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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Voix de jeunes leaders autochtones

7 juin 2023


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition)

Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour accueillir chaleureusement les participants de l’édition de cette année de Voix de jeunes leaders autochtones. Ces huit jeunes inspirants sont ici pour partager leurs points de vue sur le thème de cette année : l’éducation autochtone.

Chers collègues, cette question me tient particulièrement à cœur. En tant qu’ancienne enseignante, je sais qu’une éducation de qualité peut élever les jeunes et leur donner les moyens de réussir. J’ai vu de mes propres yeux le pouvoir de l’éducation dans une salle de classe, mais j’ai tant à apprendre des jeunes qui sont ici aujourd’hui. Ces jeunes leaders autochtones sont au Sénat pour nous faire part de leur expérience en matière d’éducation, et nous avons tout intérêt à les écouter.

J’ai maintenant le plaisir de vous présenter deux des merveilleux participants de Voix des jeunes autochtones.

Dylan Adam est un Métis de Princeton, une ville qui est située dans ma province, la Colombie-Britannique. Au cours des cinq dernières années, il a été représentant des jeunes à la Vermillion Forks Métis Association. Dans le cadre de ses fonctions, il a aidé à organiser des événements communautaires et a travaillé à la promotion de la culture métisse. M. Adam étudie actuellement à temps plein à l’Université de la Colombie-Britannique à Okanagan, où il poursuit des études en sciences politiques.

J’aimerais aussi souhaiter la bienvenue à Helaina Moses. Elle a 27 ans et elle est membre de la Première Nation Na-Cho Nyäk Dun à Mayo, au Yukon. Elle a grandi en apprenant la chasse, le piégeage et la pêche auprès de son grand-père, qui a acquis ces compétences à un jeune âge parce qu’il n’avait pas accès à des supermarchés ni à des autoroutes. Mme Moses dit que ce sont ses grands-parents qui lui ont appris à être une environnementaliste. Elle s’est également présentée comme candidate à son conseil de bande parce qu’elle croit que son gouvernement a besoin de jeunes voix fortes pour promouvoir le changement.

Honorables sénateurs, joignez-vous à moi pour souhaiter la bienvenue à ce groupe fantastique.

L’honorable David M. Arnot [ + ]

Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour souhaiter la bienvenue et rendre hommage aux participants de Voix de jeunes leaders autochtones de cette année. Ce fut un très grand honneur de participer à cet événement en tant que vice-président du Comité sénatorial permanent des peuples autochtones.

J’ai eu l’occasion de rencontrer les membres de ce groupe dynamique lors d’une belle réception hier soir, puis à nouveau ce matin dans le cadre des cérémonies d’ouverture. Ce qui me frappe le plus, c’est leur passion. Il est clair qu’ils sont profondément attachés à leurs collectivités et au travail qu’ils accomplissent. Honorables collègues, j’espère que vous prendrez le temps aujourd’hui d’écouter leurs histoires et leurs idées. Puissions-nous tous travailler ensemble afin de créer un meilleur pays pour les jeunes des Premières Nations, les jeunes Métis et les jeunes Inuits.

J’aimerais vous présenter deux autres participantes, qui ont toutes deux des liens avec la Saskatchewan.

Chante Speidel est venue de Saskatoon, en Saskatchewan, où elle étudie à l’Université de la Saskatchewan. Elle est une Moskégonne du territoire visé par le Traité no 4 dans la nation crie de Sapotaweyak. Elle est également Hunkpapa Lakota de la tribu sioux de Standing Rock au Dakota du Sud. Elle parle le lakota. Elle est devenue une leader nationale en 2017, à l’âge de 15 ans, en tant que jeune ambassadrice du Festival Manito Ahbee afin de sensibiliser la population aux femmes et aux filles autochtones portées disparues ou assassinées. Elle est également conseillère jeunesse pour le Oyateki Partnership et gère son propre organisme dirigé par des jeunes appelé Techa Oaye.

Provenant elle aussi de la Saskatchewan, Paula MacDonald est une femme sourde issue de la nation Saulteaux-Crie et de la Première Nation de Pasqua, sur le territoire du Traité no 4. Elle vit maintenant à Ottawa, où elle milite pour les jeunes Autochtones sourds du pays. Elle participe à plusieurs cercles de discussion afin de faire entendre la voix des jeunes Autochtones sourds. À long terme, elle a l’intention de continuer à travailler avec les Autochtones sourds afin d’améliorer l’accessibilité et de bonifier les ressources disponibles pour la maison, l’école, la vie en société et les soins de santé.

Au nom du Sénat, merci à toutes les deux d’être avec nous aujourd’hui.

L’honorable Dennis Glen Patterson [ + ]

Honorables sénateurs, j’ai le plaisir de souhaiter la bienvenue aujourd’hui aux participants de cette année à Voix de jeunes leaders autochtones. Ces huit jeunes se joignent à nous pour célébrer le Mois national de l’histoire autochtone, en juin. Il s’agit d’un moment privilégié pour saluer la résilience, la contribution et la riche histoire des Inuits, des Premières Nations et des Métis du Canada. C’est aussi le moment de réfléchir aux séquelles du colonialisme et aux nombreuses manières dont le pays a laissé tomber ses peuples autochtones.

Honorables sénateurs, les jeunes qui sont ici aujourd’hui nous rappellent qu’on peut toujours s’améliorer. Ils travaillent dur pour soutenir leur collectivité et ils sont de véritables modèles pour les jeunes Autochtones du pays.

Les exposés qu’ils ont présentés au comité ce matin étaient à la fois émouvants et inspirants. C’est rempli d’un immense respect, d’une profonde admiration et d’une énorme gratitude que je vous présente deux de ces jeunes leaders.

Commençons par Dina Koonoo, qui a fait le trajet depuis Pond Inlet pour être ici aujourd’hui. Elle est la gestionnaire du programme de la petite enfance de l’école préscolaire Pirurvik, à Pond Inlet, au Nunavut. Dans le cadre de ses fonctions, Mme Koonoo offre du soutien aux mères, aux pères, aux nourrissons, aux tout-petits, aux enfants d’âge préscolaire et aux familles. Elle aime tout particulièrement travailler avec les femmes et les enfants.

J’aimerais aussi vous présenter Katherine Merrell-Anderson, de l’établissement métis Elizabeth. Elle se joint à nous en provenance du territoire visé par le Traité no 6, aussi connu sous le nom d’Edmonton, en Alberta. Elle est travailleuse sociale dans un district scolaire, où elle veille à ce que ses élèves aient un environnement sécuritaire pour se rapprocher de leur culture.

Honorables sénateurs, veuillez vous joindre à moi pour souhaiter la bienvenue à Mme Koonoo, à Mme Merrell-Anderson et au reste de ce groupe extraordinaire de jeunes leaders autochtones.

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