PÉRIODE DES QUESTIONS — Le cabinet du premier ministre
Le commissaire aux conflits d'intérêts et à l'éthique
9 avril 2019
Sénateur Harder, je reviens à la question du sénateur Housakos concernant la directrice intérimaire des enquêtes au sein du Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique. Dans votre réponse, vous avez parlé d’indépendance. Or, une fois de plus, le gouvernement Trudeau prouve que sa définition du mot « indépendance » ne ressemble aucunement à la véritable définition du mot « indépendance ». Comment peut-on s’imaginer qu’il est approprié que la belle-sœur d’un ministre influent du gouvernement, Dominic LeBlanc, puisse participer en une telle capacité à une enquête sur un ministre du gouvernement Trudeau ou sur le premier ministre Trudeau? C’est scandaleux.
Qui confirmera aux Canadiens que des mesures ont été prises pour éviter le conflit d’intérêts manifeste qui existe ici dans l’enquête sur le scandale de SNC-Lavalin et qui validera celles-ci?
Je remercie la sénatrice de sa question. Elle saura, grâce à la réponse que j’ai donnée tout à l’heure, que le Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique lui-même a pris les mesures appropriées ou qu’il estime appropriées. Bien entendu, il appartient au commissariat, un organisme indépendant, de répondre à la question précise que pose la sénatrice. Cela dit, le commissariat estime que son indépendance est préservée et que, par conséquent, son intégrité et celle de son personnel ne sont pas compromises.