DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La violence faite aux femmes
23 novembre 2023
Honorables sénateurs, en 2017, le gouvernement Trudeau a lancé sa politique étrangère féministe et s’est vanté que le Canada se porterait à la « défense de l’égalité des sexes ».
Il semble toutefois que le gouvernement ne faisait que jeter de la poudre aux yeux avec cette politique et les déclarations concernant l’application d’une optique féministe à notre politique étrangère. Lorsqu’il est temps de prendre des mesures concrètes et de faire preuve de leadership, le Canada brille par son absence.
Je parle, chers collègues, du silence assourdissant face aux preuves de plus en plus nombreuses de viols et d’horribles actes de violence sexuelle commis par le Hamas contre des femmes israéliennes juives innocentes le 7 octobre et du refus de reconnaître que ces actes ont même eu lieu.
Le Hamas n’a pas hésité à commettre ces crimes odieux. Il a filmé et publié des vidéos, y compris une vidéo qui montre des membres du Hamas en train d’exhiber une jeune Israélienne kidnappée, dont le pantalon était maculé de sang, dans les rues de Gaza.
Des terroristes du Hamas ont également admis avoir commis ces atrocités lors d’interrogatoires policiers qui sont désormais publics. Dans d’autres cas, des témoins oculaires ont courageusement raconté les horreurs qu’ils ont vues. Une femme a dit qu’elle a vu son amie se faire violer par plusieurs hommes et se faire couper les seins. Elle a ensuite expliqué que certains terroristes du Hamas ont commencé à jouer avec le sein coupé tandis que d’autres ont poursuivi le viol collectif jusqu’à ce que l’un d’entre eux tire une balle dans la tête de la femme alors qu’il était encore en train de la violer.
Les ambulanciers et les premiers répondants israéliens qui ont découvert les scènes horrifiantes de corps jonchant le sol de villages à la frontière israélienne ont vu de jeunes femmes — dont certaines de jeunes adolescentes — au bas du corps dénudé et portant des marques de viol.
D’autres ont parlé de femmes ayant le pelvis fracturé tant l’agression sexuelle qu’elles avaient subie était violente. Mais, pour une raison inconnue et en dépit de notre politique étrangère féministe, la ministre responsable n’a pas encore formulé de commentaires au sujet de ces crimes.
Malheureusement, à mesure que ces détails font surface, aucune de nos collègues au Parlement et aucun député n’a, à ma connaissance, dénoncé le Hamas pour avoir enfreint la loi internationale en utilisant le viol comme arme de guerre et en ciblant de jeunes femmes innocentes de la sorte.
Pire, on voit des élus provinciaux et municipaux, ainsi que des universitaires et même des responsables de centres universitaires d’aide aux victimes d’agressions sexuelles signer des déclarations niant les viols et les agressions sexuelles perpétrées par le Hamas.
Le déni est une chose que le peuple juif ne connaît que trop.
Où sont tous ceux qui parlent de prendre la défense des femmes? Pourquoi personne n’a pris la parole à ce sujet dans cette enceinte? Le silence des nombreux parlementaires et ministériels qui prétendent être des défenseurs des droits des femmes constitue une abdication de responsabilité, qui permet au Hamas de commettre ses crimes innommables en toute impunité.
Ce silence envoie aux membres de la communauté juive du Canada le message que l’actuel gouvernement féministe ne se soucie pas le moindrement de leurs familles à l’étranger.
En omettant de publier de fermes condamnations, on permet au déni de se répandre dans les rues et dans les médias sociaux. Résultat : les femmes juives, jeunes et vieilles, se sentent menacées et considérées insignifiantes.
Chers collègues, nous pouvons et nous devons faire mieux. Merci.