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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — L'Union interparlementaire

2 octobre 2020


Honorables sénateurs, comme beaucoup d’entre vous le savent, je me porte candidate à la présidence de l’Union interparlementaire. Je suis d’ailleurs la toute première et unique candidate canadienne à me présenter à ce poste de direction international. Depuis deux jours, beaucoup de mes collègues qui connaissent peu l’Union interparlementaire et son mandat m’interrogent à son sujet. J’en profite donc pour expliquer plus en détail le travail accompli par cette organisation et mes contributions des 10 dernières années. L’Union interparlementaire est une organisation mondiale de parlements nationaux. Ayant célébré son 131e anniversaire, elle est plus ancienne que la Société des Nations. L’Union interparlementaire travaille à renforcer les parlements, à promouvoir la démocratie, et à protéger et à promouvoir les droits de la personne et l’égalité entre les sexes. C’est la seule organisation intergouvernementale mondiale à défendre les droits de la personne des parlementaires.

C’est l’un des travaux les plus importants de l’Union interparlementaire. À chaque assemblée, les noms et les photographies des parlementaires qui ont été emprisonnés à tort par leur gouvernement sont présentés au conseil directeur. J’ai moi-même connu des parlementaires jetés en prison pour avoir critiqué leur gouvernement. L’organisation rencontre ces parlementaires et exerce des pressions sur leur gouvernement pour obtenir leur libération. Ce n’est qu’un des moyens que nous utilisons pour promouvoir la démocratie et la liberté d’expression à l’échelle mondiale.

Le Canada est membre de l’Union interparlementaire depuis 1912 et a accueilli quatre de ses assemblées. Cela fait plus de dix ans que j’œuvre au sein de l’organisation. J’ai notamment occupé les fonctions de rapporteuse pour la Commission permanente de la démocratie et des droits de l’homme, d’ambassadrice de bonne volonté pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, de membre de la direction du Bureau des femmes parlementaires et de membre du Comité exécutif où j’ai présidé le Sous-comité des finances.

En ce moment, je préside le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, qui se penche sur des projets pour la paix. Le comité cherche à soutenir les processus de paix entre Israël et la Palestine et, plus récemment, entre la Libye et le Yémen.

L’une des choses dont je suis la plus fière est d’avoir codirigé la publication du rapport intitulé L’accès à la santé, un droit fondamental, qui portait sur la santé des femmes et des enfants. Le rapport a été rédigé ici, dans nos bibliothèques. Son succès témoigne du rôle que joue le Canada dans le domaine de la santé des femmes et des enfants dans le monde.

Honorables collègues, je suis fière de vous informer que le rapport a mené à une résolution historique lors de la 126e Assemblée de l’Union interparlementaire qui s’est tenue en Ouganda. Forte de mon engagement et de ma conviction profonde de l’importance du travail de l’organisation, je pose ma candidature à la présidence de cette dernière. Je suis fière de ce que fait l’Union interparlementaire et de ma contribution à sa mission. Par-dessus tout, je suis fière de la forte présence que le Canada continue d’avoir au sein de l’organisation. J’espère contribuer aux efforts du pays en tant que toute première présidente canadienne de l’Union interparlementaire.

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