PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Défense nationale
Le recrutement de candidats autochtones au sein des forces armées
7 novembre 2024
Merci, monsieur le ministre. Vous conviendrez certainement que l’un des moyens d’augmenter les effectifs des Forces armées canadiennes est d’en accroître la diversité. Les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits ont une longue et honorable histoire de service, qui se poursuit encore aujourd’hui.
Pouvez-vous nous parler de votre stratégie de recrutement pour les communautés autochtones, et plus précisément nous dire si vous demandez à des recruteurs autochtones de se rendre dans ces communautés pour raconter leurs expériences?
Je suis tout à fait d’accord. Je pense qu’il s’agit d’une organisation intelligente et efficace qui présente une grande diversité de points de vue. Le savoir traditionnel autochtone est très important pour nous permettre de travailler efficacement dans le Grand Nord et dans les communautés pour lesquelles ce savoir est si utile.
À l’heure actuelle, environ 4 % des membres des Forces armées canadiennes déclarent avoir un héritage autochtone. Bien entendu, nous avons les Rangers, qui comptent près de 5 000 membres, tant les Rangers juniors que les Rangers eux-mêmes, qui sont en grande majorité autochtones et qui sont essentiels à notre sécurité et à notre souveraineté dans le Grand Nord.
Je suis également d’accord avec vous en ce qui concerne le plan de reconstitution, pour lequel nous avons parlé de la manière de tirer parti de la diversité des Forces armées canadiennes.