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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires étrangères et le commerce international

L'aide aux enfants réfugiés

10 mars 2020


Honorables sénateurs, ma question s’adresse au leader du gouvernement.

Sénateur Gold, l’an dernier, CTV News a présenté un reportage sur une fillette de 4 ans hébergée dans un camp de réfugiés en Syrie après la mort de ses parents, qui étaient des combattants du groupe État islamique. Les parents de cette fillette, Amira, étaient Canadiens, et celle-ci a de la famille au Canada qui tente de la rapatrier au pays. Malheureusement, la famille n’est pas encore parvenue à le faire et elle reçoit très peu d’aide, voire aucune, de la part d’Affaires mondiales Canada.

Il y a deux semaines, Paul Workman, du réseau CTV, a indiqué qu’Amira avait été admise dans un orphelinat et que son oncle, qui avait voyagé sans obtenir d’aide d’Affaires mondiales Canada, avait enfin pu voir la fillette et lui remettre des cadeaux. Il a toutefois été obligé de laisser Amira dans cet orphelinat.

Pourquoi le gouvernement ne fait-il pas tout en son pouvoir pour rapatrier cette fillette de 4 ans afin qu’elle puisse être réunie avec son unique famille?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Je vous remercie de votre question. C’est une situation déchirante. Le gouvernement est au courant de la situation et conscient que l’enfant se trouve dans un camp du Nord-Est de la Syrie exploité par des Kurdes. On m’a informé que le gouvernement s’affaire activement à régler ce cas et que les autorités locales offrent une aide consulaire dans la mesure du possible.

Comme le savent les sénateurs, du point de vue de la sécurité, la situation sur le terrain n’est pas facile et, pour des raisons évidentes, le gouvernement du Canada n’a pas de présence physique en Syrie. Cela dit, le gouvernement du Canada communique régulièrement avec la famille des parents défunts de l’enfant et collabore pour gérer cette situation très complexe et très délicate. Bien entendu, l’intérêt de l’enfant demeure la priorité.

Compte tenu de la situation dans le Nord-Est de la Syrie, de la nécessité de respecter la vie privée de l’enfant et de l’importance de ne pas compromettre sa sécurité, je ne suis pas disposé à fournir d’autres renseignements par rapport à cette affaire à ce moment-ci.

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