Aller au contenu

PÉRIODE DES QUESTIONS — La santé

La pandémie de COVID-19--Les soins de longue durée

26 juin 2020


L’honorable Judith G. Seidman [ + ]

Honorables sénateurs, ma question pour le leader du gouvernement au Sénat porte sur la publication, hier, d’un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé, qui indique que la proportion de décès liés à la COVID-19 dans les centres de soins de longue durée est deux fois plus élevée au Canada que la moyenne de l’OCDE : 81 % de tous les décès liés à la COVID-19 au Canada, comparativement à une moyenne de 42 % dans les autres pays membres de l’OCDE.

Au total, 81 % de toutes les personnes décédées à cause de la COVID-19 au Canada résidaient dans des établissements de soins de longue durée. Par ailleurs, le rapport mentionne que, au 25 mai, plus de 9 650 employés de ces établissements avaient été infectés par la COVID-19, ce qui représente plus de 10 % de tous les cas au Canada.

Monsieur le leader, pouvez-vous nous dire comment le gouvernement entend collaborer avec les provinces pour veiller à la prestation de soins de qualité dans les établissements de soins de longue durée partout au Canada et pour faire en sorte que les employés de ces établissements aient accès à l’équipement de protection individuelle nécessaire pour qu’ils accomplissent leur travail en sécurité? De plus, pourriez-vous nous dire si les membres des Forces armées canadiennes demeureront dans les établissements de soins de longue durée au Québec et en Ontario ou s’ils partiront aujourd’hui, comme l’avait annoncé le premier ministre y a deux semaines?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat)

La tragédie qui s’est abattue sur les établissements de soins de longue durée partout au Canada, mais surtout dans notre province natale, le Québec, et ici, en Ontario, est inacceptable. C’est une situation déplorable qui touche tout le monde d’une manière ou d’une autre. Comme vous l’avez souligné avec justesse, sénatrice Seidman, le gouvernement fédéral communique régulièrement avec ses homologues provinciaux et territoriaux, qui sont les principaux responsables de ce dossier.

En ce qui concerne les plans qui font l’objet de discussions entre les provinces et le gouvernement fédéral, nous avons prévu des consultations afin d’élaborer non seulement des lignes directrices, mais des normes nationales sur l’organisation et la gestion de ces établissements. Ces consultations sont en cours.

En ce qui a trait à la présence du personnel militaire en Ontario, je n’ai pas d’information, mais je sais qu’en général, le gouvernement fédéral a répondu positivement aux provinces lorsqu’elles ont demandé une prolongation ou une aide supplémentaire. Dans certains cas, une transition a eu lieu. Par exemple, comme nous le savons, au Québec, le nombre de militaires a été réduit, et des membres de la Croix-Rouge et d’autres professionnels sont venus prêter main-forte dans les établissements. Je ne sais pas ce qui va arriver ici demain, en Ontario. Je regrette de ne pas être en mesure de répondre précisément à votre question.

La sénatrice Seidman [ + ]

Merci beaucoup. J’espère qu’ils vont trouver une solution très rapidement, car nous serons aux prises avec une deuxième vague ou une autre série d’éclosions. Ce serait donc une bonne chose.

J’aimerais vous poser une autre question sur un dossier différent. Mardi, lorsque j’ai eu l’occasion de poser une question au ministre Duclos au sujet du financement fédéral consacré à la rénovation d’établissements de soins de longue durée partout au Canada, le ministre a parlé de la Stratégie nationale sur le logement. Monsieur le leader, à combien s’élève le montant, dans la Stratégie nationale sur le logement, destiné expressément à la construction, à la rénovation ou à la modernisation des établissements de soins de longue durée?

Je vous remercie de votre question. Je n’ai pas de réponse exacte. J’espère toutefois que les comités qui sont en place — notamment le Comité des affaires sociales, qui, je l’espère, poursuivra son important travail sous une forme ou une autre — auront l’occasion de se pencher sur cette question et d’obtenir une réponse.

Haut de page