La sénatrice Rosa Galvez célèbre la Semaine de la culture scientifique
La Semaine de la culture scientifique, du 17 au 23 septembre, est l’occasion de célébrer les sciences et l’espace au Canada. SenCAplus a donc demandé à la sénatrice Rosa Galvez de réfléchir à sa carrière scientifique et d’expliquer comment ses antécédents éclairent son travail au Sénat.
La sénatrice Galvez est une experte dans le domaine de la lutte contre la pollution. Tout au long de sa carrière, elle a offert des conseils sur la gestion des déchets et la décontamination du sol. Elle possède un doctorat en génie environnemental obtenu à l’Université McGill et elle a dirigé le département de génie civil et de génie des eaux à l’Université Laval.
Comment en êtes-vous venue à vous intéresser aux sciences?
Quand j’avais 10 ou 12 ans, j’ai eu mon premier devoir à faire sur un sujet qui me tenait à cœur. J’ai choisi la pollution à Mexico.
J’ai dû me renseigner sur le sujet, car les gens ne parlaient pas beaucoup de la pollution à cette époque-là. J’ai donc effectué des recherches et je me suis dit : « J’aime faire ce travail, aller à la bibliothèque et lire sur des sujets dont peu de gens parlent. » Je me rappelle être allée parler à quelqu’un à l’hôtel de ville, tout simplement parce que je voulais savoir ce qu’il advenait des déchets recueillis dans nos maisons.
Comment encourageriez-vous les Canadiens à s’intéresser davantage aux sciences, ou à prendre conscience de la science présente dans leur vie quotidienne?
Si vous y réfléchissez, tout ce qui existe dans notre monde est inspiré par la nature.
Nous avons perdu un peu cette curiosité à l’endroit de la nature, mais quand nous revenons à la nature, quand nous nous rapprochons d’elle, nous commençons à voir les couleurs, les textures et les fonctions. Pensons, par exemple, à la pieuvre qui peut simuler les couleurs de son environnement : cela a tellement d’applications dans tant de domaines.
Quand nous sommes curieux au sujet de la nature, je pense que nous sommes naturellement enclins à apprendre davantage et à voir les aspects pratiques. Nous pouvons voir à quel point la nature a évolué et est devenue très novatrice. Les enfants et les adolescents peuvent voir les liens entre l’observation, la nature et la technologie : ça, c’est la science! La science est la discipline qui fait le lien entre la nature, notre curiosité et notre aptitude à construire, et c’est ainsi que notre savoir grandit.
Comment votre carrière scientifique a-t-elle influé sur la façon dont vous abordez l’examen des politiques à titre de sénatrice?
Nous voulons adopter des positions fondées sur des renseignements et des faits concrets, car nous savons que, si nous procédons de la sorte, en nous basant sur des éléments probants ou sur les données, nos positions seront meilleures et qu’elles donneront de meilleurs résultats que si elles reposaient sur la subjectivité, une idéologie ou des intérêts personnels.
Je m’inspire de la logique quand je réfléchis et que j’étudie un projet de loi. Je fais appel au bon sens et aux données scientifiques et je m’inspire d’expériences et de résultats techniques. Dans la pratique, par exemple, chaque fois que je prononce un discours, ou que je publie une déclaration, je prends toujours grand soin de citer mes sources. Dans mes discours, il y a toujours une page qui est consacrée aux ouvrages de référence. Il ne s’agit pas seulement de mes paroles, mais aussi de celles de nombreux scientifiques et de propos tirés d’études sous‑tendant les faits.
Cela m’aide à susciter le respect et à amener l’auditoire et les gens à écouter ce que je dis, car ainsi, je fais des déclarations logiques que je construis par blocs, exactement comme les scientifiques le font.
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La sénatrice Rosa Galvez célèbre la Semaine de la culture scientifique
La Semaine de la culture scientifique, du 17 au 23 septembre, est l’occasion de célébrer les sciences et l’espace au Canada. SenCAplus a donc demandé à la sénatrice Rosa Galvez de réfléchir à sa carrière scientifique et d’expliquer comment ses antécédents éclairent son travail au Sénat.
La sénatrice Galvez est une experte dans le domaine de la lutte contre la pollution. Tout au long de sa carrière, elle a offert des conseils sur la gestion des déchets et la décontamination du sol. Elle possède un doctorat en génie environnemental obtenu à l’Université McGill et elle a dirigé le département de génie civil et de génie des eaux à l’Université Laval.
Comment en êtes-vous venue à vous intéresser aux sciences?
Quand j’avais 10 ou 12 ans, j’ai eu mon premier devoir à faire sur un sujet qui me tenait à cœur. J’ai choisi la pollution à Mexico.
J’ai dû me renseigner sur le sujet, car les gens ne parlaient pas beaucoup de la pollution à cette époque-là. J’ai donc effectué des recherches et je me suis dit : « J’aime faire ce travail, aller à la bibliothèque et lire sur des sujets dont peu de gens parlent. » Je me rappelle être allée parler à quelqu’un à l’hôtel de ville, tout simplement parce que je voulais savoir ce qu’il advenait des déchets recueillis dans nos maisons.
Comment encourageriez-vous les Canadiens à s’intéresser davantage aux sciences, ou à prendre conscience de la science présente dans leur vie quotidienne?
Si vous y réfléchissez, tout ce qui existe dans notre monde est inspiré par la nature.
Nous avons perdu un peu cette curiosité à l’endroit de la nature, mais quand nous revenons à la nature, quand nous nous rapprochons d’elle, nous commençons à voir les couleurs, les textures et les fonctions. Pensons, par exemple, à la pieuvre qui peut simuler les couleurs de son environnement : cela a tellement d’applications dans tant de domaines.
Quand nous sommes curieux au sujet de la nature, je pense que nous sommes naturellement enclins à apprendre davantage et à voir les aspects pratiques. Nous pouvons voir à quel point la nature a évolué et est devenue très novatrice. Les enfants et les adolescents peuvent voir les liens entre l’observation, la nature et la technologie : ça, c’est la science! La science est la discipline qui fait le lien entre la nature, notre curiosité et notre aptitude à construire, et c’est ainsi que notre savoir grandit.
Comment votre carrière scientifique a-t-elle influé sur la façon dont vous abordez l’examen des politiques à titre de sénatrice?
Nous voulons adopter des positions fondées sur des renseignements et des faits concrets, car nous savons que, si nous procédons de la sorte, en nous basant sur des éléments probants ou sur les données, nos positions seront meilleures et qu’elles donneront de meilleurs résultats que si elles reposaient sur la subjectivité, une idéologie ou des intérêts personnels.
Je m’inspire de la logique quand je réfléchis et que j’étudie un projet de loi. Je fais appel au bon sens et aux données scientifiques et je m’inspire d’expériences et de résultats techniques. Dans la pratique, par exemple, chaque fois que je prononce un discours, ou que je publie une déclaration, je prends toujours grand soin de citer mes sources. Dans mes discours, il y a toujours une page qui est consacrée aux ouvrages de référence. Il ne s’agit pas seulement de mes paroles, mais aussi de celles de nombreux scientifiques et de propos tirés d’études sous‑tendant les faits.
Cela m’aide à susciter le respect et à amener l’auditoire et les gens à écouter ce que je dis, car ainsi, je fais des déclarations logiques que je construis par blocs, exactement comme les scientifiques le font.