DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès de l'honorable Patricia Carney, C.M.
5 octobre 2023
Honorable sénateurs, je prends la parole pour rendre hommage à feu l’honorable Patricia Carney, ancienne sénatrice de la Colombie-Britannique et pionnière dans bien des domaines.
L’honorable Patricia Carney a commencé sa carrière comme journaliste dans les années 1960. Elle a été la première chroniqueuse économique de grands journaux de notre province, la Colombie-Britannique, y compris le Vancouver Sun et celui qu’on connaissait alors sous le nom de Vancouver Province.
Elle a également été pédagogue et pionnière canadienne de l’élaboration des systèmes d’apprentissage à distance. Elle comprenait l’influence profonde de l’éducation dans la vie des enfants et des jeunes, ainsi que l’importance du rôle joué par les éducateurs dans l’orientation de la carrière et des études futures des jeunes.
En outre, l’ancienne sénatrice Carney a reçu le prix de l’Institut de technologie de la Colombie-Britannique pour l’innovation en éducation en raison de sa contribution au projet Hermes, un programme d’enseignement à distance par satellite. Cela témoigne de façon éloquente de sa vision, de son dévouement et de ses connaissances.
Elle a fait beaucoup de bénévolat, a défendu avec ardeur plusieurs causes et a fait partie d’un grand nombre d’organisations et de conseils. Autrice publiée, elle détenait aussi un doctorat honorifique en droit de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université Simon Fraser.
Dans les années 1980, elle a réorienté sa carrière et s’est lancée en politique. Elle a été la première femme députée conservatrice jamais élue en Colombie-Britannique et la toute première femme conservatrice nommée pour représenter la province au Sénat. C’était le 30 août 1990.
L’ancienne sénatrice Carney a pris sa retraite en mars 2008, juste avant que je ne commence à siéger au Sénat en tant que sénatrice de la Colombie-Britannique. Bien que nous ne nous soyons jamais croisées au cours de nos carrières politiques, c’est vraiment un honneur pour moi, en tant que femme et fière sénatrice de la Colombie-Britannique, de suivre ses traces et de continuer à représenter les bonnes gens de notre province.
Elle a consacré sa vie au service des autres, que ce soit en encadrant ses étudiants ou en servant sa collectivité, ses concitoyens et les Canadiens d’un océan à l’autre.
Surtout, elle était une fille, une épouse et la mère dévouée de deux merveilleux enfants. Au nom du caucus conservateur au Sénat, je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. J’espère que vous trouverez la paix en vous remémorant les moments que vous avez passés avec elle. Soyez assurés que sa mémoire reste présente dans la vie de tous les gens qu’elle a touchés.
Honorables sénateurs, veuillez vous joindre à moi pour dire un dernier adieu à une ancienne et estimée collègue, feu l’honorable Patricia Carney. Qu’elle repose à jamais en paix.
Honorables sénateurs, l’ancienne sénatrice Carney a été journaliste, autrice, consultante en économie, députée et sénatrice. Elle a siégé au Parlement pendant plus de 25 ans, tant au Sénat qu’à la Chambre des communes.
Quand l’honorable Patricia Carney est décédée, comme la sénatrice Martin l’a dit, le Canada a perdu une pionnière et une agente de changement. Il n’est pas exagéré de la qualifier de pionnière. C’est un témoignage de ses capacités et de toutes les premières à son actif. En effet, elle est reconnue pour ses nombreuses premières. Certaines ont déjà été citées, mais permettez-moi d’en dresser la liste.
Elle a été la première femme à rédiger une chronique économique pour un grand quotidien canadien. Elle a été la première politicienne conservatrice de la Colombie-Britannique à être élue au Parlement. Elle a été la première femme à occuper les postes de ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources et de ministre du Commerce extérieur puis, plus tard, celui de présidente du Conseil du Trésor. Par ailleurs, elle a été la première Britanno-Colombienne à être nommée au Sénat.
En tant que sénateur de l’Alberta, je lui rends hommage pour avoir été la principale architecte du démantèlement du Programme énergétique national. Elle a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration d’une nouvelle approche pour l’exploitation et la production des ressources énergétiques sous le gouvernement Mulroney, approche qui a mis fin à la politique régressive imposée à l’Ouest canadien. Ce programme a été remplacé par l’Accord de l’Ouest, qui bénéficiait de l’appui des provinces productrices d’énergie et a favorisé une nouvelle coopération dans l’industrie entre le fédéral, les gouvernements provinciaux et l’industrie.
Pat Carney s’est plus tard servi de ses talents et de ses connaissances politiques approfondies pour trouver un terrain d’entente dans l’Est du Canada avec l’Accord atlantique qui a mis en place un système régi par le marché pour les ressources énergétiques extracôtières, dans l’intérêt de Terre-Neuve-et-Labrador.
