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PÉRIODE DES QUESTIONS — L'agriculture et l'agroalimentaire

Agri-stabilité

3 décembre 2020


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition)

Honorables sénateurs, j’espère que les pompiers seront considérés comme des premiers intervenants puisqu’ils sont souvent les premiers sur les lieux.

Ma question, monsieur le leader, porte sur les producteurs de bœuf et de porc de ma province, la Colombie-Britannique. J’ai toujours été une fille de la ville. Cependant, après avoir rencontré des représentants de l’association des éleveurs de bovins de la Colombie-Britannique et avoir pris connaissance des difficultés qu’ils doivent surmonter quotidiennement, je dois dire que j’admire vraiment leur courage et leur résilience. Je leur sais gré de leur travail.

Sénateur Gold, comme vous pouvez l’imaginer, la COVID-19 a rendu encore plus instable un marché qui l’était déjà à cause des risques habituels comme les conditions météorologiques, ce qui aura une incidence sur la production et les coûts. Bien sûr, il existe des différends commerciaux, ce qui peut nuire à nombreux producteurs de bœuf. À l’heure actuelle, le seuil déclencheur pour accéder à un paiement du programme de gestion des risques de l’entreprise Agri-stabilité est fixé à 70 % de la marge de référence.

Monsieur le leader, l’association canadienne des éleveurs de bovins a bien accueilli la proposition faite la semaine dernière par la ministre Bibeau, qui suggère d’augmenter le taux d’indemnisation, le faisant passer à 80 %. Cependant, ses représentants ont aussi dit qu’ils continueraient à réclamer la modification du seuil et la suppression des plafonds de paiement.

Pourriez-vous nous expliquer pourquoi le gouvernement a choisi de ne pas aborder la question du seuil de déclenchement d’un paiement? La ministre Bibeau a affirmé qu’elle était toujours ouverte à la possibilité d’apporter d’autres changements au programme. Celui-ci est-il envisageable?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ - ]

Merci de votre question. Je suis moi aussi un gars de la ville.

La vérité, comme le souligne le changement que vous avez annoncé, c’est que le gouvernement libéral et la ministre Bibeau en particulier font preuve d’ouverture et démontrent leur volonté de collaborer avec les différents intervenants. Le gouvernement demeure certainement résolu à écouter les intervenants pour voir de quelle façon les programmes existants peuvent être améliorés.

Je ne pourrais pas vous dire pourquoi le gouvernement n’est pas allé plus loin dans sa démarche pour répondre à la demande de l’association des éleveurs de bovins, mais il continue de travailler avec eux pour trouver des solutions à leurs problèmes.

Son Honneur le Président [ - ]

Je suis désolée, madame la sénatrice Martin, mais il ne vous reste que 10 secondes. Vous n’aurez donc pas le temps de poser une question ou de répondre à une question. La période des questions est terminée.

J’invoque le Règlement. J’aimerais obtenir une précision. Le temps limité qui est alloué à la période des questions est-il ajusté lorsque nous subissons des interruptions, des difficultés techniques ou des interventions de la présidence? J’ai l’impression que la période des questions était beaucoup plus courte aujourd’hui, voilà tout.

Son Honneur le Président [ - ]

En général, nous essayons de prolonger la période pour tenir compte des interruptions, sénatrice Martin. Nous surveillerons cela de plus près. Le Bureau m’avise toujours lorsque le temps est écoulé et sait que les interruptions doivent être compensées par une prolongation.

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