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AEFA - Comité permanent

Affaires étrangères et commerce international

 

Délibérations du Comité sénatorial permanent des
Affaires étrangères et du commerce international

Fascicule no 34 - Témoignages du 22 novembre 2017


OTTAWA, le mercredi 22 novembre 2017

Le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international se réunit aujourd’hui, à 16 h 16, conformément à l’article 12-13 du Règlement du Sénat, pour organiser les activités du comité.

[Traduction]

Marie-Eve Belzile, greffière du comité : Honorables sénateurs, conformément à l’ordre de renvoi adopté par le Sénat le 7 novembre 2017, il y a vacance au poste de président. En tant que greffière de votre comité, il est de mon devoir de présider à l’élection de la présidence.

Je suis prête à recevoir une motion en ce sens.

Le sénateur Housakos : Je propose la candidature de la sénatrice Andreychuk.

Mme Belzile : L’Honorable sénateur Housakos propose que l’honorable sénatrice Andreychuk soit élue présidente du comité.

Êtes-vous d’accord, honorables sénateurs, pour adopter la motion?

Des voix : D’accord.

Mme Belzile : J’invite la sénatrice Andreychuk à venir occuper le fauteuil.

La sénatrice A. Raynell Andreychuk (présidente) occupe le fauteuil.

La présidente : Je lui ai tordu le bras deux fois pour cela.

Je remercie les sénateurs et le comité. Je vois ici beaucoup de membres d’expérience du comité, donc je pense qu’il est de bon augure que nous soyons tous déjà familiers avec les travaux du comité, question de continuer là où nous nous sommes arrêtés.

Je souhaite également remercier les sénateurs qui ont quitté le comité. Je pense que nous le ferons bientôt de façon plus officielle. Certains sénateurs se sont joints à d’autres comités, mais je vous remercie de votre confiance. J’espère que nous pourrons continuer d’avancer et rester un comité très productif.

Je suis maintenant prête à accueillir une motion pour l’élection à la vice-présidence.

Le sénateur Greene : C’est avec plaisir que je propose la sénatrice Anne Cools.

Le sénateur Ngo : Elle n’est pas là.

La présidente : J’ai voyagé avec la sénatrice Cools dans le cadre des travaux du Comité des finances. J’ai proposé à la greffière de communiquer avec le secrétariat du GSI et de vérifier auprès du bureau de la sénatrice Cools si elle est prête à accepter le poste.

Avons-nous réussi à la joindre?

Mme Belzile : Oui, la sénatrice Cools accepte la vice-présidence du comité.

La présidente : Y a-t-il des questions?

Sommes-nous tous prêts à convenir que la sénatrice Cools soit élue vice-présidente du comité?

Des voix : D’accord.

La présidente : Le Sous-comité du programme et de la procédure sera composé de la présidente, de la vice-présidente et d’un autre membre du comité désigné après les consultations d’usage. Cependant, il y a déjà eu discussion et entente entre les différents groupes représentés au Sénat, et le GSI, les conservateurs et les libéraux indépendants ont tous convenu que le troisième membre du sous-comité sera un libéral indépendant. J’ai déjà fait les consultations d’usage, donc je ne crois pas qu’il faille perdre une autre semaine pour cela.

Je suis prête à recevoir une indication de nos deux libéraux indépendants afin de déterminer qui siégera au comité de direction.

La sénatrice Cordy : Je propose la candidature du sénateur Dawson.

Le sénateur Dawson : J’accepte, à condition de ne pas être payé.

La présidente : Vous le paierez très cher, monsieur.

La sénatrice Saint-Germain : Je précise pour le compte rendu qu’il n’est pas possible de cumuler les avantages; cela fait partie des négociations que nous avons eues. Les sénateurs qui président un comité et assument la vice-présidence d’un autre ne peuvent pas recevoir deux allocations supplémentaires.

Le sénateur Dawson : Je me suis déjà porté volontaire.

[Français]

La sénatrice Saint-Germain : Je m’attendais à cela de votre part.

[Traduction]

Je tenais simplement à ce que ce soit consigné au compte rendu pour tous les sénateurs.

La présidente : C’est toujours une difficulté aux comités de direction que le président et le vice-président reçoivent une rémunération, alors que le troisième membre du sous-comité, qui travaille généralement aussi fort, ne reçoit rien. Je vous remercie, sénatrice Saint-Germain. Vous avez été ajoutée au comité et n’avez pas…

Convenez-vous que le sénateur Dawson soit le troisième membre du comité de direction?

Des voix : D’accord.

La présidente : Je pense que c’est tout ce que nous avions à faire aujourd’hui. Comme vous le savez, nous avons tous accepté d’étudier la diplomatie culturelle. Vous connaissez le cadre. Je vais demander à la greffière de faire parvenir le renvoi à tous les nouveaux membres du comité. Nous avons déjà une longue liste de témoins, mais je demanderais à tous les membres de nous soumettre d’autres noms.

Nous en avons une longue liste des milieux de la culture, des arts et de l’éducation. Ce qu’il nous manquait et ce à quoi nous travaillions il y a deux ou trois semaines, quand certains d’entre nous ont commencé à saboter les présidences, c’est l’angle de la politique étrangère. Il faut analyser ce que les autres pays font en matière de diplomatie culturelle. Je pense que les analystes et la greffière ont fait des recherches pour enrichir notre liste de témoins.

