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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires étrangères

Les droits de la personne en Iran

22 juin 2020


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition) [ + ]

Parlons d’un autre exemple de régime autoritaire. On rapporte que le régime iranien aurait amorcé une nouvelle vague d’exécutions en avril, notamment de personnes qui, au moment de leur arrestation, avaient moins de 18 ans. Ce mois-ci, on rapporte également de nombreux cas de flagellation de militants de la paix et de prisonniers politiques.

Sénateur Gold, le gouvernement n’a-t-il rien à dire au sujet de cette récente montée des violations des droits de la personne par le régime iranien? Lorsque le premier ministre a rencontré le ministre des Affaires étrangères de l’Iran, en février, qu’il l’a embrassé et lui a serré la main, a-t-il soulevé le bilan du régime iranien en matière de droits de la personne ou la brutalité avec laquelle il traite les manifestants?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat)

Je remercie la sénatrice de sa question. Notre relation avec l’Iran présente, elle aussi, de multiples difficultés. Nous poursuivons notamment les efforts en vue d’obtenir justice pour les victimes canadiennes de la tragédie du vol PS752. Cela mobilisait et mobilise encore une partie considérable de notre attention.

En ce qui a trait à votre question, le gouvernement fait pression depuis longtemps auprès de l’Iran afin qu’il honore ses obligations en matière de droits de la personne. Nous avons rédigé le projet de résolution adopté par l’ONU en novembre 2019, lequel demande à l’Iran de se conformer à ses obligations internationales en matière de droits de la personne. Le gouvernement s’oppose vivement au soutien d’organisations terroristes par l’Iran, à ses menaces à l’endroit d’Israël, à ses efforts pour déstabiliser la région, à son appui d’un programme de missiles balistiques et, bien sûr, à son soutien à l’égard du régime meurtrier d’Assad en Syrie.

On me dit que le gouvernement continuera de faire valoir les droits fondamentaux de la personne et de tenir l’Iran responsable de ses actes.

Son Honneur le Président [ + ]

Honorables sénateurs, la période des questions est terminée.

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