’être fiers des occasions qui nous sont offertes, de la façon dont nous nous traitons mutuellement et du rôle que nous jouons à l’échelle internationale. Mon père avait raison.

Photo de la couverture : Après 8 belles années avec de brillants étudiants et membres de la faculté, le sénateur Dean s’apprête à quitter sa dernière classe d’études supérieures de l’École des politiques publiques et de la gouvernance de l’Université de Toronto, suite à sa nomination au Sénat en décembre 2016.

 

Rencontre avec le sénateur Tony Dean

Tony Dean a été nommé au Sénat du Canada le 10 novembre 2016. De 2002 à 2008, le sénateur Dean a occupé les fonctions de secrétaire du Conseil des ministres et de chef de la fonction publique de l’Ontario. Le sénateur Dean est membre du Comité sénatorial sur la modernisation du Sénat, du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie et du Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles.

Le sénateur Tony Dean a été nommé au Sénat le 10 novembre 2016.

Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique ?

Après avoir élevé ses trois enfants, ma mère a travaillé auprès d’enfants placés en foyer d’accueil. Le travail qu’elle a accompli et les histoires qu’elle m’a racontées au sujet des torts intergénérationnels m’ont incité à travailler dans le secteur public. Alors que je faisais un stage dans une usine de pneus, je me suis inscrit au Prix international du Duc d’Édimbourg et j’ai fait du bénévolat dans un hôpital psychiatrique de vieille mentalité. Grâce à cette expérience, j’ai pu en apprendre davantage sur la réalité des personnes vulnérables et constater à quel point les services publics sont importants.

J’ai aussi été inspiré par des dirigeants de la fonction publique, auprès de qui j’ai beaucoup appris, qui ont redoublé d’efforts dans des situations difficiles pour guider leurs organisations en période de changements importants. Rita Burak, qui a été secrétaire du Conseil des ministres de l’Ontario avant moi, est l’une de ces personnes. J’ai également été inspiré par certains chefs politiques que j’ai eu le privilège d’appuyer, quelle que soit leur allégeance politique. 

Selon vous, quel est le plus important enjeu de politique publique auquel le Canada fait face à l’heure actuelle ?

Vous ne serez pas étonné d’apprendre que pour moi, l’inégalité des revenus, l’évolution du marché du travail, le logement et les revenus de retraite adéquats sont des enjeux très importants qui sont tous liés à bien des égards. Nous devons établir un meilleur équilibre entre la croissance de l’économie et la protection de l’environnement, tandis que les gouvernements devront désormais être plus perméables et plus disposés à collaborer pour l’élaboration de politiques et la prestation de services publics importants. Aujourd’hui, les gouvernements peuvent faire bien peu de choses par leurs propres moyens, et cela vaut aussi pour l’élaboration de politiques.

Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat ?

Les Canadiens ont la chance de vivre dans une démocratie et le Sénat joue un rôle important dans notre système de gouvernance démocratique. En 2014, la Cour suprême du Canada a confirmé l’importance du rôle joué par le Sénat; son travail complète celui de la Chambre des communes puisqu’il étudie les mesures législatives proposées en tenant compte des intérêts des régions et des minorités. Les Canadiens ont constaté qu’il est important que le Sénat étudie les projets de loi, entre autres lors des débats sur l’aide médicale à mourir, en 2016. Nous devrions nous baser sur cette expérience dans le cadre de nos efforts visant à rendre le Sénat plus pertinent et plus transparent.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes‑vous le plus fier d’avoir participé ?

Comme j’ai été nommé il y a peu de temps, j’apprends les rouages du métier en participant aux travaux du Comité des affaires sociales, des sciences et de la technologie et du Comité spécial sur la modernisation du Sénat.

Ce qui m’a rendu le plus fier jusqu’à maintenant, c’est de voir le Sénat adopter le projet de loi C-26, visant à améliorer les prestations du Régime de pensions du Canada. Il s’agit d’une étape importante vers l’amélioration de la sécurité du revenu de retraite pour les Canadiens et plus particulièrement, pour les jeunes travailleurs. J’ai parrainé le projet de loi, ce qui veut dire que j’ai dû l’expliquer et le défendre au Sénat et lorsqu’il a été examiné par le Comité des affaires sociales.

Pouvez‑vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir ?

Le Nord de l’Ontario est une région d’une richesse incomparable, qui est reconnue mondialement pour sa beauté naturelle et sa faune. Je possède un chalet très rustique aux abords de la rivière Montréal, près d’Elk Lake (en anglais seulement), où il n’y a ni électricité, ni eau courante, ni réseau cellulaire. C’est loin de Toronto, mais c’est un monde différent où j’aime beaucoup me retrouver.

Disponible en anglais seulement

Quel est votre plaisir coupable, la chanson ou l’album qui vous fait toujours sourire ?

Le chocolat et rien d’autre!

Mon album favori est Astral Weeks de Van Morrison. On y trouve ma chanson préférée, Cyprus Avenue. Pour moi, il y est question de se retrouver à un endroit que l’on aime ou de se remémorer un souvenir qui nous est cher.

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?

C’est le film Moonlight, qui raconte avec sensibilité les tensions et les pressions associées à la masculinité et qui montre comment elles demeurent encore présentes à l’âge adulte.

Quelle équipe de sport (professionnelle ou amateure) appuyez‑vous ?

J’ai grandi dans les Midlands, au Royaume-Uni, j’ai donc fait mon choix vers 10 ou 11 ans et mon équipe de soccer préférée est West Bromwich Albion, qui fait partie de l’English Premier League, tout comme Manchester United et Arsenal. Les choses vont bien pour l’équipe cette saison et je publie souvent des tweets sur les matchs du samedi (surtout quand elle gagne).

Le sénateur Dean avec sa chienne Stella à son chalet aux abords de la rivière Montréal. Stella aimait nager et avait un nez fin pour les ours, les lapins et les gélinottes.

Pourquoi êtes‑vous fier d’être Canadien ?

Pendant la Seconde Guerre mondiale, mon père a été posté en Birmanie et un peu partout en Asie du Sud‑Est. Il a vu sa part de brutalités et d’atrocités, qui ont été commises par des gens de toutes les allégeances, et il n’aimait pas beaucoup aborder ce sujet. Je me souviens cependant de l’avoir entendu dire que les militaires canadiens étaient des gens très décents et impartiaux.

J’ai eu la chance d’immigrer au Canada après avoir fait ma maîtrise en sociologie à Hamilton, en Ontario. J’ai été accueilli chaleureusement et de nombreuses personnes m’ont apporté leur aide. J’ai profité d’occasions extraordinaires et j’ai occupé des emplois où, à mon avis, j’ai pu faire une différence.

Cela dit, personne ne peut faire évoluer les choses seul, et c’est aussi vrai pour les sénateurs. Nous sommes choyés de pouvoir compter sur l’aide d’employés et de fonctionnaires hautement professionnels. Nous avons raison d’être fiers des occasions qui nous sont offertes, de la façon dont nous nous traitons mutuellement et du rôle que nous jouons à l’échelle internationale. Mon père avait raison.

Photo de la couverture : Après 8 belles années avec de brillants étudiants et membres de la faculté, le sénateur Dean s’apprête à quitter sa dernière classe d’études supérieures de l’École des politiques publiques et de la gouvernance de l’Université de Toronto, suite à sa nomination au Sénat en décembre 2016.

 

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