PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique
La Gendarmerie royale du Canada
11 décembre 2024
Monsieur le leader, dans un reportage de Radio-Canada, on apprenait que, selon une source gouvernementale, le gouvernement libéral de Justin Trudeau envisage de consacrer un montant d’un milliard de dollars pour financer la protection de la frontière canado-américaine. En 2014, la GRC comptait environ 21 000 policiers. Dix ans plus tard, en 2024, la GRC compte environ 21 000 policiers, malgré l’augmentation de 18 % de la population. À court de ressources, les policiers de la GRC sont devenus de véritables pompiers qui éteignent les feux allumés par ce gouvernement.
Comment justifiez-vous un tel manque de ressources et d’investissement pendant ces neuf dernières années?
Je vous remercie de votre question.
Cher collègue, après avoir entendu votre question, je n’ose croire que vous n’êtes pas en faveur des investissements supplémentaires qui seront faits pour mieux protéger notre frontière, qui est déjà une source d’attention chez nos voisins du Sud.
Cela étant dit, le sujet a été discuté à plusieurs reprises dans cette enceinte : nos forces policières subissent des pressions, éprouvent des problèmes et font face à des enjeux de recrutement. Le gouvernement continue de faire des investissements pour faire en sorte d’avoir des ressources pour nous protéger, non seulement à nos frontières, mais partout au Canada.
Monsieur le leader, dois-je donc comprendre que les Canadiens doivent remercier le président Trump pour que le gouvernement libéral sorte de sa torpeur et fasse une tentative pour réparer ses frontières brisées?
La réponse est non. Malgré la fausse information qui est partagée par les leaders des partis politiques ici au Canada, notre frontière n’est pas une passoire et elle est bien protégée. Nous devons toujours faire mieux. C’est ce que le gouvernement fera et continuera de faire.