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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Paul Dubé

L'ombudsman de l'Ontario

10 décembre 2025


Honorables sénateurs, je prends la parole pour rendre hommage au travail accompli par l’ombudsman de l’Ontario, Paul Dubé, et son équipe, dont deux membres sont parmi nous aujourd’hui : Barbara Finlay, ombudsman adjointe, et Diana Cooke, directrice de l’Unité des enfants et des jeunes.

J’ai pris contact avec l’ombudsman Dubé pour la première fois après avoir entendu parler de son séjour dans la Première Nation de Neskantaga. M. Dubé s’était rendu sur place après que le Chef Gary Quisess eut lancé une invitation ouverte à tous ceux qui souhaitaient prendre connaissance des besoins de sa communauté.

M. Dubé ne cache pas les répercussions de ce voyage. En deux jours, il a eu le temps de constater certains des problèmes auxquels font face les habitants de Neskantaga. Nous avons déjà discuté de certains d’entre eux ici : un avis de faire bouillir l’eau en vigueur depuis des décennies, la fermeture d’un poste de soins infirmiers et une patinoire sans glace. Ces problèmes ne sont pas faciles à résoudre, mais M. Dubé a fait le travail nécessaire pour les mettre en lumière et établir des relations.

Le travail de l’ombudsman est extrêmement important. Il est essentiel à la démocratie. Lorsqu’un Ontarien contacte le bureau de M. Dubé, c’est pour obtenir de l’aide en vue de demander des comptes à des institutions puissantes. Les gens font souvent appel à lui au moment où ils sont les plus vulnérables.

Voici deux exemples récents.

Dans un cas, un détenu a contacté le bureau de l’ombudsman au sujet d’une date d’audience qui approchait à grands pas. Il devait comparaître en personne devant le tribunal. Or, le personnel de l’établissement pénitentiaire n’avait pris aucune disposition pour le conduire au tribunal, qui se trouvait à 15 heures de route. Après l’intervention du bureau de l’ombudsman, des dispositions ont été prises pour que le détenu puisse se présenter à l’audience prévue.

Dans un autre cas, une mère a appelé complètement paniquée après avoir reçu un avis indiquant que l’électricité serait coupée le lendemain. Elle s’inquiétait pour sa fille, qui a des besoins particuliers exigeant que la lumière reste allumée toute la nuit. Le service de médiation a pu intervenir auprès des deux institutions administratives pour résoudre le problème et éviter que l’électricité soit coupée.

Le travail de l’ombudsman est crucial. Voici comment M. Dubé me l’a décrit : « Notre pouvoir, c’est notre voix. »

Je pense que son pouvoir réside également dans sa capacité à écouter les gens lorsqu’ils se sentent désespérés et à leur rappeler — parfois dans leurs heures les plus sombres — qu’ils comptent. Les ombudsmans comme M. Dubé rappellent aux institutions que les êtres humains sont au cœur de notre travail. C’est un message que je continuerai à garder à l’esprit.

Chers collègues, joignez-vous à moi pour remercier M. Dubé, son équipe et toutes les personnes qui, comme eux, travaillent partout au pays pour que les Canadiens soient au cœur de tout ce que nous faisons.

Merci. Nia:wen.

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