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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère du Développement économique rural

Le raccordement permanent de Terre-Neuve-et-Labrador

1 décembre 2022


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition)

D’après la lettre de mandat que vous a remise le premier ministre, vous devez contribuer au développement des infrastructures « conformément à la stratégie globale du gouvernement en matière d’infrastructure ». Un des objectifs de cette stratégie est le suivant :

Appuyer de grands projets rassembleurs qui profiteront aux gens de diverses régions, relieront notre pays et amélioreront la qualité de vie, dont la liaison de transport fixe Terre‑Neuve‑et‑Labrador.

Madame la ministre, pouvez-vous dire aux Canadiens, et en particulier aux gens de Terre-Neuve-et-Labrador, où en est ce projet? Avez-vous une idée de l’ampleur des dépenses qu’il faudrait y consacrer et du montant qu’on demandera au gouvernement fédéral d’assumer?

L’honorable Gudie Hutchings, c.p., députée, ministre du Développement économique rural [ - ]

C’est une excellente question. C’est un projet qui me tient à cœur, madame la sénatrice, car il se trouverait dans le Nord de ma circonscription et serait relié au Canada continental.

Dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, on parle de ce projet depuis de nombreuses années. Ce qui est intéressant, c’est que les technologies ont évolué au fil des ans. Il y a quelques mois, mon homologue et ami, le ministre O’Regan était en Norvège où il a visité un tunnel sous-marin qui a coûté un quart du montant estimé il y a 20 ans. Les coûts diminuent.

En ce qui concerne votre question sur le coût de ce projet, à titre de députés de Terre-Neuve-et-Labrador, nous avons été contactés par des intervenants du milieu des affaires qui nous ont demandé si la Banque de l’infrastructure du Canada pouvait lancer une demande d’expression d’intérêt, car c’est quelque chose qui les intéresse.

Je pense que c’est la meilleure façon de procéder. Ce projet ne sera pas financé par le gouvernement provincial. Comme vous le savez, il s’agira d’un prêt de la Banque de l’infrastructure du Canada. Cela dit, le secteur privé est intéressé à ce que ce projet se concrétise. Ce dernier voit ce projet comme une façon de protéger les océans et les baleines. Nous nous penchons sur la question de la circulation, du transport transfrontalier et de l’échange de biens et de services avec le reste du monde.

Je pense que vous verrez ce projet de lien fixe se concrétiser sous la forme d’un partenariat entre les secteurs public et privé, et ce seront les entreprises qui en seront le moteur. Au bout du compte, madame la sénatrice, ce ne peut pas simplement être un souhait du gouvernement fédéral, sans appui de la part des entreprises. Celles‑ci doivent appuyer le projet, et elles nous disent qu’elles en ont besoin pour favoriser la circulation des marchandises depuis l’Europe, surtout maintenant que le passage du Nord-Ouest est en train de s’ouvrir.

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