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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès d'Edward Alvin Odishaw

27 septembre 2022


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition)

Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à un Canadien distingué, feu Ed Odishaw, qui est décédé le 3 juin 2022.

Ed Odishaw a grandi à North Battleford, en Saskatchewan. Il a obtenu un diplôme de droit de l’Université de la Saskatchewan et il est devenu un éminent avocat, notamment au sein de cabinets à Regina et à Vancouver, en Colombie-Britannique. M. Odishaw était passionné de droit et il adorait aider son prochain, ce qui lui a permis d’avoir une incidence sur la vie de tant de personnes.

Il s’est intéressé très jeune à la politique et il voulait bien comprendre notre système parlementaire. Plus tard, il s’est joint au Parti conservateur du Canada où il a été reconnu pour son dévouement et sa loyauté. En tant que bénévole infatigable, il n’a pas ménagé ses efforts au sein de son association de circonscription lors de nombreuses campagnes. Il était fier d’être un Canadien et un conservateur.

Il a aussi siégé au conseil d’administration du Conseil d’affaires Canada-Chine, de la Société Canada-Japon de la Colombie‑Britannique et du Centre de santé pour enfants Sunny Hill. De plus, il était membre de la chambre de commerce du grand Vancouver, du Vancouver Club, de la société historique Sir John A. Macdonald, de la Law Society of British Columbia et du club de yacht Royal Vancouver. Chacune de ces organisations représente une partie de lui, de son amour pour aider son prochain, de ses loisirs, de sa communauté et de ses valeurs. Il était passionné, déterminé, loyal et authentique. Il a été un mentor, un confident et un conseiller pour de nombreuses personnes.

Surtout, il a été un mari aimant pour Theresa, son épouse et sa partenaire de vie durant 40 ans. Ensemble, ils ont formé un duo formidable et profondément respecté.

Le poème If, c’est-à-dire « Si », de Rudyard Kipling reflète parfaitement l’esprit indomptable d’Ed Odishaw. Theresa m’a d’ailleurs dit qu’il en gardait toujours une version laminée dans sa poche, au cas où quelqu’un aurait besoin d’un petit coup de pouce, d’un peu de motivation ou de redécouvrir les beautés de la vie.

En voici une version française :

Si tu sais garder la tête froide quand tous

La perdent et t’accusent,

Croire en toi quand tous doutent,

Et, pourtant, leur faire crédit;

Si tu sais attendre sans te lasser,

Accepter d’être calomnié sans calomnier en retour,

Être haï sans haïr à ton tour,

Sans, pourtant, jouer ni au saint ni au sage...

Si dans toute minute qui passe, inexorable,

Tu sais voir la valeur de chaque seconde

Alors le Monde sera à toi, avec tout ce qu’il contient,

Et, surtout, bien mieux que cela, tu seras un Homme mon fils!

J’offre mes condoléances les plus sincères à l’épouse d’Ed, Theresa, et à toute la famille Odishaw. Bien qu’Ed nous ait quittés, tous ceux qui ont eu le bonheur de le connaître se souviendront de lui. Nous garderons le souvenir d’un homme bienveillant, dont la vie a été empreinte d’intégrité, de dignité et de compassion.

Honorables sénateurs, je vous invite à célébrer avec moi la vie et le souvenir du regretté Ed Odishaw. Qu’il repose en paix.

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