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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le cabinet du premier ministre

SNC-Lavalin

20 mars 2019


L’honorable Pierre-Hugues Boisvenu [ - ]

Ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat. On apprend aujourd’hui, par l’intermédiaire de Radio-Canada, à Montréal, que Neil Bruce, le grand patron de SNC-Lavalin, a affirmé publiquement dans le cadre d’une entrevue que jamais la compagnie n’avait évoqué la perte de 9 000 emplois pour bénéficier de l’accord sur la suspension des poursuites. Quel était alors le véritable motif du bureau du premier ministre Trudeau dans cette affaire?

L’honorable Peter Harder (représentant du gouvernement au Sénat)

Je remercie l’honorable sénateur de sa question. Évidemment, je ne suis pas en mesure de commenter les propos que la personne concernée de SNC-Lavalin pourrait avoir ou ne pas avoir tenus. Ce que je peux dire, c’est que le premier ministre et certains de ses ministres ont affirmé à de nombreuses reprises que le gouvernement du Canada ne prend jamais à la légère les pertes d’emplois et qu’il prendra les mesures appropriées dans le cadre de la loi pour défendre ces emplois et en créer d’autres.

Le sénateur Boisvenu [ - ]

Si la première concernée, SNC-Lavalin, a confirmé qu’elle n’a jamais évoqué le risque de perdre 9 000 emplois si elle ne bénéficiait pas de cette disposition, n’est-ce pas le premier ministre qui aurait lui-même inventé une raison?

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