PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Santé mentale et des Dépendances
La prévention du suicide
21 mars 2024
Une question de ma collègue a couvert un aspect de la prévention du suicide, mais j’aimerais quand même revenir sur le sujet. Quels sont les résultats de la ligne téléphonique qui a été mise en place pour prévenir le suicide, et comment est-ce que cela fonctionne avec les associations provinciales, qui ont leurs propres lignes de prévention de suicide? J’aimerais vous entendre là-dessus.
Je vous remercie de la question.
Je dirai que les premiers rapports trimestriels sur les données sont publiés et peuvent être communiqués aux provinces et aux territoires. En moyenne, nous recevons environ 1 000 appels et 700 textos par jour, ce qui montre que le système doit être robuste, bien financé et bien préparé. C’est pourquoi 39 organismes locaux d’un bout à l’autre du pays sont disponibles pour offrir des services, dans les deux langues officielles et dans d’autres langues parlées dans la province ou le territoire où ils exercent leurs activités.
Il y a un régime de frais établis en fonction du nombre d’appels reçus par chaque organisme, lorsqu’ils passent par la ligne 988, afin que les bénévoles ou le personnel formé, qui répondent aux appels, puissent continuer à assurer le fonctionnement de leurs services et les faire croître en fonction de la demande.
Je suis désolée, mais pourriez-vous répéter la dernière partie de votre question? Je suis désolée, Votre Honneur.
Elle porte sur la place des centres de prévention de suicide qui existent dans les provinces, mais je pense que vous y avez répondu en partie.
En ce qui concerne le Cadre fédéral de prévention de suicide, quelle place va-t-on donner aux différents organismes provinciaux — qui sont très nombreux, notamment au Québec et en Alberta — dans le contexte de l’adoption de votre nouveau cadre ou de sa révision?
Comme je l’ai déjà dit, la première ligne de collaboration sera évidemment avec mes homologues des provinces et des territoires, et nous travaillerons avec eux pour veiller à ce que les organisations locales fassent partie des discussions et contribuent aux conversations.
Chaque région est unique. En toute franchise, les organisations communautaires de santé mentale comblent ces lacunes depuis des décennies pour servir les Canadiens et les résidants de leurs régions. Leur contribution sera essentielle pour comprendre comment élaborer un cadre qui répond réellement aux besoins des Canadiens.