Aller au contenu

DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Journée internationale pour mettre fin aux châtiments corporels

27 avril 2023


Honorables collègues, nous voulons que les prochaines générations puissent vivre dans un monde meilleur. C’est justement ce pour quoi nous sommes ici, pour faire bouger les choses.

Comme on le sait, de nombreux Canadiens, que ce soit à titre personnel ou au sein d’organismes, travaillent à la réalisation d’un objectif commun : faire du Canada un endroit où il fait bon vivre et où tout le monde peut vivre et s’épanouir sans subir de préjudices. Ces droits, nous les tenons pour acquis et nous nous attendons à ce que tous les respectent. Or, ce n’est pas toujours le cas.

Je tiens aujourd’hui à saluer quelques Canadiens pour l’excellent travail qu’ils font afin que les jeunes puissent grandir dans un milieu sain et bienveillant, ou la cruauté et les préjudices n’ont pas leur place. Le 30 avril, c’est la Journée internationale pour mettre fin aux châtiments corporels, et je voudrais aujourd’hui faire connaître le travail de quelques personnes qui s’emploient à faire du Canada un endroit où les enfants peuvent s’épanouir à l’abri de la violence physique. De nombreuses personnes sont animées par cet idéal, et sans elles, le Canada ne serait pas ce qu’il est actuellement.

Parmi ces personnes, mentionnons Cindy Blackstock, qui travaille sans relâche à protéger les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, et à favoriser leur bien-être. Mme Blackstock et les membres de son équipe de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations s’emploient inlassablement à améliorer le sort des peuples autochtones.

Corinne Robertshaw était avocate et elle militait farouchement pour mettre fin aux châtiments corporels infligés aux enfants. Malheureusement, sa voix s’est éteinte en 2014, mais son esprit et son énergie perdurent grâce à l’organisme Corinne’s Quest.

Joan Durrant, du Manitoba, Ron Ensom, un travailleur social d’Ottawa, ainsi que des organismes d’aide aux enfants ont constaté l’incidence de la violence sur la vie des enfants et ont rédigé la Déclaration conjointe sur les punitions corporelles données aux enfants et aux adolescents, que près de 700 organismes canadiens d’aide aux enfants ont appuyée.

La Coalition canadienne pour les droits des enfants, No Violence for Kids Canada, Les enfants d’abord Canada, Jeunesse, J’écoute, Santé des enfants Canada et UNICEF Canada ne sont que quelques‑uns des organismes exceptionnels et déterminés qui améliorent le sort des enfants et des jeunes dans tout le pays.

Je vous demande de vous joindre à moi aujourd’hui pour remercier toutes ces personnes et leurs organismes des efforts qu’ils déploient pour défendre les droits des enfants et pour les féliciter de leur engagement indéfectible à bâtir un Canada où tous les enfants peuvent avoir une meilleure chance de réaliser leur potentiel. Wela’lioq. Merci.

Haut de page