Nous la ferons circuler de nouveau pour que vous puissiez en proposer d’autres. Le comité de direction se réunira ensuite pour former des groupes de témoins, dans l’esprit d’utiliser notre temps le plus efficacement possible et d’avancer dans notre étude.

Je vous confirmerai le tout après en avoir discuté avec le personnel et les membres du comité de direction.

Le mot d’ordre semblait être de rencontrer des personnes ayant une vaste compréhension générale de la diplomatie, de la diplomatie culturelle et des affaires étrangères. Nous avions environ cinq noms, mais aucune de ces personnes ne pouvait se libérer cette semaine et très peu pouvaient venir nous rencontrer la semaine prochaine. Nous ferons le plus vite possible pour lancer cette étude rapidement. Nous avons hâte de travailler ensemble.

Je vois que le sénateur Greene s’est ajouté au comité, et je pense que c’est tout. Nous avons perdu le sénateur Gold, mais gagné le sénateur Greene. Nous restons dans la catégorie des couleurs, donc tout devrait bien aller.

La sénatrice Saint-Germain : Je pense que pour cette étude, qui est presque comme une enquête du comité, nous devrions envisager la possibilité de tendre la main à certaines communautés. J’en ai parlé un peu avec la sénatrice Bovey, l’instigatrice de cette étude, et je vous invite à l’envisager pour cette étude spéciale.

La présidente : Je ne suis pas sûre de ce que vous voulez dire par « tendre la main », parce que nous essayons d’inviter tout le monde. Laissez-vous entendre que nous nous déplacerions?

La sénatrice Saint-Germain : Je veux dire que le cadre officiel des séances au Sénat conviendra à la plupart des témoins, mais pas à tous les témoins, ni à tous les groupes ou associations que nous devrons entendre.

Je crois également que la sénatrice Bovey est très qualifiée, qu’elle a beaucoup d’expérience et que c’est une experte du domaine. Elle pourrait travailler en très étroite collaboration avec le comité de direction dans l’organisation de ces audiences.

La présidente : C’est ce que nous faisons. Je pense que la sénatrice Bovey conviendra du fait qu’elle a une bonne relation avec nos analystes, la greffière et moi.

Je ne comprends toujours pas très bien ce que vous voulez dire par « tendre la main ». Nous vous demandons de nous donner la liste de tous les témoins que vous souhaitez entendre, après quoi le comité de direction verra comment nous pouvons les regrouper. De plus, dans certains cas, nous demanderons des mémoires écrits plutôt qu’une comparution en personne, selon le groupe représenté.

Par exemple, pour étudier les modèles d’autres pays, je présume que nous pourrons recevoir des mémoires écrits sur ce qu’ils font et comment, les aspects structurels ou autres. Je pense que nous pourrons en tenir compte, mais si vous avez des souhaits particuliers, je m’attends à ce que toutes les personnes intéressées par cette étude nous soumettent des noms, des groupes et des concepts.

La sénatrice Bovey : Nous avons reçu de nouveaux noms; beaucoup de personnes m’en ont fait parvenir, et nous vous les avons transmis.

Je serais toute disposée à prendre le temps d’y jeter un coup d’œil pour déterminer comment nous pouvons les regrouper, puisque je connais bon nombre de ces personnes, question de respecter le temps que chacun investit dans cette étude, ainsi que le temps du comité. Il y a des témoins pour qui il sera plus facile de comparaître que d’écrire et d’autres pour qui il sera plus facile d’écrire que de comparaître. Nous pourrions économiser beaucoup de temps si vous me permettez d’y jeter un coup d’œil.

Je peux vous dire qu’à l’étranger, la forme d’art canadien la plus connue et la plus appréciée est l’art autochtone, particulièrement les œuvres des Premières Nations en Allemagne et l’art inuit en France et en Scandinavie. Dans le cadre de cette étude, il pourrait être très pertinent de faire le pont avec le Nord et l’Ouest du Canada. Je ne crois pas que nous ayons besoin de nous rendre à Toronto ou à Montréal. Ces témoins pourront venir ici. Nous connaissons déjà le travail de leurs organisations.

Il y a beaucoup de liens très invisibles et méconnus qui se tissent. Il faut tâcher de mettre tout cela en lumière.

La présidente : C’est la raison pour laquelle nous communiquerons avec tous les membres pour recueillir leurs idées sur la façon de mener cette étude et obtenir des noms de témoins. Il y a beaucoup de choses qui se passent avec la communauté inuite et ce, depuis longtemps. Je sais, par exemple, qu’il y a eu des échanges entre des artistes du Nunavut et des sculpteurs du Kenya. Cet échange était le fruit d’une initiative de l’ambassade canadienne au Kenya qui a été financée grâce à divers fonds du gouvernement canadien. Il y en a bien d’autres exemples.

Il y a aussi toute la question de l’éducation autochtone, qui est très liée à la situation en Amérique du Sud. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire.

Mon travail, avec le comité de direction, sera de déterminer comment nous gérerons autant de voix, parce que chacun pensera présenter un point de vue unique, et c’est vrai, mais nous serons limités dans le temps. La façon dont nous regrouperons les témoins sera importante, et nous solliciterons certainement chacun d’entre vous pour connaître vos idées.

Merci. C’est probablement la séance la plus courte que nous ne tiendrons jamais. La prochaine séance devrait avoir lieu la semaine prochaine. Sur ce, la séance est levée jusqu’à nouvelle convocation de la présidence.

(La séance est levée.)

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