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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Conférence des Parties

27 novembre 2025


Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour vous présenter un bref compte rendu de ma récente participation à la COP30, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2025, qui s’est tenue à Belém, au Brésil, dans la région luxuriante de l’Amazonie, une région d’une immense importance pour les populations qui y vivent et pour notre planète.

Lors de l’ouverture officielle de la COP30, le président du Brésil, Lula da Silva, a dit espérer que la sérénité de la forêt serait source d’inspiration et aiderait tous les participants à voir ce qui devait être fait.

La COP30 était présentée comme la « COP de la vérité », la « COP autochtone » et la « COP de la mise en œuvre ».

Je signale que la sénatrice Galvez, le député Patrick Bonin et les ministres Dabrusin et Guilbeault étaient également présents.

La COP30 marquait le 10e anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat, un accord historique qui porte sur l’atténuation du changement climatique, les mesures d’adaptation et le soutien financier. Les nations ont convenu de limiter le réchauffement climatique, c’est-à-dire d’infléchir la courbe du réchauffement qui est actuellement en forte hausse afin que la hausse ne dépasse pas 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels. Pour y parvenir, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre dès que possible et autant que possible.

Chaque pays présente les engagements qu’il prend en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue d’atteindre les objectifs mondiaux fixés dans l’Accord de Paris. Malgré certains progrès, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, la température moyenne mondiale ayant connu une augmentation de plus de 1,5 degré.

Lors de la COP30, j’ai assisté à des négociations multilatérales; j’ai animé un panel sur l’Assemblée canadienne de la jeunesse sur le climat; j’ai pris part à des événements sur le leadership autochtone en matière de climat, sur l’Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur les changements climatiques, sur les Systèmes d’alerte précoce aux risques climatiques, sur l’accélération du financement climatique pour les projets d’adaptation aux changements climatiques, ainsi que de l’Assemblée des jeunes sur l’agriculture et la transition énergétique; j’ai assisté à des séances d’information de la délégation canadienne; j’ai participé à certains sommets populaires; et j’ai réseauté sans relâche.

Dans une grande partie du monde, notamment dans l’Union européenne, en Chine et dans la plupart des pays du Sud, il y a clairement un élan croissant vers un avenir alimenté par les énergies propres. Cependant, le consensus sur la feuille de route proposée par le Brésil pour éliminer les combustibles fossiles était difficile à atteindre, même si un accord avait été conclu lors de la COP28 à Dubaï, qui demandait aux pays de mettre fin, de manière juste et ordonnée, à l’utilisation des combustibles fossiles dans leurs systèmes énergétiques.

Chers collègues, le multilatéralisme se portait bien à la COP, même s’il est dangereusement lent. Des mesures ont été prises concernant notamment le Global Climate Finance Accelerator, le financement des projets d’adaptation aux changements climatiques, la mise en œuvre des technologies, la transition juste, les objectifs d’investissement pour les réseaux d’énergie propre et l’égalité des sexes.

Chers collègues, ce qui me donne espoir, c’est la communauté mondiale grandissante de gens talentueux, engagés et persévérants qui se consacre à trouver et à mettre en œuvre rapidement des solutions climatiques efficaces, ce qui assurera notre avenir.

Wela’lioq.

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