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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de l'Environnement et du Changement climatique

La collaboration avec les groupes autochtones

3 mars 2022


Monsieur le ministre, votre lettre de mandat reflète l’importance d’établir des partenariats avec les nations autochtones pour lutter contre les changements climatiques, conserver la faune et protéger l’eau douce. Un exemple de réussite à ce chapitre est le Programme pilote des gardiens autochtones.

J’ai hâte que vous créiez l’Agence canadienne de l’eau, d’autant plus que la Saskatchewan possède une expertise relative aux infrastructures d’eau douce et aux questions agricoles connexes. L’Université des Premières Nations du Canada, l’Université de Regina et l’Université de la Saskatchewan offrent également des possibilités de combiner la science occidentale au savoir traditionnel pour trouver des solutions novatrices en gestion des ressources en eau douce. Pourriez-vous nous parler de la valeur de l’intendance assurée par les Autochtones et de la nécessité de continuer à collaborer avec les partenaires autochtones à long terme pour protéger l’environnement?

L’honorable Steven Guilbeault, c.p., député, ministre de l’Environnement et du Changement climatique [ - ]

Merci beaucoup de votre question, sénateur. Comme vous le savez sans doute, j’ai été ministre du Patrimoine avant de devenir ministre l’Environnement et, à ce titre, j’ai été responsable de la mise en œuvre conjointe de la Loi sur les langues autochtones avec les Métis, les Premières Nations et les Inuits. Notre gouvernement a multiplié par 25 le financement des langues autochtones par rapport à ce qu’il était avant notre arrivée au pouvoir, en 2015.

J’ai également élaboré conjointement avec les dirigeants autochtones la proposition qui est devenue le projet de loi créant la toute première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Il en va de même pour l’environnement. Vous avez parlé du Programme des gardiens autochtones. À mon avis, il s’agit d’une grande réussite. Franchement, je suis convaincu que nous ne pouvons pas aller de l’avant dans la création de nouvelles zones protégées au Canada sans la participation pleine et entière des peuples autochtones à la table des négociations. En fait, la semaine dernière, pour la première fois dans l’histoire du pays, nous avons signé un protocole d’entente avec le gouvernement du Nunatsiavut, qui a participé dès le départ aux travaux en vue de la création d’une nouvelle aire protégée.

Par le passé, lorsque l’on entreprenait un tel projet, on commençait à travailler sur de nouvelles aires protégées, puis, en cours de route, on se disait qu’il serait bien de faire participer les Premières Nations ou les peuples autochtones. La semaine dernière, pour la toute première fois, nous l’avons fait dès le début. Ce sera désormais notre modèle.

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