PÉRIODE DES QUESTIONS — L'immigration, les réfugiés et la citoyenneté
Les permis d'études
25 septembre 2024
Sénateur Gold, le mois dernier, le Toronto Star a révélé que Farzana, 26 ans, une étudiante afghane très douée, s’est vu refuser un permis d’études au Canada, bien que l’Université Wilfrid Laurier lui ait offert une bourse de 75 000 $ pour ses études de maîtrise.
Sénateur Gold, le Comité spécial sur l’Afghanistan de la Chambre des communes a recommandé en 2022 que le gouvernement fédéral délivre des permis d’études aux étudiants bénéficiant d’une bourse complète pour étudier au Canada sans évaluer l’intention de retourner dans leur pays d’origine.
En réponse au rapport du comité, le gouvernement a accepté d’étudier activement cette recommandation l’année dernière. Dans ce contexte, pourquoi le permis d’études de Farzana a-t-il été refusé?
Merci d’avoir soulevé cette question, madame la sénatrice.
Je ne suis pas en mesure de parler de ce cas en particulier, pour lequel je ne dispose pas de l’information que vous souhaitez obtenir. En revanche, le gouvernement prend cette recommandation au sérieux et il continuera à travailler pour trouver le bon équilibre dans l’intérêt des établissements d’enseignement, des demandeurs de visa d’étudiant et des communautés dans leur ensemble.
Sénateur Gold, c’est le deuxième refus de suite pour le nouveau programme de bourses Resilient Futures, qui vise à aider des Afghanes à poursuivre des études postsecondaires au Canada comme solution de remplacement à la réinstallation des réfugiés à des fins humanitaires.
Le Canada continue de vanter son approche axée d’abord sur les droits des femmes et des filles en ce qui concerne son aide internationale à l’Afghanistan. Comment votre gouvernement justifie-t-il le refus d’un permis d’études à des Afghanes qualifiées, motivées et travaillantes qui ont suivi un processus d’admission rigoureux au Canada?
Le Canada est fier de son engagement envers l’Afghanistan et sa population. Il adopte effectivement une approche féministe dans sa politique étrangère, mais j’ai le regret de dire que je ne suis pas en mesure de faire des commentaires sur des demandes précises et les décisions qui s’y rattachent.