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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le Jour de la Terre

25 avril 2023


Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui en cette Chambre pour soulever l’importance du Jour de la Terre, célébré le 22 avril dernier. Plus de 50 ans se sont écoulés depuis le premier Jour de la Terre, et pourtant, les neuf limites planétaires nécessaires à notre survie sont confrontées à des menaces sans précédent. Nous avons déjà dépassé la limite sécuritaire pour quatre d’entre elles, notamment la perte de biodiversité et les changements climatiques.

Nous ne pouvons plus nous permettre de retarder l’action. Le Canada, comme le reste du monde, doit prendre des mesures audacieuses pour faire face à la crise climatique. En tant que sénateurs, nous avons la responsabilité d’agir, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les générations futures.

Nous devons adopter une nouvelle approche économique qui est durable, juste et équitable. Nous devons opérer une transition vers un avenir à faibles émissions de carbone, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte. Cela signifie qu’il faut investir dans des technologies et des infrastructures propres et résilientes, et assurer une transition juste pour les travailleurs et les communautés.

Les institutions financières doivent jouer un rôle de catalyseur en fournissant les fonds nécessaires à cette transition. Nous avons besoin d’un secteur financier qui s’aligne sur les objectifs de l’Accord de Paris et qui intègre les perturbations climatiques dans les processus de prise de décision. Nous serons ainsi plus compétitifs par rapport à d’autres territoires comme l’Europe et les États-Unis, qui ont déjà modernisé leurs cadres réglementaires.

Même les banques multilatérales comme la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et la Banque asiatique de développement alignent déjà leurs activités sur l’Accord de Paris.

Nous devons également reconnaître l’importance de la protection de la nature, de la biodiversité et des écosystèmes qui assurent le maintien de la vie sur terre et qui représentent plus de 80 % de notre PIB. Pour ce faire, il faut préserver et restaurer les sols, réduire la pollution et protéger les océans et les forêts.

Chers collègues, la crise climatique est le plus grand défi de notre époque. Elle nécessitera une transformation sans précédent. Elle nous fera sortir de notre zone de confort, certes, mais nous donnera aussi l’occasion de nous rassembler pour construire un avenir meilleur. Profitons de cette Journée de la Terre pour réaffirmer notre engagement à protéger notre planète et à travailler ensemble en vue d’un avenir durable pour tous.

Merci, meegwetch.

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