Elle s’est ensuite attaquée au dossier du commerce. À titre de ministre du Commerce extérieur, elle a relevé le défi des négociations de libre-échange avec les États-Unis. Elle a été à la barre du navire Canada durant ces négociations commerciales ardues. Notre ancien collègue Hugh Segal a affirmé qu’elle a joué un rôle fondamental, bien défini et exigeant. Néanmoins, en dépit de la tâche herculéenne à laquelle elle s’attaquait, ses efforts ont été couronnés de succès.
Au nombre de ses réalisations, il importe également de souligner que Pat Carney a soutenu la protection de notre patrimoine maritime, notamment les phares. Elle a présenté à sept reprises dans cette enceinte un projet de loi visant à protéger les phares patrimoniaux, et sa ténacité a finalement porté fruit, puisque le projet de loi S-215 a été adopté en 2008.
J’affirme donc à mes collègues qui ont présenté des projets de loi au cours de la présente session qu’ils peuvent s’inspirer de l’exemple de l’ancienne sénatrice Carney, qui montre qu’il est possible de franchir la ligne d’arrivée même si le processus peut parfois être long.
Honorables sénateurs, les Canadiens doivent être très reconnaissants envers notre ancienne collègue la sénatrice Carney.
Nous offrons nos sincères condoléances à sa famille et nous saluons et célébrons ses réalisations.
Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à l’ancienne sénatrice Pat Carney, qui est décédée le 25 juillet à 88 ans. La sénatrice Carney a siégé au Sénat de sa nomination, en 1990, jusqu’à sa retraite en 2008. C’était un remarquable serviteur de l’État et, en raison de son sens du devoir profondément ancré, son cheminement vers la politique a débuté dès les premières années de sa carrière.
Avant de faire une incursion dans le monde politique, Pat a travaillé en journalisme, en planification municipale et en consultation économique, où elle a développé des compétences qui lui ont servi durant sa carrière politique. Elle a été la première femme à écrire une chronique d’affaires dans un grand quotidien au Canada.
Comme l’ont dit la sénatrice Martin et le sénateur Tannas, Pat Carney était une pionnière. Elle a d’abord été candidate aux élections fédérales pour le Parti progressiste-conservateur en 1979. Elle a été défaite, mais elle s’est présentée de nouveau en 1980 et a été élue députée de la circonscription de Vancouver-Centre. Après les élections de 1984, elle a été nommée ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources au sein du Cabinet de Brian Mulroney. En 1986, elle a été nommée ministre du Commerce extérieur. À ce titre, elle a été au cœur des négociations de l’accord de libre‑échange Canada—États-Unis, un rôle pour lequel elle a reçu un prix pour réalisation exceptionnelle dans le domaine du droit et des affaires internationaux de l’association du Barreau de New York. Elle a quitté l’autre endroit en 1988 après deux mandats. La sénatrice Carney a ouvert les voies de la politique aux Canadiennes. Elle a été la première femme élue à la Chambre des communes sous la bannière conservatrice en Colombie-Britannique et la première femme de cette province à être nommée au Sénat.
L’héritage de la sénatrice Carney va bien au-delà de la sphère législative. Elle a été une mentore et un modèle à suivre pour bien des aspirants politiciens, surtout des femmes. Elle les a poussés à briser les barrières et à faire carrière au service du public. Son dévouement à servir de mentore à la génération suivante de leaders montre à quel point elle croyait en l’importance de faire éclore les talents et de favoriser un paysage politique dynamique et diversifié.
Honorables sénateurs, au nom du Groupe progressiste du Sénat, je tiens à offrir mes condoléances à la famille de la regrettée Pat Carney.
Merci.
Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à la regrettée sénatrice Pat Carney, qui venait de ma province, la Colombie-Britannique.
J’aimerais prendre un moment pour exprimer mon respect et mes pensées pour une femme exceptionnelle, qui a marqué l’histoire du Canada par son courage, sa détermination et sa vision.
La sénatrice Pat Carney a été une pionnière pour les femmes dans les domaines du journalisme et de la politique. Elle a été la première conservatrice de la Colombie-Britannique élue au Parlement et la première femme à détenir plusieurs portefeuilles gouvernementaux, notamment ceux de l’énergie, du commerce extérieur et du Conseil du Trésor. Durant son mandat de ministre du Commerce extérieur, elle a joué un rôle essentiel dans la négociation de l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis. Elle est ensuite devenue la première Britanno-Colombienne à être nommée au Sénat.
Au-delà de ses réalisations professionnelles impressionnantes, la sénatrice Carney était une femme de conviction. Elle n’hésitait pas à défendre ses principes, et ce, même au risque de s’opposer à son propre parti, le Parti conservateur. Elle en a fait la preuve en 1991, quand elle a voté contre le projet de loi C-43, qui visait à réinscrire l’avortement dans le Code criminel. Son vote décisif a contribué à préserver le droit de choisir pour les Canadiennes. Ce vote était non seulement le reflet de ses convictions personnelles, mais aussi un geste courageux, car elle a été la seule sénatrice conservatrice à voter contre le projet de loi, qui a été rejeté au Sénat en raison d’une égalité des voix.
