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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Santé mentale et des Dépendances

La littératie en santé mentale

21 mars 2024


Madame la ministre, je vous remercie d’être ici aujourd’hui.

La promotion efficace de la santé mentale, les soins de santé mentale et l’amélioration de la santé mentale de la population reposent tous sur de bons services de santé mentale. Dans un Canada qui comprend la santé mentale, il est nécessaire que nous progressions dans tous les domaines que nous devons améliorer. Pouvez-vous nous dire quels sont les plans du gouvernement pour remédier à ce problème urgent et agir rapidement afin de mettre en œuvre la meilleure approche fondée sur des données probantes qui mènera à l’élaboration d’une stratégie nationale pour améliorer la littératie en santé mentale au Canada?

L’honorable Ya’ara Saks, c.p., députée, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé [ + ]

Je vous remercie de votre question, sénateur Kutcher.

Je tiens à vous faire part de ma gratitude pour le travail que nous avons accompli ensemble pour concevoir le Guide sur la santé mentale pour les parlementaires et le personnel, qui porte exactement sur la nécessité d’instaurer le concept de la littératie en santé mentale dans les deux Chambres. Le travail en est à ses premiers pas.

Cela dit, je tiens aussi à féliciter le Sénat d’avoir convoqué des experts dans le but de préparer des recommandations pour notre bureau au sujet de la littératie en santé mentale. Vous avez également soulevé des éléments dont nous devons tenir compte pour que la conversation à l’échelle nationale repose sur des données probantes, mais que celle-ci demeure facilement accessible pour la multitude de Canadiens qui ont actuellement besoin d’outils misant sur la résilience qu’ils peuvent comprendre.

Un élément clé de la solution consiste à entamer la conversation à l’échelle nationale. Je considère que mon ministère et l’équipe responsable de ce dossier sont des partenaires clés pour renseigner les Canadiens sur la manière d’accéder à ces services.

En ce moment, l’Agence de la santé publique du Canada collabore avec l’Université de l’Alberta dans le cadre d’une recherche sur la mise en œuvre, dans cette province, de la littératie en santé mentale dans un cadre éducatif, par exemple dans les écoles et les universités. Les données sont éloquentes. Les outils fondés sur des données probantes que les membres de l’équipe préparent sont excellents. Nous sommes impatients de poursuivre ce travail avec eux.

Merci beaucoup pour cette réponse très complète et détaillée, madame la ministre.

Au fur et à mesure que vous progressez dans ce dossier, aurez‑vous l’occasion de discuter avec les ministres de l’Éducation? Vous avez souligné à juste titre l’importance de mettre les écoles et d’autres institutions à profit pour aborder cette question partout au pays.

Mme Saks [ + ]

Merci pour cette question. Je pense que la discussion sur la littératie en santé mentale doit avoir lieu partout, que ce soit dans les écoles, au sein de la famille ou dans la collectivité.

Il faut également que le tout soit adapté à la culture. On doit comprendre que le point de vue tenant compte des traumatismes sera un élément important de cette discussion, puisque de nombreux Canadiens et Autochtones ont vécu des expériences différentes qui nécessitent des outils et des ressources uniques pour leur permettre de devenir résilients et de connaître les ressources qui sont à leur disposition, en plus de savoir comment les utiliser.

Le travail que nous effectuons actuellement, c’est une étude approfondie sur la manière dont nous pouvons servir au mieux les Canadiens, et nous écoutons volontiers toutes les observations. Nous voulons rencontrer les ministres de l’Éducation et d’autres ministres responsables de la santé mentale dans les provinces et les territoires.

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