Aller au contenu

PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires mondiales

Les droits des femmes

5 novembre 2024


L’honorable Julie Miville-Dechêne [ - ]

Sénateur Gold, les femmes se font maltraiter à travers le monde, je ne vous apprends rien.

En Iran, une dissidente a été arrêtée parce qu’elle s’est mise en sous-vêtements pour protester contre la répression et le hijab obligatoire. En Afghanistan, les femmes n’ont plus le droit de se parler entre elles. Elles sont moins bien traitées que les animaux.

Pourtant, l’Ouzbékistan, la Russie, la Chine, et, selon le New York Times, des douzaines d’autres pays accueillent maintenant des talibans à titre de diplomates.

Que pensez-vous de cette normalisation d’un régime d’apartheid contre les femmes?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat)

Je vous remercie de votre question et de votre action par rapport à cette importante question.

En deux mots, c’est inacceptable. Je souligne que le Canada condamne fermement le dernier décret des talibans qui interdit aux femmes afghanes de discuter entre elles en public. Il condamne aussi les autres mesures que vous avez décrites et qui, malheureusement, sont nombreuses partout dans le monde.

Notre gouvernement va continuer de défendre les femmes du monde entier, en particulier les femmes et les jeunes filles afghanes et leur droit de mener une vie digne. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé avec l’Allemagne, l’Australie et les Pays-Bas une procédure conjointe au titre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

La sénatrice Miville-Dechêne [ - ]

Merci pour votre réponse, sénateur Gold.

Par ailleurs, en juin dernier, les Nations unies, avec le soutien de l’Europe, ont cherché et obtenu la participation des talibans à une conférence sur l’Afghanistan, en acceptant de ne pas inviter des femmes afghanes et de ne pas discuter des droits des femmes.

Êtes-vous d’accord avec ce genre de compromis qui, selon certains, serait plutôt de l’aplaventrisme?

Il est évident que le gouvernement n’est pas d’accord avec ce genre d’exclusion des femmes, peu importe le contexte. Le gouvernement actuel a été très clair sur le fait que les femmes et les jeunes filles afghanes ont été réduites au silence sous le régime des talibans.

Comme je l’ai dit en début de réponse à votre première question, c’est inacceptable.

Haut de page