Comme vous l’avez entendu, elle était aussi une femme travaillante qui était engagée dans sa communauté et qui soutenait de nombreuses causes. Elle était particulièrement passionnée par la préservation de la côte de la Colombie-Britannique et des phares historiques de cette province. Elle s’est également consacrée à la promotion des relations culturelles entre le Canada et la Chine. Elle a contribué au financement du jardin classique chinois du Dr Sun Yat-Sen à Vancouver — le seul jardin de ce type à l’extérieur de la Chine.
Chers collègues, nous saluons aujourd’hui la mémoire d’une grande Canadienne qui a inspiré des générations de femmes et d’hommes tout au long de sa remarquable carrière grâce à son engagement indéfectible envers notre pays. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille. La sénatrice Carney a été une mentore pour moi, une grande féministe et une grande Canadienne. Elle m’a enseigné une chose. Elle m’a dit : « Défends tes convictions, même si tu es seule. »
Repose en paix, mon amie.
Merci, honorables sénateurs.
Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à la regrettée sénatrice Pat Carney. La sénatrice Carney était une pionnière tenace qui a connu une remarquable carrière politique jalonnée de premières. En 1980, Pat Carney a été la première députée conservatrice de la Colombie-Britannique élue au Parlement. Lorsqu’elle a été nommée au Sénat, en 1990, elle est devenue la première sénatrice conservatrice de la Colombie-Britannique. En fait, Pat Carney a été la première femme à occuper chacun des postes qu’elle a eus, y compris celui de première femme porte-parole en matière de finances. À titre de ministre dans le Cabinet de l’ancien premier ministre Brian Mulroney, elle a été la première femme nommée à des postes clés en tant que ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources, ministre du Commerce international et présidente du Conseil du Trésor. Ces nominations étaient le reflet d’une tradition conservatrice visant à nommer des femmes fortes à des postes d’importance. Cela a commencé avec Ellen Fairclough, la première femme ministre, puis il y a eu Pat Carney, Barbara McDougall et Flora MacDonald, et la première et seule première ministre du Canada, Kim Campbell.
À titre de ministre du Commerce international de Brian Mulroney, Pat Carney a participé aux négociations entourant le révolutionnaire et très controversé Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis. Je me souviens de l’avoir vue lors d’une table ronde à l’occasion de mon tout premier congrès national du Parti progressiste-conservateur en 1989. J’étais ébahie. C’était Pat Carney, qui avait négocié l’accord de libre-échange — wow.
Dans le cadre de ses fonctions de ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources, elle a supervisé l’abolition du Programme énergétique national de Pierre Trudeau, programme qui a été franchement détesté dans l’Ouest canadien, y compris dans ma province, la Saskatchewan. Son rôle de ministre l’a aussi menée à négocier l’Accord de l’Ouest et l’Accord atlantique, créant ainsi un système axé sur les marchés pour le pétrole et le gaz naturel et stimulant le développement des industries des ressources sur la côte Est.
La sénatrice Pat Carney a siégé honorablement au Sénat de 1990 jusqu’à sa retraite en 2008. Elle a été présidente du Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles et vice-présidente du Comité sénatorial des affaires étrangères. Par ailleurs, elle a été membre du Comité sénatorial permanent des peuples autochtones et du Comité sénatorial des pêches. Tout au long de son mandat au Sénat, elle a parrainé de nombreuses causes, notamment les droits des femmes autochtones, l’égalité des femmes et la préservation des phares patrimoniaux du Canada, un dossier pour lequel elle n’a pas ménagé ses efforts pendant plus de 10 ans.
Nous nous souviendrons de la sénatrice Pat Carney comme d’une Canadienne courageuse, tenace et passionnée. Elle aimait le Canada et a servi honorablement le pays pendant son long parcours comme députée, ministre et sénatrice. Pat est décédée en juillet dernier, à 88 ans, sur l’île Saturna, un lieu qu’elle adorait en Colombie-Britannique. J’offre mes condoléances à la famille et aux amis de Pat ainsi qu’à toutes les personnes sur lesquelles elle a laissé une empreinte inoubliable. Le décès de Pat Carney laisse un grand vide dans nos cœurs. Toutefois, l’héritage qui découle de toutes ses réalisations au bénéfice du Canada en tant que fière parlementaire conservatrice fait en sorte qu’elle ne sera jamais oubliée.
Merci.
Honorables sénateurs, je vous demanderais de bien vouloir vous lever et de vous joindre à moi pour observer une minute de silence à la mémoire de notre collègue défunte.