DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Mikaël Kingsbury
7 mars 2023
Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à un athlète de ma région, de ma province, de mon pays. Il s’agit du skieur de bosses et champion olympique Mikaël Kingsbury. Mikaël, lors de trois championnats mondiaux consécutifs, a été nommé champion du monde lors des deux épreuves de bosses, en simple et en parallèle, à Bakouriani, en Géorgie, les 25 et 26 février dernier.
Il détient le record de 115 podiums en Coupe du monde, dont 80 victoires. Il est évidemment le plus titré de l’histoire de cette discipline.
Aujourd’hui âgé de 30 ans, il n’avait que 20 ans lorsque, en 2013, à Voss, en Norvège, Mikaël a obtenu son premier titre de champion du monde dans l’épreuve des bosses.
Depuis ce temps, Mikaël a accumulé les titres tant aux championnats mondiaux qu’aux Jeux olympiques. Je connais personnellement Mikaël depuis maintenant plus de 16 ans, l’ayant soutenu avec la Fondation Élite de Saint-Eustache, au moment où il amorçait sa carrière sur les parcours du ski acrobatique au pays.
Mikaël est un être d’une rare intensité. Il a toujours pratiqué sa discipline avec sérieux, rigueur, ténacité et dépassement de soi. Oui, c’est bien le dépassement de soi qui caractérise le mieux Mikaël : toujours repousser ses limites, ne jamais se contenter du minimum.
Cet athlète de haut niveau est un modèle pour tous les jeunes de notre pays qui s’engagent dans une discipline sportive. Il pourrait aussi l’être pour nous tous qui aspirons à nous dépasser, peu importe notre champ d’action.
Mikaël est maintenant une légende dans son sport en particulier, et dans l’univers des sports de compétition, en général.
Il n’a que 30 ans, et alors que la vaste majorité des athlètes de son âge ont déjà pris leur retraite, Mikaël se maintient au sommet de son art. Outre ses compétitions régulières en Coupe du monde, il se prépare pour les Jeux olympiques de 2026.
On dit souvent qu’il faut un village pour élever un enfant. Dans le cas de Mikaël, sa première tribu a été sa famille immédiate : son père, Robert, et sa mère, Julie, qui l’ont toujours épaulé sans compter temps et argent afin de lui permettre d’atteindre ses rêves de jeune sportif ambitieux, audacieux et talentueux.
Il faut aussi dire que Mikaël, au-delà de ses magnifiques talents de skieur, est un être humain d’une grande simplicité; il est humble, il a les deux pieds sur terre — lorsqu’il ne chausse pas ses skis — et surtout, c’est un homme éminemment sympathique.
Mikaël continue de nous éblouir à la vitesse grand V. Bravo Mikaël, tu es l’inspiration de plusieurs générations de jeunes athlètes et tu es notre fierté nationale. Merci.