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PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique

L'ingérence étrangère

13 juin 2023


Sénateur Gold, après la démission du rapporteur spécial du premier ministre Trudeau vendredi dernier, une enquête publique sur l’ingérence de Pékin dans les élections est maintenant la seule option crédible. On n’a pas besoin d’un autre rapporteur spécial, on n’a pas besoin d’un autre rapport où les principaux acteurs du scandale d’ingérence ne sont pas interrogés, et on n’a pas besoin d’un autre processus inutile dirigé par les amis du premier ministre Trudeau, ses partisans politiques ou des membres de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Environ 60 % des Canadiens veulent obtenir des réponses au moyen d’une enquête publique. La Chambre des communes a voté à trois reprises pour la tenue d’une enquête publique. C’est la voix des Canadiens. La demi-mesure des audiences publiques de M. Johnston ne suffira tout simplement pas.

Sénateur Gold, quand votre gouvernement, le gouvernement Trudeau, fera-t-il ce que les Canadiens, la Chambre des communes et tous les partis de l’opposition réclament? Quand déclenchera-t-il une enquête publique?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ - ]

Je vous remercie. Comme je le disais plus tôt, le ministre LeBlanc a communiqué avec les chefs de tous les partis de l’opposition. Selon ce que j’en comprends, le chef de votre parti a dit, comme d’autres, qu’il collaborerait avec le ministre à l’établissement d’une feuille de route. Le ministre LeBlanc a aussi dit que la tenue d’une enquête publique n’a jamais été hors de question, mais que c’est au gouvernement, avec le soutien de l’opposition, de déterminer la marche à suivre pour que l’on puisse avoir la réponse à toutes nos questions sans pour autant nuire à la sécurité nationale en divulguant de l’information de nature délicate.

Le gouvernement du Canada est ravi que les partis de l’opposition aient accepté de collaborer à cet effort. Les prochaines étapes seront annoncées dès qu’elles seront connues.

Sénateur Gold, maintenant que le rapporteur spécial a remis sa démission, les factures associées à la préparation de son rapport vont se mettre à arriver à une vitesse folle.

Commençons par les frais juridiques probablement faramineux de l’avocate et donatrice du Parti libéral Sheila Block et de son équipe du cabinet Torys, de Bay Street. Ces frais seront d’autant plus exorbitants que, pour une raison inconnue, tous ces gens pourront continuer à accumuler les heures facturables, sans aucune forme de limite, jusqu’à la fin juin. Parlons maintenant de l’argent dû à l’agence Orchestra pour ses conseils en matière de relations avec les médias. Les contribuables devront aussi payer la boîte de gestion de crise Navigator pour le soutien et les conseils offerts en matière de communications. J’espère en tout cas que ce n’est pas elle qui a eu l’idée d’inclure George Washington dans un rapport sur l’ingérence électorale de Pékin et d’en exclure la fondation Trudeau.

Les factures s’accumulent, sénateur Gold. En tout et pour tout, combien la tentative ratée de M. Trudeau pour classer ce scandale vite fait va-t-elle coûter aux Canadiens? Combien? Donnez-nous un chiffre, s’il vous plaît.

Le sénateur Gold [ - ]

Je le répète une fois de plus, le gouvernement du Canada apprécie le travail accompli par l’honorable David Johnston, regrette la mesure dans laquelle son intégrité a été mise en cause et...

Le sénateur Plett [ - ]

... au premier ministre.

Le sénateur Gold [ - ]

... attend avec impatience l’engagement constructif des partis d’opposition pour tracer une voie à suivre.

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