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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Soutenez notre science

29 novembre 2022


Honorables sénateurs, je prends la parole afin de porter à votre attention un groupe de jeunes de partout au Canada qui travaillent à faire les découvertes scientifiques d’aujourd’hui et de demain et à améliorer la santé et le bien-être de nos petits-enfants et de leurs futurs petits-enfants.

Ces jeunes forment un groupe informel de gens qui passent la majeure partie de leur temps à travailler — à travailler extrêmement fort. Ces jeunes sont très engagés dans la recherche scientifique. Ils sont notre espoir pour un avenir meilleur.

Pourtant, ils œuvrent dans l’ombre, et la rémunération qu’ils reçoivent pour leur travail fondamental se situe bien en deçà de ce qu’on appelle le « seuil de la pauvreté ». Ils participent également à la campagne Soutenez notre science. Certains des membres de ce groupe sont à la tribune aujourd’hui.

Soutenez notre science a un objectif : accroître le financement pour les étudiants des cycles supérieurs et les scientifiques postdoctoraux au Canada. Cela représente des dizaines de milliers d’étudiants des cycles supérieurs et de scientifiques postdoctoraux qui demandent une augmentation du financement pour ceux qui sont en première ligne de l’innovation et font des recherches transformatrices. Ils revendiquent un salaire de subsistance afin que la nouvelle génération de chercheurs n’ait pas à vivre dans la pauvreté. Oui, vous avez bien entendu.

Ces jeunes chercheurs — bien qu’ils ne soient pas tous si jeunes que cela puisqu’ils sont âgés de 22 à 42 ans — mènent des recherches qui permettront de mettre au point des traitements qui sauveront des vies et d’améliorer la santé et le bien-être de tous les Canadiens. Pourtant, ils vivent bien souvent au jour le jour.

Au Canada, les bourses d’études accordées par les trois conseils subventionnaires aux étudiants de deuxième cycle n’ont pas augmenté depuis 2003. Le salaire moyen d’un étudiant à la maîtrise en sciences est de 19 000 $ et celui d’un doctorant, de 21 000 $.

D’après la campagne Soutenez notre science, la majorité des bourses d’études supérieures et postdoctorales financées par le gouvernement fédéral correspond à moins que le salaire minimum, ce qui contraint certains des plus brillants esprits du Canada à la pauvreté ou à chercher des postes mieux financés à l’étranger. Cette situation est inacceptable.

La campagne Soutenez notre science fait deux principales demandes au gouvernement fédéral, qui est responsable des trois conseils subventionnaires. Premièrement, augmenter de 48 % le montant des bourses d’études supérieures et des bourses postdoctorales accordées afin de rattraper l’inflation depuis 2003, et indexer ces bourses sur l’indice des prix à la consommation.

Deuxièmement, augmenter de 50 % le nombre de bourses d’études supérieures et de bourses postdoctorales accordées par les trois conseils subventionnaires, ce qui est essentiel pour renforcer notre capacité de recherche scientifique.

En réalisant aujourd’hui un investissement aussi modeste, nous appuierons la prochaine génération de chefs de file et de chercheurs dans le domaine des sciences, ce qui aidera le Canada à être mieux équipé pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Nous avons remarqué que l’acronyme du nom de la campagne en anglais, Support Our Science, est SOS. Nous savons ce que cela veut dire. Je vous invite à vous joindre à moi pour remercier les responsables de la campagne Soutenez notre science de leur soutien à l’égard de nos activités scientifiques. Merci, wela’lioq.

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